Je suis Monkey. D. Kuroi, la fille de Garp le héros de la Marine, mon père voulait absolument que je devienne un petit soldat pourtant ça n'a jamais été dans mes plans, la marine n'est pas faite pour moi à mon plus grand malheur, je ne rentre dans a...
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J'arrive enfin après plusieurs minutes de descente excessivement dangereuses devant la fenêtre de ma chambre. Je passe par l'ouverture pour que mes yeux se posent sur Shanks sur la chaise de bureau avec un papier et un stylo. Intriguée, j'avance dans la chambre en regardant discrètement ce qu'il fait et vu la formulation des choses et la disposition des c'est un rapport. - Tu le fais un peu tôt le rapport non ? On a encore du temps et surtout, on n'a pas encore accompli notre mission. Il ne tourne pas la tête vers moi ne dégainant même pas m'offrir un regard. - De quoi je me mêle. Je fronce les sourcils en le regardant sans tellement être surprise, je me doutais que ce baiser allât jeter un froid entre nous... Je baisse les yeux et m'éloigne légèrement en passant ma main dans mes cheveux. Mes yeux se posent sur sa tête que je n'avais pas vraiment regardée, mais pourquoi il a cette couleur flamboyante ? - Shanks. Pourquoi tes cheveux sont rouge ? Il tourne enfin son visage vers moi avec un regard noir, très noir. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale alors que je fais un pas en arrière pas réflexe en sentant mon cœur se serrer. - J'ai pris une douche et la couleur est partie. - Euh, d'accord. Je m'éloigne de lui cherchant à perdre cette sensation d'oppression que je ressens à cet instant. Mes mains sont rouges et tremblent sans que je ne puisse rien faire. Normalement, j'étais censée lui parler de notre plan, mais j'ai un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment. Le fait que je n'ai pas dormi depuis deux jours joue peut-être dessus. C'est quelque peu normal que je sois soupçonneuse pour rien ? Il a peut-être juste mal pris le baiser... Au moins, maintenant, j'ai la confirmation, il ne m'aime pas. C'est sûr. Il ne m'aime pas. Je ne vais pas lui parler du plan, j'ai la sensation qu'il ne fera pas ce que je lui dis. Je m'allonge dans le lit en regardant le plafond, mes yeux fixent les moulures du plafond alors que je m'attendais presque à ce que Shanks me rejoigne, mais non, il n'a pas bougé de la chaise, il continue de faire le rapport pour le capitaine. C'est bizarre, je veux dire, on n'a pas encore trouvé le ponéglyphe, il ne c'est rien passer de vraiment important qui doit être notifié au capitaine. Il n'y a rien qui nécessite un rapport à l'avance... Alors pourquoi est-ce qu'il le fait si tôt ? Je ferme les yeux de manière à me reposer un minimum, je suis épuisé, mais je ne peux pas dormir. J'ai peur de ce qui peut se passer sans oublier que Shanks est bizarre. Son excuse pour ses cheveux me fait dire qu'il m'a menti. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n'ai pas confiance. Les heures sont passées, je suis resté à regarder le plafond pendant tout ce temps des heures à réfléchir sans réussir a laisser mon cerveau s'éteindre. J'ai tellement envie de dormir, j'ai hâte de retourner sur l'Oro Jackson juste pour pouvoir dormir. Je vois à travers la fenêtre la lumière du soleil passer. Je me lève doucement et remarque que Shanks n'est pas là le rapport qu'il écrivait également à complètement disparu. Je ne prête pas attention et me dirige vers la valise de vêtement. Aujourd'hui, c'est le grand jour. Je vais avoir besoin du matériel. Je prends la robe rouge, celle qu'on a achetée sur Water Seven, le jour où j'ai failli me violer. Oui. Je m'en rappelle encore très bien. Mais Shanks m'a sauvé et je lui en suis reconnaissante. Il n'empêche qu'il ne m'aime pas. Il ne m'a pas repoussé hier, mais vu son comportement après coup... J'en suis certaine. J'enfile la robe rouge en enlevant mon soutien-gorge, je lâche mes cheveux et pends une cape rouge assez longues pour qu'elle puisse traîner derrière moi, c'est une cape très ample et large. Je cache dans les grandes poches de la cape les matériels pour copier le ponéglyphe et accrocher à ma taille et de manière discrète mon sabre qui me serra l'essentiel.
