41. Une mort funeste

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« Aucun parent ne devrait à avoir à enterrer son enfant

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« Aucun parent ne devrait à avoir à enterrer son enfant. »

L'après-midi, nous nous réunîmes tous en dehors de la ville. En effet, autour de la cité, s'élevaient plusieurs tertres recouverts de symbelmynë, une fleur blanche réputée pour recouvrir abondamment les tombes des morts, et en particulier celles des Rois du Rohan. Elle était surnommé "souvenirs éternels" et fleurissait à tout moment de l'année, pour honorer les vies des Rois.

Les gardes ramenèrent le corps du Prince, Théodred. Ce dernier était le fils unique du Roi et donc le seul héritier de la couronne du Rohan. Il avait été le Deuxième Maréchal de la Marche et commandait la circonscription de la Marche Occidentale.

C'est Saroumane qui l'avait fait tuer, il fallait qu'il tue l'héritier du trône. Théodred s'était résolut à se porter volontaire au devant de l'ennemi, les Uruk-Hai. Mais malheureusement, les Rohirrim subirent une attaque bien supérieure en nombre. Théodred finit par s'effondrer pendant la bataille et mourut peu de temps après, dans le château, pendant que le Roi était sous l'emprise de Saroumane et de Gríma. Et aujourd'hui, un tertre funéraire était érigé pour honorer le défunt Prince.

Le corps du Prince se faisait transporter au-dessus de nos têtes. J'observai alors ses longs cheveux blonds, de la même couleur que son père. Le Prince était toujours vêtu de sa lourde et magnifique armure qui avait dû être taillée de nombreuses façons et fortement travaillées. Il était grand, robuste, et Gandalf le qualifiait de force de la nature. Mais même cet homme si fort n'avait pu tenir face à tant d'Orques, tout comme Boromir.

Les gardes déposèrent le Prince au sol, tandis que Eowyn récitait un chant en Rohirrim, tout en peinant de s'écrouler et de pleurer toutes les larmes de son corps. Elle avait revêtu une robe et noir et attaché ses longs cheveux blonds. J'observai la blonde chanter, le regard rempli de tristesse et de regret, avant de lever le regard sur le Roi Théoden qui lui, observait son fils.

Une mort funeste a enlevé le noble guerrier
Que les ménestrels affligés chantent
À
 Meduseld...
Qu'il n'est plus,
à son seigneur le plus cher, et le parent le plus aimé.
Une mort diabolique...

Théoden venait d'apprendre la mort de son fils unique, celui qu'il aimait le plus. Je n'ai pas d'enfant, mais si Drogon mourrait, je ne m'en remettrais pas. Même si le Roi se montre fort devant les habitants, il ne s'en remettra jamais, car perdre son enfant est la pire des chose qu'un parent peut affronter. Normalement, ce sont les enfants qui voient leurs parents mourir de vieillesse. Le pire de tout, c'est que le Roi aurait pu faire ses adieux à son fils, mais Gríma et Saroumane l'en ont empêché. 

Puis la cérémonie prit fin, et tous les habitants retournèrent à l'intérieur de la ville, ainsi que mes compagnons, laissant seul le Roi devant le tombeau de son fils. Je restai là, aux côtés de Gandalf, à observer Théoden. Drogon, lui, depuis le début de la cérémonie, nous avait observé du haut de Meduseld.

𝐅𝐄𝐔 𝐄𝐓 𝐒𝐀𝐍𝐆 │ 𝐋𝐎𝐓𝐑 & 𝐇𝐎𝐁𝐁𝐈𝐓Where stories live. Discover now