Chapitre 40 : Un Acte désespéré !

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Ellipse du trajet

Je suis arrivée à l’hôpital, on n’a donné le numéro de chambre d’Alicia est je suis littéralement en train de courir dans les couloirs pour aller vers sa chambre. Je suis presque arrivée et je vois les parents d’Alicia il y a aussi claire et je vais directement vers eux.

Moi : Elle est où Alicia. Dis-je sans attendre je pense qu’il faudrait que je me calme.

Victoria : Sa chambre c’est celle-là ! Rétorque-t-elle en me la montrant du doigt.

Moi : Je peux y aller ?

Victoria : Oui elle ne veut voir que toi !

Moi : D’accord. Dis-je en me dirigeant vers la porte.

Je l’ouvre est rentré à l’intérieur puis je referme derrière moi, je vois Alicia allongée sur le lit d’hôpital. Plus j’avance plus ce que je vois ne me plaît pas elle a un bandage autour du poignet gauche, ne me dites pas que c’est ce que je pense. Une fois à côté de son lit je remarque qu’elle a les yeux fermés puis elle les ouvre en sentant ma présence.

Moi : Hey… ! Dis-je en m’asseyant sur son lit, elle se redresse et vient toute suite se mettre mes bras en pleurant et elle met ça tête dans mon cou.

Moi : Ça va aller je suis la maintenant. Dis-je en lui caressant le dos… Pleure si tu en n’a envie.

Alicia : Je suis tellement désolé.

Moi : Ne le sois pas. Essais de te calmer puis on va en parler d’accord.

Elle hoche la tête est je la serre plus dans mes bras. Ça me brise le cœur de savoir qu’elle est arriver à un point, ou elle veut mettre fin à ses jours.

Après plusieurs minutes elle se calma, mais elle est toujours dans mes bras, puis petit à petit je la sens relève sa tête. Je desserre mon étreinte pour pouvoir la regarder et elle lève les yeux pour me regarder.

Moi : Ça va mieux maintenant.

Alicia : Oui !

Moi : Tu peux me dire ce qui s’est passé ? Demandai-je en le tenant les mains… Pourquoi tu t’es fait ça ?

Alicia : C’est, c’est parce que j’en pouvais tellement plus, et que je voulais me libérer de tout ça, c’était le seul moyen d'y arriver.

Moi : Ce n’est pas un moyen de te libérer, tu aurais dû m’appeler on aurait trouvé une solution, mais vouloir mettre fin à ses jours c’est loin d’être une bonne idée.

Alicia : J’ai fait que te repousser cette dernière semaine, je me suis dit que tu n’allais peut-être pas me répondre, et puis en fessant ça sur le moment je n’ai pas réfléchi je me suis enfin sentie libérée de tout. Dit-elle les larmes yeux.

Moi : Tu sais que j'aurais répondu peu importe le moment, malgré le fait que tu n’as pas répondu ces derniers jours. Mais il ne faut pas faire ce genre de chose, car tu te fais plus de mal que de bien. Même si sur le moment tu t’es sentie libérée. Si tu as envie d’extérioriser parle moi ou parles à tes parents et Si tu as envie de pleurer, de crier, de tout casser fait le, mais ne pense plus jamais à mettre fin à tes jours ce n’est pas solution.

Alicia : Je suis arrivée à une période, ou je m’en peux vraiment plus, ou je n’arrive plus à porter ce poids au fond de moi. L’anxiété et le mal-être quotidien me nouaient l’estomac, au point que je n’arrivais pas à manger convenablement. Je n’en pouvais plus de faire semblant que t’aller bien alors qu’on fond de moi je souffrais, et plus les jours passés plus je sombrais de plus en plus. J’ai l’impression que je vis pour revivre la même chose en boucle dans ma tête, c’est tellement constant que j’ai l’impression que c’est réel, Je n’arrive pas à apprécier quoi que ce soit autour de moi. Bien que mes parents fassent tout pour me remonter le moral, mais rien ne marche et je me suis totalement laissée aller car mon cerveau avait comme arrêté de fonctionner par moments, et très souvent j’avais le sentiment d’être vide, comme morte de l’intérieur. Il n’y avait aucun sentiment positif en moi, auquel je pouvais m’accrocher, je n’arrivais pas à contrôler ça. J’ai essayé de me convaincre que ça n’est jamais arrivé, que c’était juste un cauchemar, que ça n’était pas réel. C’est pour cela que je n’ai jamais vraiment mis de mot sur ce qu’il m’a fait, sur ce donc j’étais victime et me dire… Me dire que ce salaud m’a violée, admette ce viol. Je n’ai jamais puis prononcer ce mot-là car je n’avais pas envie de réaliser et de comprendre que ça m’était arrivé. Je ne voulais pas faire face à cela.
Mais la réalité me rattraper et je me retrouvais désarmée et paniquée, à chaque fois. Alors je me suis dit, " fais-le et tout sera fini, juste une coupure et plus de douleur". Car je n’arrivais plus à m’accrocher, Comment je pouvais m’accrocher alors que même dans mon sommeil, je ne suis tranquille, le seul moment où je suis censé avoir du repos, et tout oublier s’est devenu mon pire cauchemar, une prison. À chaque fois que les images me revenaient ou bien j’y repensais je fais que survivre, et je n’y arrive plus. C’est pour cela que j’ai voulu...  que j’ai voulu que tout s’arrête, j’ai pris la lame et sans hésitation je me suis taillé, les veines. Termine-t-elle en pleurant

Enfin elle dit ce qu’elle ressent au fond d’elle, je suis sûr qu’elle sait fait souffrance pour tout me raconter.

Moi : Hé regarde ! Dis-je pour capter son attention car elle avait le visage baissé.

Moi : Tu sais, Tu es de loin la personne la plus courageuse, la plus forte que je connaisse, tu as su briser ce silence en parlant avec moi en me disant ce que tu ressens en me parlant de ce qui te tourmente. Tu peux être fière de toi car je sais que c’est difficile pour toi de tout me dire. Alors merci de me faire confiance. Sache que tu n’es pas toute seule je sais que la douleur que tu ressens est très forte, et que tu n’arrive plus à faire face à tout cela car ça t’épuise, tu n’as plus envie de te battre. Mais tu dois le faire, te battre et arrêter de survivre au lieu vivre, te révéler de tout ça, parce qu’avec tous ce que tu as vécu, tout ce qui t’est arrivé tu ne peux pas abandonner, pas maintenant ni Après. C’est un grand pas que tu fait, tu peux enfin mettre un mot sur ce qui t’est arrivé et c’est sûr que ça n’a pas dû être facile. Est maintenant plus que jamais et je ne te laisserai pas baisser les bras je suis là et je serais là avec toi car je tiens à toi et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider, on va tout faire pour que tu te sentes mieux, et je ne laisserai plus jamais quelqu’un te faire du mal. On va faire les choses étape par étape pour que tu t’en sortes d’accord ?

Alicia : Oui, merci. Dit-elle toujours les larmes aux yeux en venant dans mes bras. Ne me laisse pas.

Moi : Je ne te laisserai pas, je serais toujours avec toi je te le promets. Lui dis-je sincèrement et je compte bien tenir ma promesse. Aujourd’hui elle a failli commettre l’irréparable est je ferais tout pour ne pas que ça recommence.

Elle fini par se calmer on se sépare, je lui essuie ses larmes, puis elle me regarde, et moi comme une idiote je la regarde intensément dans les yeux. Je ne sais pas pourquoi mais je m’y perds. Je me ressaisis sinon ça risque de devenir gênant, et je n’ai pas envie qu’elle soit mal à l’aise, il faut vraiment que j’arrête et que je me contrôle un peu plus.

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Vivre malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant