WHY ME...

Chapitre 89

Le lendemain matin, je vais retrouver Tom dans la cuisine. Une odeur délicieuse de pancakes envahit la pièce. Je viens me coller à lui, ma joue contre son dos.

- Bien dormi ? je demande avec ma voix à peine réveillée.

- À merveille . Tu as faim ?

- Je meurs de faim.

- Vas t'asseoir, je t'apporte ça tout de suite .

J'embrasse son dos et je pars m'asseoir à table.

Je n'en reviens toujours pas. Je vais pouvoir repartir avec lui en tournage. Se sont des moments précieux que je chéris quand nous travaillons ensemble. Le cinéma à créer une alchimie unique entre nous, c'est se qui nous a réuni.

Tom arrive avec une assiette rempli de pancake. Ils ont une drôle de tête : ils sont tous plats et un peu trop cuit. Mais bon, je ne vais pas juger avant d'avoir goûté. Il dépose l'assiette devant moi et me tend des couverts ainsi que du sirop d'érable. Je m'en prépare un et je mords dedans.

Après quelques secondes, je remarque un goût amer. C'est immangeable. Je repose le pancake dans l'assiette et j'essaie de ne pas recracher pour ne pas vexer Tom.

- Quoi ? Ce n'est pas bon ? il me demande en haussant les sourcils.

J'avale difficilement avant de lui répondre.

- Euh ... dis-moi, tu as mis quoi dans la pâte ?

Il semble réfléchir.

- Je ne sais pas, j'ai suivis la recette de Sam. Comme d'habitude . Ils ne sont pas bons ?

Je me pince les lèvres en agitant timidement la tête négativement.

Il se lève et saisit l'assiette avant de la vider dans la poubelle. J'aurais voulu lui dire que ce n'étais pas si mal, que j'appréciais l'intention et que c'était très mignon mais il me coupe la parole.

- Va t'habiller , on sort prendre le brunch en ville.

Et il disparait dans le couloir.

~

- Où est-ce que tu m'emmènes ? je demande en attachant ma ceinture de sécurité.

Tom insert la clé dans le contact et démarre la voiture.

- Dans un super salon de thé. J'y allais souvent avec ma famille quand on était petit.

J'acquiesce silencieusement avec un grand sourire. J'aime l'idée que Tom m'emmène dans des endroits qui lui sont chers, des endroits où il a vécu son enfance.

Nous roulons pendant une bonne vingtaines de minutes avant que Tom ne se gare dans une jolie petite rue. Quand je sors de la voiture, je m'attendais à entendre les bruits sourds de la circulation mais non : le chant des oiseaux raisonnent.

- Se n'est pas dans le centre ? je demande alors que je resserre mon manteau autour de moi.

Même si nous sommes en plein hivers, l'air frais reste agréable. De la fumée s'échappe de ma bouche quand je parle.

- Non, c'est au bout de la rue.

Il contourne la voiture pour s'approcher de moi. Il saisit ma main et m'attire contre lui.

- J'espère que tu as faim, me dit-il avant d'embrasser le haut de ma tête.

- Tu es bizarre Holland, je fais en le dévisageant.