Vivre malgré tout

Chapitre 31 : À la recherches de preuve !

J'en n'est pas vraiment envie mais je le fais car je sais qu'il ne me lâchera pas.

Moi : Merci.

Mon père : Je t'en prie.

Je commence à manger la pomme et mon père me regarde, avec un petit air de soulagement de me voir manger.

Mon père : Si tu veux que je te ramène de la nourriture plus solide dit le moi.

Moi : Ça va pour l'instant, je n'ai pas vraiment faim.

Mon père : D'accord.

Il me tenant la main je lui donne ce qui reste de la pomme, que je n'ai pas mangée et la boîte de juste vide il se lève et le met à la poubelle, puis revient savoir à côté de moi.

Mon père : Tu veux que je reste avec toi un peu ?

Moi : Non c'est bon, ça ira.

Mon père : Est si moi je veux rester avec toi ? Je le regarde est il me semble très sérieux.

Moi : Tu peux si tu veux.

Mon père : D'accord, je vais rester là alors ! Dit-il en s'installant correctement dans le lit.

Moi : C'est ta façon à toi de me surveiller ?

Mon père : Non pas du tout, je veux que tu saches que je suis là pour toi. Rétorque-t-il sincèrement.

Je le regarde mais ne le réponds pas, et je m'allonge correctement.

Je ne sais pas trop quoi dire ni quoi penser de cette situation, c'est la première fois que je le vois comme ça. Il est très sincère, et très attentionné en espérant, mais chez lui tout est temporaire.

Mon père : Tu entendais les gens parlés quand était dans le coma ? Demande-t-il subitement.

Moi : Non pas vraiment, j'entendais très peu.

Mon père : Je comprends, alors qu'est-ce qui as fait que tu te sois réveillée ?

Moi : Je ne sais pas trop je ne suis pas médecin, je crois que j'ai reconnu la voit de Jessica, c'est la dernière personne que j'ai vue et entendu avant de perdre connaissance, je pense que l'entendre m'a aidé à me réveiller.

Mon père : C'est une bonne chose, depuis que tu as été admis à l'hôpital, elle venait te voir tous les jours mais elle n'est jamais rentrée dans ta chambre, elle te regardait toujours de loin à l'extérieur de la chambre.

Moi : Pourquoi ?

Mon père : Je ne sais pas, je ne lui ai jamais posé la question.

Moi : Comment ça se fait que le jour ou je me suis réveillée elle était dans ma chambre alors ?

Mon père : Je ne sais pas, elle seule peut y répondre.

Moi : D'accord mais pourquoi elle venait me rendre visite tous les jours ?

Mon père : Je ne sais pas non plus peut-être qu'elle s'inquiète pour toi, c'est une fille très gentille, et très polie.

Moi : Je n'en doute pas.

Mon père : D'ailleurs ta petite sœur l'aime beaucoup.

Moi : C'est vrai ? Demandai-je étonné.

Mon père : Oui, et ta mère aussi l'apprécient beaucoup.