Chapitre 35

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*Point de vue Tom*

Je coupe le moteur de ma voiture mais je laisse les phares allumés. Je sors du véhicule et regarde autour de moi. Je remarque au loin une petite cabane légèrement éclairée de l'intérieur. Je me dirige prudemment dans sa direction quand un homme en sort. Il est éclairé à la lueur d'une bougie. Je n'arrive pas à distinguer sa carrure. Je contracte ma mâchoire et je serre les poings. L'homme s'avance vers moi. 

- Monsieur Tom Holland, nous n'attendions plus que vous, dit il en ouvrant les bras. 

- Qui êtes vous ? 

- Je suis John Robert, je suis journaliste . 

- Où est-elle ? dis-je en essayant de garder mon calme. 

- Je vous la rendrais intacte, ne vous inquiétez pas. Mais pour cela vous devez répondre à quelques unes de mes questions. 

Je laisse échapper un rire. 

- Vous n'êtes pas journaliste, vous êtes le paparazzi dont tout le monde parle et dont tout le monde veut la mort. 

- Bon j'avoue que le mot "journaliste" n'était pas vraiment approprié mais je me suis dis que ça passerai enfin bon. Vous êtes près pour ma question ? 

- Et si je refuse de répondre ? 

- Vous aller y répondre, ne vous inquiétez pas. Alors pour revoir votre chez petite Alex adorée vous devez avouer et me fournir une preuve comme quoi vous êtes bien sortis ensemble et que vous l'avez largué comme une pauvre petite merde à l'aéroport. 

Je passe mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux. Comment pouvait-il savoir ça ? Nous n'en avons jamais parlé avec Alex. 

- Et oui, je savais que vous alliez être désorienté. Disons que larguer une personne comme l'avez fait peut abîmer votre image voir même ruiner votre carrière.  

- Mais je m'en fou de mon image ! Vous allez juste me dire où elle est et nous repartirons comme si de rien n'était. 

- C'est pour ça que vous devez répondre à ma question. 

*Point de vue Alex*

J'entend la voix des deux hommes au loin mais je ne peux distinguer leur parole. J'essaie de crier mais je sais très bien que j'épuise mes forces pour rien. Je remarque au loin une scie. Si j'arrive à m'en approcher je pourrais surement scier la corde qui retient prisonnière mes mains. Je commence à sauter sur ma chaise en même temps que d'avancer. J'essaie de ne pas faire trop de bruit pour ne pas attirer l'attention. Lorsque j'arrive à la hauteur de la scie je fais tourner la chaise pour me trouver dos à l'outil. J'approche mes mains de la lame et je commence à les frotter. Je sens petit à petit que la corde commence à s'effilocher et quelques instants plus tard elle cède. Je me relève et retire vivement le scotch de ma bouche. Je prend une grande inspiration pour remettre de l'air dans mes poumons malgré qu'il soit poussiéreux. Mes genoux me font mal. Je me baisse pour les regarder mais je ne vois rien à cause du noir. J'ai surement du me faire mal quand il m'a sortie de la voiture. 

Je m'approche de la fenêtre et je vois Tom en face de mon kidnappeur . J'essaie de lui faire des signes mais il ne me voit pas. Je saisis une poêle et je m'avance vers la porte. Je l'ouvre doucement pour ne pas faire de bruit. Quand je suis entièrement dehors je regarde vers le groupe des deux hommes. L'homme ne m'a pas vu mais Tom si. Je lui fait signe de m'ignorer et de continuer à discuter comme si de rien n'était. J'avance à pas de loup et lorsque je suis derrière l'homme je brandis la poêle et je l'assomme d'un gros coup sur le crâne. Il tombe dans un grand crie de douleur à mes pieds. Je suis choquée. Je laisse tomber la poêle par terre, j'ai les mains qui tremblent et des petites gouttes de sueurs perlent sur le haut de mon front. 

WHY ME...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant