Chapitre 50

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PDV Oriana

- Prêtresse, que comptez-vous faire ? demande le bon à rien.

Mon plan initial était de m'occuper Giovanni et d'aider son imbécile d'oncle à garder le contrôle, mais ça c'était avant qu'il ne s'en prenne à ma sœur.

Si son âme-soeur n'avait pas débarqué, c'est moi qui l'aurait fait, quitte à me montrer plus tôt que prévu à Elizabeth.

D'abord j'ai cru qu'il voulait juste la sauver mais quand j'ai vu ses yeux noircies par la colère regardé Calister Morgenstern en se demandant comment il allait le tuer, j'ai compris que même s'il était mon ennemi, on avait un objectif commun : la protéger.

Arpentant les rues du Capitol, je me dirige vers le bâtiment le plus sécurisé de la ville, surtout depuis l'assaut du groupe de Dwayne.

- Tu restes là.

Il tente de protester mais ferme sa bouche sous mon regard meurtrier. Déjà qu'il était sur la sellette, il avait plutôt intérêt à ne pas la ramener.

M'engouffrant dans la pénombre, je me téléporte à l'abri des regards et atterrit dans l'enceinte du palais. Une sirène retentit dans le couloir mais je n'y fais pas attention. Deux soldats, des vampires courent dans ma direction, mais avant même de pouvoir lever le petit doigt, se retrouvent projetés violemment sur les murs.

- Pathétique.

Je m'avance et tourne vers la droite, sachant pertinemment vers où ça va me mener. Cette fois-ci, c'est un groupe d'environ une quinzaine de personnes. Toute famille confondue si on ne compte pas les elfes. Je ricane cyniquement, face à leur tentative désespérée de vouloir m'arrêter.

Ils se projettent sur moi mais d'un claquement doigt, ils se retrouvent paralysés, comme des statues de pierre. J'étais la marionnettiste et eux, mes jouets.

Je ricane face à leur regard terrifié, ça me faisait presque de la peine. Presque.

- On va jouer à un petit jeu, dis-je en tapant dans mes mains. C'est le jeu de celui qui me fait le plus beau sourire. Celui qui gagne vit, les autres meurent. Plutôt logique, non ?

Sentant sa présence dans mon dos, je me redresse et me lèche les babines.

- Alors, faîtes moi votre plus beau sourire.

C'est drôle de voir comment les hommes sont prêts à tout faire pour rester en vie, je ne peux m'empêcher d'exploser de rire face à leur tête, mortifié par la peur mais qui ne pouvait s'empêcher de me montrer leur dent.

- Tu t'amuses bien ? chuchote une voix rauque dans mon dos.

Il glisse ses bras autour de ma taille, avant de me tirer sèchement vers lui. Je ne peux m'empêcher d'être submergée encore à ses magnifiques yeux verts. Il n'y a bien que ça de beau chez lui.

- Ouais, lâche-je entre deux baisers. Mais, je t'attendais pour que tu choisisses le grand gagnant.

- Mhh, je crois que c'est évident, non ?

Il grogne et je ne peux m'empêcher de sourire. Il n'avait pas changé.

- Évidemment, murmure-je avant d'incanter. Ignis impetus tempestatis.

Un tourbillon de feu entoure les soldats. J'agrippe ses cheveux alors qu'il intensifie son baiser. Sa langue joue avec la mienne alors que ses hommes crient à l'agonie. Il resserre son étreinte sur ma taille alors qu'il me dévore en entier. Toutes les parcelles de mon corps sont en feu et mon cœur tambourine à sang à l'heure.

Même si tu ne m'aimes pas [Terminé]Where stories live. Discover now