WHY ME...

Chapitre 17

A l'entente de cette phrase mes muscles m'ont complètement lâché. Je me suis effondrée dans la canapé qui se trouvait derrière moi. Ma main tremble, mes yeux son brumeux et mon rythme cardiaque devient irrégulier. Une boule c'est formée au niveau de ma gorge m'empêchant de prononcer des syllabes.

- Mademoiselle Davies ?

- ...

- Mademoiselle, ne vous inquiétez pas. Elle a été admise au service et elle est toujours en vie. Seulement elle reste instable pour l'instant. Si vous pouviez passer au service pour la voir et avoir plus d'informations, nous vous attendons.

- Je ... c'est que je ne suis pas chez moi actuellement, dis-je en tâchant d'aligner des mots difficilement .

- Plutôt vous arriverez mieux se sera. Je dois vous laissez. Au revoir mademoiselle Davies.

Et puis plus rien. Je laisse tomber mes bras sur le canapé et penche ma tête en arrière sur le dossier. Les petite gouttes de la fine pluie viennent s'écraser sur mon visage. Elles ruissellent le long de mes joues, glissent contre mon cou et se faufilent en dessous de mon tee-shirt. Je ferme les yeux. Mes larmes se confondent avec celles de la pluie. Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Depuis combien de temps est-elle à l'hôpital ? Et si je ne l'a revoyait plus ?

Aucune réponse ne peut venir satisfaire mes questions. Je ne comprend rien, j'ai la tête qui tourne, j'ai mal au ventre, j'ai du mal à respirer. Je suis en train de faire une crise de panique. Je n'ai pas la force de ma lever pour rentrer alors je reste là, sous cette pluie glaciale qui me fouette le visage.

J'ignore depuis combien de temps je suis dehors mais je m'en fiche. Plus rien ne compte a part moi et mon angoisse . Mais c'est alors que des mains chaudes viennent se poser sur mes joues. Je garde les yeux fermés. Je ne veux plus les ouvrir comme pour stopper le temps car je ne veux pas affronter la réalité. Elle devenue trop dure . Je distingue des voix lointaine m'appelant :

- Alex ......... Alex ...... Alex .... Alex !

Je réouvre mes yeux d'un seul coup pour sortir de se mauvais rêve. Le visage de Tom inquiet avec ses boucles humides tombantes sur son front me fait face. Je sens son souffle chaud sur mon visage. Il s'empresse de m'embrasser. Je ne répond pas à son baiser. Je suis complètement déboussolée.

- Tu m'as fais peur, chuchote-t-il contre mes lèvres.

- Je rentre à Washington se soir.

Il s'écarte de moi confus. Ses mains toujours sur mes joues, il essuie les goutte d'eau à l'aide de son pouce.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Je ... j'ai pas envie d'en parler mais je dois rentrer au plus tôt.

- Mais Alex tu ne peux pas t'en aller comme ça, me dit-il d'une voix qui me déchire le coeur.

- S'il te plaît Tom ne complique pas les choses.

Je me lève à contre coeur pour retourner à la maison et aller préparer mes affaires. Mais je suis vite rattraper par la patrouille. Sa main agrippe violemment mon poignet.

- Donc c'est tout ? Tu t'en vas s'en rien dire ? Tu me laisses comme ça ? Seul ?

- Tom je t'ai dis que je ne voulais pas en parler et c'est pas la fin du monde.

- Je viens avec toi !

Je retire mon poignet de son emprise.

- Quoi ?! Non je ne te laisserai pas faire Tom ! Je rentre toute seule un point c'est tout !