"On se reverra" Tome 1 (Shanksxoc)

Chapitre 22

Réconciliation

🔅⚜️♾♾♾♾♾⚜️🔅

Shanks.

Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je cours vers elle tenant mon sabre dans mes deux mains. Elle place sa lame devant son visage déviant mon attaque à la perfection une métrique parfaite de son arme avec une délicatesse et une souplesse que je ne pensais pas possible lorsque l'on manie une arme. Elle me donne un coup de pied puissant qui vient se loger entre mes côtes. Un coup qui me fait me rendre compte que j'en déconcentre.
- Tu manques toujours autant de concentrations gamines.
Je me relève en toussotant prenant de l'air dans mes poumons. Un sourire amusé sur ses lèvres me fait rager.
- Je suis plus un gamin ! Je suis un homme maintenant et j'ai les capacités pour te battre Kuroi !
Je cours une nouvelle fois, mais elle se déplace sur la gauche avec rapidité et bloque mon attaque en faisant tourbillonner nos deux lames dans un bruit de métal qui s'entrechoque. Elle est tellement gracieuse avec un sabre. Son corps passe derrière moi avec facilité mes yeux se posent sur sa lame, mais elle s'approche avec trop de vitesse ne peut pas passer la lame qui vient de mètre sous la gorge. Je serre ma mâchoire observant les reflets blancs sur sa lame.
- Abandonne, je suis plus forte que toi le roux.
Je la frappe avec mon coude dans son ventre ce qui la fait s'éloigner. Je ne lui laisse pas le temps de se remettre en garde attaquant un peu n'apporte comment. Elle part simplement l'attaquer n'ayant pas le temps de me voir venir, je fais une feinte et lui donne un coup de pied avec la jambe gauche. Astuce pour qu'elle se concentre sur celle-ci. Je pose ma main sur le sol et lui donne un coup de pied avec ma jambe droit. Je n'ai aucun de mes pieds n'est poser au sol tenant mon sabre avec la main gauche gardant un point d'équilibre avec la main droite. Elle regarde mon pied avec surprise. Je réussis à lui donner un coup de pied avec ma jambe gauche qui est concluante et l'envoie à quelques mètres avec une marque sur sa joue droite.
- Je vais t'étriper le vendeur de paille.
Elle me fonce dessus me montrant que cette fois-ci, elle ne joue plus avec moi.
J'avais oublié à quel point elle le surpasse sur le plan de la vitesse.
Je contre son attaque avec facilité étant donné que je suis plus fort physiquement, mais en matière de rapidité, de souplesse, de poids, d'agilité et de maniement elle est bien meilleure que moi. Je suis là surpassé uniquement dans la force brute.
Elle me donne un coup de pied dans le ventre que j'encaisse avec difficulté alors que son corps se déplace facilement derrière moi et m'entaille la main gauche avec son sabre.
Je n'arrive pas à la toucher. Elle est trop rapide.
- Au final, je suis meilleure que toi.
J'attrape son poignet et en utilisant mes muscles à la faire basculer en arrière. Son corps tout entier tombe lourdement au sol dans un gros bruit mais à peine ai-je le temps de me réjouir qu'elle me fait un croche pâte me faisant tomber à mon tour. Elle s'assied sur moi et me donne un coup-de-poing au visage qui me fait légèrement perdre mes repères. J'encaisse ses coups en sentant ma joue droite devenir de plus en plus douloureuse. J'en roule mes jambes autour de sa taille et serre la faisant grimacer de douleur. Je profite de son moment d'inattention pour retrouver la situation et me mettre sur elle. Je lui rends coup pour coup regardant son visage pâle se teinter de violet et de rouge. Son regard est brûlant malgré la nuit glaciale.
- Je ne te laisserais pas gagner.
- Tu aimes trop te battre avec moi.
Elle attrape son sabre qui traînait à côté d'elle et dans un mouvement rapide m'embroche l'épaule gauche. Je lâche un crié de douleur en sortant avec ma main droite le poignard que j'avais à la taille. Elle pose les yeux dessus une seconde avant que je m'abaisse l'enfonçant dans son épaule gauche. Un gémissement de douleur quitte ses lèvres alors que me donne un coup-de-poing au visage qui me fait tomber sur le côté.
Je n'arrive pas à me lever, je sens le sang qui coule et la douleur est horrible ! Sa lame ne m'a pas loupé. Je vois à côté de moi que Kuroi n'a pas bougé non plus. Elle doit être dans le même état que moi.
- Il est beau le ciel ce soir.
Je lève les yeux vers le ciel le contemplent pendant quelque temps, la lune est pleine, les étoiles lumineuses, nombreuses et magnifiques. Je ne regarde presque jamais le ciel.
- Je regarde souvent le ciel surtout le soir quand les étoiles sont brillantes, je ne dors quasiment jamais alors j'ai le temps se regarde le ciel.
Elle ne dort pas beaucoup ? Je me disais qu'elle avait beaucoup plus de cernes qu'avant.
-Ce n'est pas une raison pour ne pas dormir, tu vas t'affaiblir.
- Tu ne peux pas comprendre Shanks, je vais très bien. Je n'ai pas besoin.
Je continue d'observer le ciel sentant son aura près de la mienne.
C'est vrai que c'est beau, mais la douleur dans mon épaule me fait vite revenir à la réalité. Je dois lui reparler de l'île céleste. Tout à l'heure, j'ai quand même à m'énerver au point qu'on s'est battu jusqu'à épuisement.
- Tu te souviens, ce que je t'ai dit y a 5 ans ?
- Tu m'as dit beaucoup de choses y ont 5 ans.
Elle ricane légèrement en posant sa main sur son front.
- Je t'ai dit "ne pas faire attention aux regards des gens toujours écoutées ce que te dit ton cœur." Tu t'en souviens ?
Je réfléchis une seconde avant que ça ne me revienne en tête.
- Oui, je m'en rappelle. Mais où veux-tu en venir ?
Elle prend une grande inspiration et sa main frôle la mienne.
- ... Je suis désolé d'avoir interrompu la déclaration de l'autre meuf, je ne pensais pas que ça t'énerverait et je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, mon corps à bouger tout seul. Et... et j'en suis désolé.
Je reste bouche bée incapable d'articuler quoi que ce soit. Normalement, ce n'est pas à elle de s'excuser. C'est à moi ! C'est moi qui devais lui dire à quel point je regrette. Alors pourquoi, c'est elle qui s'excuse ? Je me fiche totalement de Salie, c'est ma réaction quand elle m'a parlé qui est impardonnable.
- Et aussi, je... Quand j'ai dit que tu es la dernière personne pour laquelle je pourrais avoir des sentiments... Je mentais. Je ne le pensais pas. C'est la même chose quand j'ai dit que je ne te considère même pas comme un ami ou comme un rival, je mentais aussi. Tu es un ami pour moi. Et un rival de taille... L'état de mon bras en est une jolie preuve.
Mon corps est paralysé m'empêchant de la prendre dans mes bras. Elle tourne la tête à l'opposé de moi, les oreilles rouges. Je retrouve soudainement l'usage de mes membres et l'attrape par la taille oubliant soudainement ma blessure à l'épaule. Elle lâche un petit couinement de douleur alors que je colle mon torse contre son dos, elles se tournent vers moi mettant son visage près du mien, je sens sa poitrine contre mon torse alors que j'ai ma jambe à quelques centimètres de son entre-jambes. Ses cheveux d'habitude très ordonnés sont étalés après que son élastique ait cassé. Ils me chatouillent le nez.
- Ce n'est pas toi qui devrais t'excuser. C'est moi et personne d'autre. Comment tu oses t'excuser alors que ça fait des semaines que j'essaye de te tuer.
Je baisse le tète vers sa poitrine fixant sa cicatrice. Je baisse mon visage et pose mon front sur ses clavicules.
- Je ne suis qu'un imbécile. Un imbécile incapable de voir le joyau juste sous ses yeux, joyau que j'ai laissé prendre par un putain de poulet bleu... Je m'en veux Kuroi ! Je m'en veux énormément. Je n'aurais jamais dû te blesser et encore moins te dire toutes ces choses horribles. Je ne supporte pas d'être loin de toi. Tu me manques énormément. Je ne savais pas comment me réconcilier avec toi alors je t'ai ignoré, parce que je ne suis qu'un imbécile qui ne sait comment exprimer ses sentiments. Je suis nul. Et... Et j'avais tellement peur que tu partes encore que j'ai eu des pensées meurtrières, je me suis dit qu'au moins morte, tu ne me quitterais plus...
Je pleure comme une fillette n'arrivant pas à m'en empêcher. Je serre le corps de Kuroi dans mon bras le plus fort que je peux comme si aucun de nous deux n'était blessé.
Je veux être sûr que je ne rêve pas, être sûr que ce moment est réel, qu'elle est vraiment dans mes bras. Je sens une main passer dans mes cheveux et un bras passer dans mon dos. Le menton de Kuroi se pose sur le sommet de mon crâne.
- Je ne te quitterai plus.
Je laisse éclater mes sanglots dans ses bras serrent sa taille. Ses deux mains sur la nuque me font lever la tête alors que mon regard croise ses deux perles noires me brûle.
- Par le One piece comment tes yeux peuvent être tellement... Impressionnants.
Elle me fait un beau sourire avant de poser ma tête son cou. Je ferme les yeux profitant de ce moment.
- Ils sont si impressionnants uniquement parce que c'est toi qui l'es regards. Tu sais avec le temps, j'ai réussi à te cerner Shanks, à voir qui tu es.
- Qui je suis ?
Elle hoche la tête déposant ses lèvres sur mon front.
- Tu es un type impulsif, paranoïa, qui n'aime pas être seul ou encore délaisser. Tu es un homme fier, aux multiples personnalité, un peu possessif, fort, idiot, naïve et surtout un pirate têtu comme une mule. Mais c'est ça qui fait ton charme.
J'essuie mes larmes et me relève à contrecœur en me grattant les yeux.
- Tu... Tu ne me quitteras plus ?
Elle ricane en se relevant à son tour en posant sa main sur mon chapeau.
- Je n'ai aucune raison de te quitter Akagami.
Je sourire comme un enfant en observant un sourire qui me rappelle celui du capitaine, le sourire en forme de D. Ce sourire irrésistible quand il vient d'elle.
Je sors de mes pensées en me rendant compte s'unît manqué quelque chose sur ma tête. Je relève le regard pour voir Kuroi assise le bras gauche en sang avec mon chapeau de paille sur la tête.
Je sens mes joues chauffées de manière incontrôlable alors qu'elle me regarde avec un sourire malicieux.
Elle m'a piqué mon chapeau ! Mais en même temps elle est adorable avec. Je ne sais pas trop comment je dois réagir. C'est mon trésor le plus précieux, mais j'ai cette sensation étrange qu'elle m'est plus précieuse, plus importante.
Je ne peux pas m'empêcher de lui prendre la main et de l'attirer vers moi pour la serrer une nouvelle fois contre moi. Elle me fait un beau sourire en se blottissant contre mon torse.
- Faut qu'on aille voir Crocus.
- Ouais, mon épaule et ton bras pissent le sang.
On ricane tous les deux pendant que je la serre à tendresse. Ses paupières sont fermées m'exprimant sa fatigue. Je lève la tête regardant le ciel qui semble de la même couleur que ses cheveux.
C'est vrai que c'est beau, mais pas aussi beau et agréable à regarder que la femme dans mes bras. La sensation de son souffle sur ma clavicule est très agréable, je pourrais rester comme ça toute ma vie. Elle, moi, seul sur le pont observant le ciel. Son odeur venant me chatouiller les narines, sa poitrine écrasée contre mon torse, ses mains sur mes abdos. Même la douleur est oubliée, je sais que je pourrais la supporter à tout jamais si elle est dans mes bras.
Je sens sa main glisser dans la mienne, dans ma main gauche. Un sourire se dessine sur mes lèvres.
J'aimerais rester là toute la nuit, toute la nuit avec cette femme dans mes bras portant mon chapeau de paille.

🔅⚜️♾♾♾♾♾⚜️🔅

Hey ! Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plue ! Oui je suis en retard ! Très en retard je sais ! Mais j'étais trop occuper avec mes cours ! Le lycée enfin voilà quoi ! J'ai pas eu le temps de le corriger et de faire la présentation. Mais maintenant que je l'ai faite je vais essayer de réorientée un rythme normal !