Mon caporal

Episode 7 : Un nouveau travail

Le lendemain, je me retrouvai dans la rue à marcher pour trouver un travail. Je vis au loin des annonces mais je fonçai dans quelqu'un.

- Et bah dit donc, vous m'avez l'air pressé.

- Pardon, excusez-moi. Je n'ai pas fait attention.

Cette voix je la connaissais, mais où ? Lorsque je levai la tête je vis la femme qui m'avait conseillé lorsque nous venions d'arrivée à Rose.

- Vous ? Que faites-vous ici ?

- Oui, moi. Oh je faisais un petit tour dans ses murs, Rose est beaucoup mieux que Sina niveau habitant. Dit-elle avec un grand sourire.

- Vous vivez à Sina ? Dis-je surprise.

- Exactement. Me dit-elle Et moi qui pensais qu'elle venait de Maria comme moi, je mettais bien tromper. Comment vont vos enfants ? Et dites-moi, pour quelle raison étiez-vous aussi pressez ?

- Ils vont bien, enfin je crois. Ils ont rejoint larmée. Répondis-je. Je me rendais en face pour éplucher les annonces et trouver un travail.

- Oh ma chère, c'est déjà tout trouvé ! Dit-elle en tapant des mains joyeuses. J'ai entendu dire par mon mari, qu'on cherchait une secrétaire au palais. Vous feriez l'affaire, je suppose. Cela mettra d'accord tout le monde, j'en suis sûre. Dit-elle en m'embarquant dans un carrosse sans que je puisse dire quoi que ce soit. Votre travail se résumera juste à organiser les réunions, être le porte-parole du chef de l'armée, voir les journalistes et préparer le café. C'est très bien réénuméré évidemment.

- Mais je

- Vous m'avez dit que vous étiez barista à l'époque servir un café ce n'est trois fois rien et puis vous avez élevé trois enfants toute seule. Gérer tout le reste ce n'est rien à côté. Dit-elle en levant la main droite. Parole de mère.

- Je veux bien vous croire, mais généralement les personnes qu'ils recrutent font partit de l'armée donc pourquoi me prendre moi ?

- Mais parce que vous êtes jeune et belle voyons ! Dit-elle sûre d'elle, ce qui m'inquiétait encore plus.

Une fois arrivé, elle m'emmena dans un bureau ou un homme barbu et imposant était. Elle le salua et me présenta en disant que je serai parfaite pour le travail, sans que je puisse dire quoi que ce soit. Puis le général Zackley demanda à mon amie de sortir.

- Etes-vous sûre de pouvoir gérer tout ça ? Dit-il en me regardant avec un air pervers.

- Oui.

- Parfait, vous êtes prise. Vous commencez maintenant, je vous ferai placer un bureau. Mais pour le moment aller m'apporter un café.

- Bien. Dis-je en partant.

- Alors ? Il vous a pris. J'hochai la tête. Génial ! Je le savais. Je vais vous laisser mon mari m'attend, mais on se voit la prochaine fois. Dit-elle en partant.

- Aurevoir et merci ! Dis-je souriante.

C'était beaucoup trop beau pour être vrai. J'avais eu un travail grâce à une femme que je n'avais pas vu depuis plus de deux ans. J'étais la secrétaire du chef de l'armé. C'était comme si, le destin avait mis cette femme sur ma route. Une sorte d'ange gardien. Elle me trouvera peut-être un mari, qui sait ? Je partis chercher un café au général Zackley, après avoir demandé mon chemin à une dizaine de soldats. Cet endroit était énorme, mais une fois arrivé je me retrouvai face à la machine à café sans savoir quoi faire. Il ne m'avait pas dit quel type de café il buvait et puis j'avais besoin de me reposer. J'étais fatigué, j'avais passé la nuit à me morfondre parce que je venais de dire adieu à mes trois bébés. Rien cas y pensé, je me mis à fondre en larmes devant la cafetière qui chauffait.

- Vous allez bien ? Me demanda un homme en commençant à s'affoler en voyant mes larmes. Il avait les cheveux noirs et des yeux de la même couleur ainsi que quelques poils sur le menton. Il portait l'emblème des brigades spéciales.

- Oui, ça va. C'est juste que... Je viens de laisser les trois enfants que je gardais partir à l'armée. Dis-je en chauffant le café. Je suis désolé, vous avez surement d'autres choses à faire qu'écouter une femme pleurer. Dis-je en essuyant mes larmes.

- A vrai dire, pas vraiment. Je suis Nail Dork, commandant des brigades spéciales. Dit-il en tendant sa main.

- Arya Lewis, la nouvelle secrétaire du général Zackley. Dis-je en lui serrant la main.

- Nous avons encore 5 bonnes minutes le temps que ce café chauffe. Racontez-moi tout.

Je lui expliquai que ma soeur était morte et que j'avais hérité de la garde de ses enfants et qu'ils avaient fait le choix de rejoindre l'armé. J'étais tellement désespéré au point de me confier au premier venu, encore une fois.

- Vous avez totalement le droit de pleurer. Si mes filles, venaient à partir je serai tout autant bouleversé que vous. Me dit-il avec un sourire compatissant.

- Merci de m'avoir écouté Nail.

- Pas de problème Arya, allez apporter son café au général Zackley avant qu'il ne soit trop grincheux. Et n'hésitez pas à revenir me parler si l'envie vous prend.

- D'accord, encore merci. Dis-je en prenant le café que j'avais préparé pour me diriger en direction du bureau du général.

- Voici, votre café. Je l'ai fait à ma manière ne connaissant pas ce que vous prenez habituellement. Dis-je gêné.

Il gouta avant décarquiller les yeux, ce nétait peut-être pas bon ce que j'avais fait. La honte, dès mon premier jour pourtant les enfants adoraient ça, sans la caféine bien sûr.

- Faites-moi ce café tous les matins et les après-midis et vous êtes définitivement embauché. Me dit-il.

Comment ça définitivement embauché ? Il avait pour projet de me virer ? Oh le batard, il a de la chance que j'ai besoin de ce travail.

- Je vous ai installez un bureau dans la pièce avoisinante. Je n'ai pas besoin de vous amener non ? Dit-il en me tenant les clés. C'est celle de droite, tous les documents sur la table sont à faire pour ce soir. Me dit-il avant de prendre une cigarette. Je partirai probablement plus tôt que vous, donc tacher de faire vite. Ou sinon déposer les sur mon bureau, je le laisserai ouvert. Et si vous avez des questions à propos des documents, les livres dans la bibliothèque son fait pour ça.

- Bien.

Lorsque j'ouvris la porte du bureau, je fus impressionné de l'espace qu'il y avait à l'intérieur et surtout par la grande bibliothèque. Mais lorsque mes yeux se posèrent sur la table et les papiers qu'il y avait dessus, toute la joie que j'avais accumulé jusquà présent avait disparu.

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Arya décide enfin de penser à elle et de partir d'un nouveau pied en profitant de l'absence des enfants pour ce reconstruire à nouveau.

Prochain épisode : Vous voulez ma mort ?!