Chapitre 81 : Penser a ceux qu'on a perdu !

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Ellipse du trajet

PDV Jess.

Je viens de me garer devant la maison, mais entre-temps Alicia a fini par s’endormir durant le trajet, elle doit sûrement être fatiguée. En même temps c’était une journée un peu remplie. Et en plus il est 21 h 43, c’est normal qu’elle finisse par s’endormir.

Je sors de la voiture, je fais le tour côté passager j’ouvre la porte, et détache la ceinture d’Alicia en évitant de la réveiller. Une fois cela fait je la soulève en fessant attention à ce que sa tête ne frappe pas sur le haut de voiture. Une fois que je l’ai totalement sortie de la voiture elle me tient instinctivement le t-shirt, je souris et ferme la porte avec le pied je verrouille la voiture avec la clé. Je fais comme je peux puis je me dirige vers la maison en essayant d’ouvrir la porte d’entrée comme je peux, je rentre à la maison je ferme derrière moi, et je montre dans ma chambre. Une fois dans celle-ci j’allume la lumière et je vais allonger Alicia sur le lit, j’essaye de me redresser mais elle me tient toujours le t-shirt.

Moi : T’inquiète je suis là ma belle je ne bouge. Dis-je en lui enlevant doucement sa main.

Puis je lui retire ses chaussures et les laisse devant la porte ensuite je vais dans le dressing, j’enlève mes vêtements et je mets seulement un short puis je prends un large t-shirt pour Alicia. Je le pose sur le lit et je vais retirer ses vêtements, en commençant par le bas puis je lui enlevant le t-shirt mais elle grogne.

Alicia : Non… Laisse-moi dormir.

Moi : Aller il faut que tu te changes. Dis-je en lui retirant le t-shirt.

Aussitôt fais qu’elle me tourne le dos, je souris mais je ne peux pas m’empêcher de la regarder elle est tellement magnifique et sexy que je n’arrive pas à détacher mes yeux de son corps mais je finis par me ressaisir, je prends le t-shirt que j’ai sorti pour elle j’essaie de lui mettre mais peine perdue.

Moi : Ne viens pas te plaindre que tu as froid après. Dis-je sans attendre de réponses, car je sais qu’elle ne va pas me répondre.

Je laisse le t-shirt sur le côté car dans la nuit elle pourrait se lever pour le mettre. Je me la couette sur elle avant d’allumer la lampe de chevet et aller éteindre la lumière principale, je fais le tour et de m’allonger aussi en me couvrant avec la couette, puis j’éteins la lampe de chevet, puis à peine quelques secondes, Alicia viens se coller dos à moi alors je passe ma main sur son ventre bien rond et me rapproche d’elle en mettant ma tête sur sa nuque.

Si on n’avait dit qu’un jour j’aurais droit à tous ça jamais je ne l’aurais moi qui avais fait une croix sur l’amour. Aujourd’hui je le découvre sur une autre forme qui me rend heureuse, c’est là où je rends vraiment compte ce que c’est que le véritable amour, j’ai vraiment de la chance. Maintenant rien que de pensées à demain j’ai des papillons dans le ventre car c’est une grande étape et je remercie de tout mon cœur mon père, qui m’a fait cet immense cadeau qui aujourd’hui compte vraiment beaucoup pour moi, en espérant le rendre fier de se que je prévois de faire avec car pour lui je suis sur est certain que cela lui tenait vraiment à cœur.

À part ça, il me manque tellement, j’aurais aimé vivre ce bonheur en sachant qu’il est là avec moi qui me soutien et qu’il soit fier de moi, de la femme que je suis et de se que j’ai entrepris jusqu’à maintenant.

Alicia : Babe ça va ? Me demande-t-elle avec une voix endormie.

Moi : Oui ça va rendort toi !

Alicia : Je sens ma nuque un peu mouillée. Tu pleures ?

Aussitôt qu’elle termine sa phrase que j’apporte ma main sur mon visage et elle a raison mais je me suis même pas rendu compte que j’étais en train de pleurer.

Moi : Non, non t’inquiète ce n’est rien.

Mais s’est sans compte sur elle qui se met à bouger elle allume la lampe de chevet et se retourne pour me regarder.

Alicia : Qu’est-ce qui se passe mon cœur pourquoi tu pleures ? Me demande-t-elle en mettant sa main sur mon visage.

Moi : Je ne pleure pas amour

Alicia : Ce n’est pas ce que je vois, qu’est-ce qui ce passe babe tu sais tu peux tout me dire ? Rétorque-t-elle sans me quitter des yeux.

Moi : Je repensais juste à mon père et à quel point il me manque tellement.

Alicia : Oh babe je comprends, tu n’as pas à te cacher pour ça. Tu sais c’est normal que tu penses à lui et que tu ressentes se manque, ça doit pas être facile.

Moi : Ouii mais je n’ai pas à pleurer. Dis-je en essuyant mes larmes.

Alicia : Cherie s’il te plaît, pas de ça avec moi, tu sais toi le droit de pleurer de dire ce que tu ressens, tu n’es pas une machine.

Moi : Désolé, c’est juste que je n’ai pas l’habitude de parler de mon père à qui que ce soit.

Alicia : J’avais remarqué, même à moi tu m’as jamais vraiment parlé de lui.

Moi : Parce qu’a chaque fois ça me fait pleurer.

Alicia : Est si pour une fois tu te laisses aller, dis-moi ce que tu ressens, je suis là pour toi. Dit-elle en me regardant est ce regard est très différent.

Ça se voit qu’elle me comprend, que je peux lui parler sans aucune appréhension.

Moi : Il me manque, mon père me manque tellement, même si ça fait 15 ans maintenant qu’il n’est plus là, mais il me manque toujours autant. C’était un grand homme qui inspirait la confiance, la joie de vivre. Dès mon jeune âge il m’a transmis des vraies valeurs, qui m’ont toujours tenue sur le droit chemin. C’est grâce à lui si j’en suis là maintenant et je peux même dire que je lui dois tout. Il était tout pour moi, mon repère, mon meilleur ami, mon confident, mon tout. Il aimait tout faire avec moi peu importe ce que c’était et peu importe la tâche que c’était j’étais heureuse car c’était avec lui que je la fessais. Mais il est mort alors que je n’avais que 7 ans. La douleur que j’ai ressentie lorsque j’ai appris sa mort je crois qu’elle ne me quittera jamais. Car j’ai perdu le seul homme qui comptait vraiment à mes yeux, c’était une personne en or et je suis sûr que tu l’aurais aimé. Aujourd’hui je pense au cadeau, ou plutôt l’héritage qu’il m’a laissé, j’aimerais tellement qu’il soit là est qu’il voit à quel point ça me remplit de joie et de bonheur. Je me rends compte que même si j’étais petite, que je ne savais pas encore les choses de la vie, mon père lui pensait déjà à mon futur et à mon bien-être, j’espère l’avoir rendu fière de moi et tout ce que j’ai fait. J’espère aussi ne pas le décevoir. Terminais-je les larmes coulent le long de mes joues
C’est la première fois que je parle de mon père à quelqu’un est cela me fait beaucoup de bien et me soulage d’un poids. Je suis contente que cette personne soit Alicia. Qui a les larmes aux yeux aussi elle est tellement sensible.

Alicia : Je suis fière de toi. Je suis sur et certain que ton père aussi est fière de toi de la ou il est. Il doit sûrement te regarder avec le sourire aux lèvres de voir quelle femme incroyable tu es devenue et tout ce que tu as accompli. Tu es devenue une femme incroyable n’en doute jamais. Et c’est normal ce manque que tu ressens, tu l’aimais ton père il faisait partie de toi alors si tu as envie de te lâcher un peu n’hésite pas j’aurais toujours une épaule pour toi si tu veux pleurer.

Moi : Je t’aime tu le sais ça. Dis-je toucher par ces mots.

Alicia : Ouii je sais je suis irrésistible. Dit-elle pour changer un peu l’ambiance et pour me taquiner Ce qui me fait souris avant de s’approcher de moi et de m’embrasser… Je t’aime aussi !

Moi : Je sais je suis irrésistible et mon charme est inégalable.

Alicia : Il faut toujours que tu en rajoutes une couche. Dit-elle avec le sourire et en levant les yeux au ciel.

Je lui fais un bisou sur le front avant de venir nicher ma tête dans mon cou près de sa poitrine et de la serrer contre moi.

Moi : Merci de m’avoir écouté.

Alicia : C’est normal ! Je suis là pour toi comme toi tu étaies la pour moi.

Moi : On va devenir une famille.

Alicia : Ouii bientôt toi, moi et notre petit bébé !

À la fin de sa phrase je relève ma tête est la regarde, c’est la première fois qu’elle dit que c’est le nôtre, j’ai un immense plaisir qui m’envahit rien que d’entendre ça.

Moi : Le nôtre ?

Alicia : Ouii le nôtre, bien sûr si tu veux que ça soit ton bébé aussi ?

Moi : Bien sûr que c’est ce que je veux. Ce bébé le considère déjà comme le mien soit en sûr et certain amour.

Alicia : Je suis très contente de te l’entendre dire, je me disais que tu aurais peut-être des réticences sachant qui est le père. Dit-elle un peu triste.

Moi : Non pas du tout, j’en ai pas, peu importe son géniteur pour moi ce mec n’existe plus

Alicia : Merci !

Moi : Tu n’as pas à me remercie car dès le départ quand on s’est mis en couple je t’ai dit que j’accepte toutes les responsabilités qui vont avec et ça ne changera jamais.

Alicia : Je sais et tu n’as pas cessé de me le prouver.

Moi : Donc voilà il n’y a pas à s’en faire

Alicia : Ouii, dit-elle avant de m’embrasser je réponds à son baiser à bout de souffle on se sépare.

Moi : J’ai hâte d’être à demain.

Alicia : Je sais c’est la énième fois que tu me le répètes.

Moi : On partira tôt le matin alors ? Dis-je en sachant très bien qu’elle ne va pas être d’accord.

Alicia : Non, non j’ai besoin de ma grasse matinée.

Moi : D’accord ça sera comme tu voudras. Dis-je en replaçant ma tête la ou elle était au creux de son cou avant de fermer les yeux… Je t’aime.

Alicia : Je t’aime aussi.

Est, c’est sur ses dernières paroles qu’on finit par s’endormir totalement épanouie.

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Vivre malgré toutWhere stories live. Discover now