50. Le Palantír

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« Même la plus petite personne peut changer le cours de l'avenir

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« Même la plus petite personne peut changer le cours de l'avenir. »

La grande fête avait pris fin tard dans la nuit. Le ciel s'était couvert, et les habitants d'Edoras étaient tous partis dormir. J'étais là depuis une bonne heure, encore vêtue de ma robe blanche, devant l'appartement de mon groupe, assise dans les marches, à observer le ciel et les montagnes. Au loin, le Mordor s'élevait. Mes pensées divaguaient.

En 2942, après avoir dû abandonner Dol Guldur, Sauron était revenu secrètement au Mordor, avant de se déclarer ouvertement en 2951. Notre plus grand ennemi avait réuni une puissante armée d'Orques, et peut-être aussi de mauvais Hommes. Le Pays Noir était une terre aride et volcanique qui m'effrayait, et qui en effrayait beaucoup. Gandalf m'avait une fois raconté que là-bas, vivaient des Orques, mais aussi des Trolls et des esclaves humains. J'avais beaucoup étudié notre Unique Ennemi, l'Œil Noir, et l'Istari m'avait beaucoup aidé dans mes recherches. Aujourd'hui, en tant que Magicien Blanc, il était encore plus sage qu'avant.

Legolas et Aragorn, qui ne trouvaient pas le sommeil, vinrent se joindre à moi. Edoras était maintenant plongé dans le silence, et nous semblions être les trois seuls encore éveillés, sans compter Drogon qui volait, haut dans le ciel. Sa beauté se mélangeait à celle des étoiles, et c'était bien la seule vision réconfortante que j'avais.

-Les étoiles sont voilées. Quelque chose s'agite à l'Est, murmura Legolas, debout à mes côtés, le haut de sa tête recouverte d'une capuche. Une malveillance est à l'affut. L'Œil de l'ennemi avance.

-Que sentez-vous ? demanda Aragorn.

-Il est ici, murmurais-je en me levant.

Je courrai jusqu'à la porte la première et l'ouvrai à la volée, avant de rentrer à l'intérieur. La première chose que je vis fut Pippin, allongé sur le dos contre le sol froid, gémissant de douleur. Entre ses deux mains, le Palantír de Saroumane. La sphère parfaite, qui habituellement était de couleur noire, scintillait d'une couleur rougeâtre. Pendant quelques secondes, je restai là, à observer Sauron, se débattre contre Pippin qui lui criait et gigotait de tous les côtés. À ses côtés, Merry se tenait debout et criait à l'aide, impuissant.

Aragorn et Legolas surgirent eux aussi dans la pièce, alors que Gimli et Gandalf étaient encore assoupis. Le brun tenta de saisir la sphère mais tomba au sol, avant d'être rattrapé par l'Elfe. Je n'hésitai pas plus et attrapai la pierre brûlante avant qu'elle ne s'écroule au sol. Bien sûr, la chaleur n'avait aucun effet sur moi, mais la voix de Sauron résonna quelques secondes dans ma tête. Je restai tout de même calme et enveloppai la sphère maléfique d'une couverture.

-Crétin de Touque ! s'écria le Magicien qui s'était enfin réveillé.

Le Touque était lui resté allongé dans un coin, les yeux ouverts, comme absent. Son cousin, à ses côtés, s'inquiétait pour lui et ne savait quoi faire. J'aidai le rôdeur du Nord à se relever, encore chambouler par les pouvoirs de la pierre. L'Istari se jeta alors sur Pippin, tout en poussant Merry. Le vieillard saisit la main du Hobbit dans la sienne, avant de poser son autre main sur le front du semi-homme, dans le but de le réanimer.

𝐅𝐄𝐔 𝐄𝐓 𝐒𝐀𝐍𝐆 │ 𝐋𝐎𝐓𝐑 & 𝐇𝐎𝐁𝐁𝐈𝐓Where stories live. Discover now