Mon caporal

Episode 4 : Le Grand-père d'Armin Arlett

Quelques mois était passé et nous fûmes envoyé dans des terres aride pour accroître la production de céréale. Je fis de tout mon possible pour que les enfants mangent à leur faim, vu que nous étions nombreux je réduisais mes parts où parfois, je ne mangeais pas et disait aux enfants que j'avais déjà pris ma part pour ne pas les inquiétés. Je ne dormais presque plus la nuit sans faire de cauchemars de cette journée-là. Alors quand le soir venait, il m'arrivait de me prostituer pour avoir assez d'argent pour nourrir les enfants et le grand-père d'Armin qui avait des difficultés à travailler aux terres défrichées. Je veillais toujours à ce que personne ne le sache et surtout pas les enfants. Eren quant à lui avait cessé de faire des bêtises, il avait muri entre temps. Mikasa et Armin quant à eux restaient fidèles à eux même. L'une très protectrice et l'autre rêveur. Aujourd'hui nous étions dans les champs, nous travaillons sous la chaleur, alors je veillais à ce qu'Eren, Armin et Mikasa gardent bien leurs chapeaux sur la tête et s'hydrate bien.

- C'est fatiguant ! J'en peux plus... Râla Eren.

J'étais complètement d'accord avec lui, ça faisait au moins trois mois que nous faisions cela et ça me rendait malade. Comment pouvais-je faire quoi que ce soit avec dix kilos en moins et une chaleur pareille ? Après cinq autres heures de torture, nous rentrâmes dans la petite maison que je payais grâce à mes activités nocturne et laide financière du grand-père d'Armin. Je tombai sur le canapé épuisé.

- Allez-vous douchez ! Vous puez ! Dis-je épuisé.

Lorsque les trois jeunes partirent, le grand-père d'Armin apparu devant moi avec un air dépité et désolé.

- Le peuple se meurt, il manque de nourriture... Me dit-il en enlevant son chapeau et en le mettant sur son coeur. Je viens d'apprendre que plus de soixante pourcents des personnes venant du mur Maria, allait entrer dans le bataillon d'exploration. Rajouta-t-il en baissant la tête sous mes yeux écarquillé.

Ils cherchaient à se débarrasser de nous sans vraiment nous tuer. Le gouvernement était impitoyable. Si nous partions là-bas que deviendraient les enfants ? Il ne pourrait pas sen sortir. Avant même que je puisse dire le fond de ma pensé, il me coupa.

-Rassurez-vous, j'ai parlé à un soldat et nous avons négocié. Je vais y aller et vous resterez avec les enfants.

- Non, vous pensez à Armin ? Vous êtes sa seule famille... Mexclamai-je

- Justement, je pense à Armin en faisant ce choix. Je ne suis plus qu'un vieux croulant qui ne va pas tarder à y laisser la vie. Et je ne veux plus être un poids pour vous avec ma santé fragile. Je sais ce que vous faites la nuit pour tous nous nourrir, cest admirable. Mais si je pars vous naurez plus à le faire. Je vous confie mon petit-fils, nous partons demain. Je vais annoncer la nouvelle à Armin.

- Je... Non, je ne peux pas vous laissez faire ça. Je vais trouver une solution et...

- Ne croyez-vous pas que j'ai déjà cherché toutes les solutions possibles ? Me demanda-t-il avant de partir pour parler à son petit-fils.

Mes larmes commencèrent à couler toute seule sans que je puisse les contrôler. Toutes les choses qui se sont passé ses derniers mois allait sortir maintenant. Je ne pouvais pas me le permettre, pas maintenant. Pas alors que les personnes qui vont le plus souffrir son Armin et son grand-père. La vie était injuste, tellement injuste. Carla Quaurais-tu fait si tu étais à ma place ?

J'entendis des pleurs dans la chambre à côté, il lui avait dit et je ne pouvais rien faire face à ses larmes. Je me levai comme un zombie pour préparer le repas, autant que son dernier repas soit copieux. Je coupai les pommes de terre, les carottes et le persil pour essayer de faire un plat plutôt bon. Mais nous n'avions pas les moyens de nous acheter des produits luxueux comme de la viande, ou du poisson.