Chapitre 199 : Le seul et l'unique

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Cet exercice quotidien agaçait Wu, ainsi, il tenta d'y échapper, il s'allonga et fit mine de dormir.


« Je suis fatigué. »


Sans lui répondre, Chi Cheng le tira et le fit s'asseoir.


« Ça fait plus de vingt ans que je suis comme ça, je vais très bien. À quoi ça sert que je reconnaisse toutes les couleurs ? Ma vue est excellente ! » S'agaça Wu.


« Tu es incapable de différencier une fleur de sa feuille. À quoi bon te servent tes deux gros yeux ? »


« Je peux porter des lunettes pour corriger mon daltonisme ! Je pourrai distinguer le rouge du vert. »


L'expression sur le visage de Chi Cheng empira.


« Tu n'as pas intérêt à porter des lunettes ! Tes yeux sont magnifiques. Ils risquent de perdre leur beauté à cause des lunettes. »


Wu était prêt à se défendre, mais lorsqu'il entendit son amant le complimenter, il eut des papillons dans le ventre.


« D'accord, tu peux me masser, mais fais-le rapidement. »


Chi Cheng s'assit derrière lui, il plaça deux doigts sous ses yeux et le massa. Après le long massage, Chi Cheng lui présenta deux images.


« Est-ce que tu peux différencier ces deux couleurs ? »


Wu commençait à voir une légère différence entre les deux couleurs.


« Celle de gauche semble plus sombre. » Répondit Wu.


Chi Cheng était sceptique, il était persuadé que son amant répondait au hasard, alors il lui présenta deux nouvelles cartes ayant les mêmes couleurs que les précédentes.


« Et celles-ci ? Peux-tu les différencier ? »


« Je n'y arrive pas. » Répondit Wu, confus.


Chi Cheng commençait à s'inquiéter, il tira une nouvelle carte avec deux couleurs différentes.


« Et ici ? Est-ce que le haut est de la même couleur que le bas ? »


Wu fixa la carte un moment, mais il doutait.


« J'ai l'impression que le haut est différent du bas. »


Un sourire apparut finalement sur le visage du jeune maître... Après plus de six mois de traitement, Wu semblait enfin s'améliorer. Auparavant, il répétait que les cartes avaient toutes le même gris, aujourd'hui, bien qu'il les voit encore de cette couleur, il peut enfin détecter des différences entre deux cartes.


Lorsque Chi Cheng rangea les cartes dans le tiroir, il y trouva un briquet en forme de champignon. Il était neuf, le plastique autour le prouvait. C'était pour cela qu'il tolérait de se plier à cette règle sur son argent de poche, ainsi, il savait qu'il occupait constamment les pensées de son partenaire.


Chi Cheng lui posa tout de même la question.


« Qu'est-ce que c'est ? »


« Un briquet. » Répondit Wu.


« En forme de pénis ? »


Wu fixa le petit champignon un moment avant de comprendre son amant.


« Putain ! Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? C'est un petit champignon ! »


« Il ressemble à un pénis sous tous les angles. » Moqua Chi Cheng.


« Tout ressemble à un pénis à tes yeux ! » Se plaignit Wu.


Chi Cheng plaça le briquet au-dessus des œufs en bois, la taille de l'objet convenait parfaitement.


« Enfin au complet. »

Au départ, Wu était agacé par ses conclusions, mais lorsqu'il vit son partenaire placer le briquet sur les œufs, il se mit à rire.

Chi Cheng s'amusa avec le briquet et continua à taquiner son petit-ami.

« J'ai envie de l'enfoncer dans ton cul et de tout brûler. »

L'alcool commençait à faire son effet et Wu répondit d'un ton espiègle.

« Si tu fais ça, on ne pourra plus baiser. »

Chi Cheng tira violemment Wu dans ses bras, sa voix rauque retentit dans les oreilles de son amant.

« Je ne te baiserai pas, je te dévorerai ! »

Wu rougit, il pencha légèrement la tête et le fixa très sensuellement.

À cet instant, le cœur de Chi Cheng se transforma en énorme boule de feu. Il devait se contenir afin que le feu ne le dévore pas, contrôler les flammes.

Lorsque Wu vit la réaction de son partenaire, taquin, il mit ses pieds près de son visage.

« Retire tes pieds ! » Ordonna Chi Cheng.

L'alcool rendait Wu plus courageux, il osait se rebeller surtout lorsque son amant souhaitait un comportement irréprochable de sa part. Il continua d'approcher ses pieds de son visage jusqu'à ce qu'il finisse au pied du lit, mort de rire.

« Ça te fait marrer, hein ? » Demanda Chi Cheng d'un ton peu amical.

« Oui. » Hocha Wu.

« Je constate que tu es de très bonne humeur ce soir. »

« Je suis très heureux. » Sourit Wu.

Chi Cheng sourit, mais pas parce qu'il était heureux.

« Tu as fait écouter l'enregistrement à tout le monde, tu t'es vanté partout. Pas étonnant que tu sois aussi heureux ! »

Wu hochait continuellement la tête avant de réaliser ce que le jeune maître venait de dire. Lentement, son sourire disparut et il frissonna. Lorsque son regard croisa celui de son partenaire, il eut l'air surpris.

« Comment le sais-tu ? » Marmonna Wu.

« Quelqu'un m'a tout dit. »

L'expression sur le visage de Wu était particulièrement comique.

« Vraiment ? » Rit-il gêné.

Puis il tenta de s'enfuir, mais Chi Cheng l'attrapa par le pied.

« Il semblerait que dès que ta bouche n'est pas pleine, tu es incapable de la contrôler. »

Wu se mit à crier, mais Chi Cheng y fit entrer sa verge.

Tout humain trouve déjà très difficile de maintenir sa bouche grande ouverte pendant un long moment. Dans le cas de Wu, cela s'avérait bien plus délicat, car non seulement le pénis de son amant était énorme, mais il pouvait rester en érection très longtemps, de plus il ne cessait de s'élargir.

Ainsi, Wu débuta sa performance digne d'un César.

Il fronça les sourcils, ses paupières complètement plissées, son regard fixé sur un point, on y décelait douleur et agonie. Il émettait des sons étouffés en rythme avec les coups de hanches du jeune maître, créant une triste mélodie.

Mais Chi Cheng appréciait l'expression sur son visage, il plaça ses paumes contre l'arrière de sa tête et s'enfonça davantage dans l'orifice.

Wu cessa de jouer la comédie.

Après la fellation, Wu finit en larmes et une pensée hanta son esprit. La confiance que l'on porte à un ami ne se mesure pas à l'intensité de l'amitié, mais plutôt si cet ami est capable de garder un secret ou non.

Chi Cheng prit le menton de Wu et lui demanda.

« Est-ce que le pénis de ton mari est gros ? »

Wu était bombardé de questions et l'alcool n'aidait en rien, donc il ne répondait pas assez rapidement pour son amant.

Quel mari ? Le mari de qui ?

« Je t'ai posé une question. » Dit Chi Cheng plaçant sa verge devant son visage. « Est-ce suffisamment gros ? »

Wu lui donna la réponse parfaite.

« Il est unique ! »

Chi Cheng rit puis il l'enlaça et l'embrassa à plusieurs reprises.

« Es-tu comblé ? »

Wu hocha vivement la tête.

Chi Cheng mit son sexe dans la main de son amant et lui murmura à l'oreille.

« Alors qu'est-ce que je vais faire avec ça ? »

Tu es tout le temps excité ! Tu n'as aucune limite, une chance que tu sois homosexuel, car si tu étais hétérosexuel, tu aurais déjà une flopée d'enfants dans les quatre coins du monde ! Pensa secrètement Wu.

Le jeune maître caressa le cul de son partenaire avec son pied, il fit le tour de son anus avec son orteil.

« Cette bouche, est-elle aussi comblée ? »

Wu resta silencieux, son petit orifice n'avait reçu aucune attention, il était évident qu'il n'était pas comblé.

« Je vais être généreux et te laisser te racheter. Si tu aides Guo à mettre ton maître le plus vite possible dans son lit alors je te ferai l'amour. »

Wu hocha la tête, il désirait lui aussi que son maître finisse rapidement dans les bras de leur ami.



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Très bonne semaine à tous, à bientôt !

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 18, 2021 ⏰

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Counter attack (Traduction française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant