WHY ME...

Chapitre 41

5h30 sonne. Je grogne un coup avant de me lever pour aller déjeuner. Zoé dormait toujours quand je suis partie me laver et m'habiller. Quand je ressors, elle est assise dans la cuisine avec un chocolat chaud à la main. Ses yeux sont à peine ouvert. 

- Aller dépêches-toi. J'ai commandé le taxi pour dans 15 minutes, dis-je en tapant dans mes mains. 

- Aïe mes oreilles, râle-t-elle en fronçant les sourcils . 

- Zoé je veux absolument que tu sois prête dans 10 minutes. 

- Mais oui, je serai prête. 

Je roule des yeux avant de retourner dans ma chambre pour prendre ma valise et vérifier que je n'ai rien oublié. 

Les 15 minutes se sont écoulées et Zoé est toujours enfermée dans la salle de bain. Je peste avant d'aller toquer à la porte. 

- Zoé, tu es prêtes ? 

- Oui, oui, je mets un peu de mascara et je suis là. 

- OK, mais dépêche sinon le taxi va partir sans nous. 

- D'accord mais au pire tu descends charger les valises et moi je te rejoins dans 2 minutes. 

J'accepte sa proposition et je retourne près des valises qui m'attendaient dans l'entrée. Je les prend difficilement avant de sortir de la chambre. 

Je fais en sorte de descendre rapidement pour ne pas louper mon taxi. Sur le trottoir je vois une voiture s'avancer vers moi. La vitre teintée se baisse lentement. Je me penche vers la vitre pour faire face au chauffeur. Mes yeux s'écarquillent et ma bouche s'entre-ouvre. 

- Vous vous rendez bien à l'aéroport mademoiselle ? 

- Tom ? 

Il se met à rire alors que moi je ne comprend toujours pas la situation. 

- Aller monte ! dit-il en m'invitant d'un geste de la main. 

- Certainement pas et de toute façon j'attend Zoé et j'ai commandé un taxi, dis-je en faisant un pas en arrière pour m'éloigner de la voiture. 

- Mais c'est moi ton taxi. 

- Tu racontes n'importe quoi, rétorquai-je en haussent les sourcils. 

Tom coupe le moteur et sors de la voiture. Il se précipite vers moi en contournant sa voiture pour attraper ma valise qui m'échappe des mains. Il part en courant vers le coffre qu'il ouvre pour y jeter ma valise. Je me mets à le poursuivre et à tenter d'ouvre le coffre mais il a fermé sa voiture. 

- Tom ! râlai-je. 

Il a un sourire mesquin au creux des lèvres. 

- Allez Tom, c'est plus drôle, je vais louper mon avion et mes vacances seront fichus à cause de toi. 

- Je te propose un truc. Si tu réussis à attraper les clefs je te laisse tranquille et je te rend ta valise mais si tu ne les attrape pas, je pars avec toi à Washington. 

- Facile, dis-je en haussant les épaules. 

Il sort les clefs de sa porte et lève son bras en l'air. Il agite frénétiquement les clefs du bout des doigts. 

- C'est pas du jeu ! 

- J'ai jamais donné les règles, rit-il. 

- Mais je ne vais jamais y arriver, tu fais deux tête de plus que moi.