Épisode 55 : A la maison

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Etant donnée qu'Eren et Mikasa étaient coincés aux cachots, j'avais accueillis les autres chez moi. J'étais assise sur mon lit à réfléchir aux derniers évènement. J'avais presque perdue mon neveu, Armin. Il aurait pu ne jamais rentrer, si Livaï avait choisi son major.
On toqua à la porte et je répondis un léger "entré". C'était Armin. Il s'installa à doucement à mes côtés et je le pris dans mes bras sans réfléchir une seconde de plus.

- Je ne sais pas ce que j'aurais fais si je t'avais perdu Armin. Tu es un véritable héro tu le sais ça ? Alors cesse de t'en vouloir de la sorte. Il me regardait les yeux écarquillé. Oui, ça ce voit Armin Arlet.

- Mais,

- Il n'y a pas de "mais". Si tu es en vie, c'est que tu serviras forcément pour le futur et puis si Eren et Mikasa venaient à te perdre, ils arrêteraient surement de se battre.

- Je suis un véritable monstre maintenant, je suis un titan.

- Eren aussi en ai un, et ça ne fait pas de lui un monstre et finalement, j'en suis plus qu'heureuse et tu sais pourquoi ?

- Non

- Parce que maintenant je suis presque sûre de ne perdre aucun de vous. Dis-je avec un grand sourire.

- Hm, merci. Souffla-t-il 

Un blanc s'installait et je me dirigeai vers ma petite bibliothèque, avant de prendre ce fameux livre qui parlait du monde extérieur.

- J'ai trouvé celui-ci dans la bibliothèque privée du château. Il était poussiéreux, je suis sûre que personne n'en a besoin là-bas. Dis-je avec un léger sourire en m'avançant vers lui. C'est pour toi.

Il me regardai les yeux illuminés et grands ouverts.

- pourquoi ? Souffla-t-il toujours surpris.

- Disons que c'est un cadeau pour avoir fait preuve de courage.

Je fis un compte à rebours dans ma tête pour le voir sauter dessus pour le lire mais il s'arrêta en chemin son regard soudainement assombri.

- Pourquoi tu ne nous a pas dit pour le caporal et toi ?

- Disons que c'est la première relation sérieuse que j'ai depuis longtemps et je ne voulais pas que ça vous gênes. Après tout, il est votre caporal.

- Je comprends, je dois t'avouer qu'on s'en doutait tous un peu. Mais j'aurais préféré que tu nous l'annonce avant. M'avoua-t-il.

- Oi, le repas est prêt. Nous dit Livaï au pant de la porte.

Nous nous levâmes en même temps et Armin me serra dans ses bras pour me remercier et se dirigea vers sa chambre pour ranger son nouveau livre. Tandis que j'attrapai le bras de Livaï.

- Tu vas bien ? Enfin je veux dire... Tu peux m'en parler si tu veux. Je sais qu'on en a pas eu trop le temps hier mais...

- Ca va. Dit-il en se dégageant de ma main avant de partir dans la salle à mangé sous mon regard hébété.

Lors du repas, tout se passa dans un silence mort. Conny ne faisait plus de blague comme avant, Armin ne nous parlait pas de la mer malgré son nouveau livre. Mais le pire pour moi n'était pas le silence des enfants et le silence habituel de Livaï. Non, le pire c'était celui d'Hansi Zoe. Ce rayon de soleil et devenu aussi sombre que la nuit. Je ne cherchai même pas à prendre la parole et mangeait sans bruit.

Il était enfin l'heure de dormir, j'entrai dans ma douche personnel et laissais l'eau coulé sur ma tête. Si je faisais dix pas en avant avec Livaï, quelque jours après j'en faisais vingt en arrière. Je soupirai sous l'eau, j'en avais marre. Je savais très bien que ça avait été difficile pour lui, mais j'avais besoin de sa présence.

- Tch, arrête de penser. Me dit la voix de Livaï en entrant dans la douche.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demandais-je surprise.

- Je me douche ça ce voit pas ?

- Hm. Dis-je tout en roulant des yeux. Ecoute Livaï, je

- Tait-toi. Dit-il en m'embrassant fougueusement

Il me porta et me plaqua contre le mur de la douche avant de s'attaquer violemment à mon cou. Il était devenu violent, comme s'il me transmettait toute ses émotions. Et je me maudissais d'aimer ça. Je le repoussais violemment et il m'interrogeait du regard.

- Tu ne compte toujours pas me parler je suppose. Je ne pense pas que le sois une réponse à mes questions. Dis-je sévèrement. On ne va pas coucher ensemble à chaque fois que quelque chose ne va pas ! M'exclamais-je énervé avant de quitter la douche et d'enrouler une serviette autour de moi pour me changer dans la chambre.

Nous n'étions peut-être pas marier mais j'estimais avoir le droit de savoir ce qui le hantait. Pour poser des questions, il était fort mais pour répondre... il n'y a plus personne. Livaï Ackerman allait me rendre folle.
Je m'endormi sans l'attendre plus longtemps, de toute manière ce n'est pas aujourd'hui qu'il ouvrirait la bouche.

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Prochain épisode : Parle moi !

Mon caporalWhere stories live. Discover now