Princesse Léna

By Steredenn-dared

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Personne n'a jamais eu autant d'imagination pour déplaire à ses parents que Léna. Plus de deux cent fugues, q... More

Avant-Première
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
PERSONNAGES
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 103
Chapitre 104
Chapitre 105
Chapitre 106
Chapitre 107- ÉPILOGUE
FAQ
Trilogie - TOME 2&3
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Bonus 3 [special 150k]
Remerciement et BONUS
Instagram

Bonus 2 [special 120k]

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By Steredenn-dared

Ce n'est pas tous les jours que l'on a des couples qui se fiancent à dix-neuf et vingt-et-un ans.

Surtout lorsqu'il s'agit de la reine du Portugal et de son futur roi. Après à peine deux ans passés à se connaître, seulement quelques mois d'une vie de couple. Et beaucoup de fluctuations dans leurs sentiments. Des haut, des bas, un Jayson qui apparait, suivit de la vendetta d'une mafieuse européenne. Un passé lourd, des meilleurs amis incroyables. Un amour passionnel.

En raison de son jeune âge, Léna Da Costa n'avait exercée sa réelle fonction souveraine qu'à ses vingt-et-un ans.

C'est donc trois ans après ces magnifiques fiançailles que nous nous retrouvons. Un immense saut dans le temps.

Il faut savoir que ces années écoulées l'un près de l'autres ont été sublimes pour les deux amoureux. Surchargée par le travail que lui attribuait sa nouvelle fonction, les vingt-quatre premier mois furent bien compliquée pour la brunette. Mais lorsqu'elle arriva au statut de reine à part entière, tout sembla s'arranger. On ne pouvait pas dire qu'une routine s'installait. Et puis, Léna et Jayson étaient incapables de mettre un place une certaines régularité dans leurs journées. Leurs deux tempéraments explosifs allaient de surprise en surprise, chaque jours qui passaient.

Et c'est ainsi que trois ans jours pour jours après cette demande en fiançailles ayant chamboulé la terre entière, les deux âmes-sœurs se retrouvaient dans cette même église.

Jayson était-là. N'ayant nullement un statut de militaire, il portail un splendide costume blanc. Ses cheveux, toujours en bataille encadraient son beau visage. Mâchoire bien dessinée, yeux d'une couleur automne. Le garçon n'avait, physiquement, pas bougé d'un poil.

Léna, elle, c'était bien différente. Elle était devenue une femme. Une vrai femme, splendide, magnifique, incroyablement belle. Ce n'était plus la jeune adolescente que l'on reconnaissait si bien. Elle était là, à s'avancer majestueusement dans la nef centrale de l'immense église, accrochée aux bras d'Ivan et Gabino, car n'ayant aucun père à se tenir à ses côtés.

Et puis, ce qui allait changer aussi, c'est que d'ici quelques instant ils n'allaient plus êtres fiancés.

Mais mariés.

Tremblantes par l'émotion, Léna fixait son futur époux. Il était si beau.

Et elle était si belle. Dans sa robe blanche.

Il ne l'avait pas vue en tenue avant ces même secondes, comme le voulait la tradition. Et là, c'était le choc. Ça lui allait tellement bien. Tout ce blanc. Une déesse. Sa robe, de style princesse bien évidemment, laissait ses épaules dénudées. Un petit décolleté qui lui allait à merveille encadrait le début de ses seins. Le haut du tissu était fait d'une jolie dentelle blanche, ainsi que la traine qui descendaient dans son dos et glissait derrière elle sur plusieurs mètres. Le jupon, immaculé, était très simple mais lui allait à la perfection. On ne voyait pas ses chaussures, mais le jeune homme devinait sans problème qu'elle possédait probablement une de ses paires de baskets préférées et bien confortable.

Ses longs cheveux châtains étaient coiffés d'une chignon à la française sur lequel trônais sa couronne de monarque, entièrement d'or et de diamants. Autours de son cou pendait un simple collier que lui-même lui avait offert pour leurs un an de fiançailles. Il y avait deux petite chaines, l'une plus longue que l'autres, mais toutes deux en or massif. La première, plus courte, laissait pendre une jolie perle de nacre. Et la deuxième tenait une médaille ronde, dorée, sur laquelle était gravé leurs initiales. La jeune femme aimait particulièrement ce bijoux qu'elle ne quittait presque jamais.

Et puis, à son doigt, il y avait aussi cette bagues de fiançailles qu'elle arborait fièrement depuis maintenant trois ans.

Leurs yeux pétillaient tellement qu'on aurait presque pu distinguer à l'œil nu le lien d'amour qui liait leurs deux cœurs. Emue, Léna se plaça solennellement aux côtés de son ancien garde du corps. Celui-ci glissa calmement sa mains aux creux des reines de la brunette pour la détendre un peu et faire cesser ses tremblements.

Et la cérémonie commença. Longue mais magnifique.

Tout passa si vite que ni l'un ni l'autre ne réalisait vraiment ce qui se passait. Ils étaient dans leurs petits nuages, sourire aux lèvres. Et ce fut la voix du Pape qui les fit sortit de leur transe, si brusquement de Léna sursauta :

- Devant tous ceux qui sont ici et en présence de Dieu, échangez vos consentements.

Il y eut un simple silence, l'homme d'église continua :

- Jayson Apo Ti Thalassa, voulez-vous prendre Léna Maria Alva Da Costa comme épouse et promettez-lui de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie ?

Le jeune homme plongea ses yeux dans ceux de sa bien aimée et répondit d'une voix posée :

- Oui. La brunette ne put s'empêcher de sourire de bonheur, sentant une frisson traverser son épiderme.

- Léna Maria Alva Da Costa, voulez-vous prendre Jayson Apo Ti Thalassa comme époux et promettez-lui de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l'aimer tous les jours de votre vie ?

Le prêtre sourit, encourageant ainsi la reine à prendre la parole. Celle-ci récita alors cette même mot, d'une voix nouée par l'émotion, où l'on pouvait ressentir une joie profonde :

- Oui.

Elle avait l'impression de vivre un compte de fée. Elle et Jayson. Pour l'éternité.

- Je vous déclare unis par les liens du mariages.

Un éclatement de joie bondit dans le cœur de la brunette qui se jeta au coup de son mari. Celui-ci releva tendrement le voile blanc qui tombait sur le visage de sa bien-aimée pour l'embrasser. Elle souriait contre ses lèvres, comme toujours. Cette odeur de mimosa l'enveloppa, installant son corps dans un cocon de chaleur et de bien être alors qu'il posait instinctivement ses mains sur les reins féminins. Elle frémit contre lui, le faisant sourire alors qu'ils se détachaient l'un de l'autre, invités par le Pape à se poster face à la foule.

Dans l'Eglise se trouvait les connaissances et amis de Léna. Toutes les personnes avec qui elle s'entendaient bien, la plupart du temps aristocrates juste sympathiques et qui venaient depuis son plus jeune âge aux bals et réceptions organisés par ses parents. Mais il y avait aussi les proches de Jayson. Toute son équipe au grand complet avec Izïa, Cassie, Gilles et les autres. Ainsi que quelques amis à lui comme une certaine Marine Cronmark et son fils, femme et enfant d'un de ses anciens clients. En ces trois ans écoulés l'un auprès de l'autres, le deux jeunes gens avaient largement eu le temps de se présenter tout ce petit monde.

Bien sûr, Jayson avait toujours une part d'existence qui restait floue aux yeux de sa femme. Mais elle l'acceptait totalement, comprenant qu'on ne pouvait obliger une personne à rompre l'allégeance à vie qu'il avait fait à son organisation. Elle connaissait le principal, le plus important. Le plus joyeux comme l'amitiés du brun envers ses coéquipiers, comme le plus dangereux avec l'histoire d'Anastasia.

Et puis il y avait aussi les journalistes, des plus grosses chaines de la nations et même mondiales. Et dehors, sur le parvis, les gens chez eux derrière leurs écrans, à leurs balcons inondant les fenêtres, il y avait le peuple. Les portugais, portugaises, européens, européennes, habitants de la terre.

Le couple d'avança dans l'allée centrale, suivit des deux petites jumelles, cadette d'Ivan, qui avaient le rôle de petites filles d'honneur. Les fillettes au boucles blondes sautillaient en riant derrière les mariés, en portant le voile de Léna.

Ils s'arrêtèrent à la grande porte de l'église, les cris et applaudissement de tous les gens présents envahirent leurs oreilles alors qu'ils marchaient solennellement sous cette haie d'épées que leur tenait la garde royale. Des milliers de fleurs rouges et vertes, couleurs du Portugal, volaient dans l'air créant un atmosphère paradisiaque.

L'une des deux petites jumelles courut vers Léna pour lui tendre son bouquet. Les fleurs, principalement des roses de diverses couleurs, étaient splendides et embaumaient l'air.

Mais il y avait surtout ce mimosa qui trônait au milieu. Jayson avait insisté pour qu'il soit là.

Il embrassa les cheveux de son ancienne protégée. Ce mimosa qui l'envoutait. Jamais il ne l'oublierait.

Laissant quelques minutes de pause, le Pape finit par intimer le silence, recommençant à parler, récitant le texte solennel d'une intronisation.

Car si Léna était Reine depuis trois ans, Jayson n'était jusqu'ici que prince.

- Jayson Apo Ti Thalassa. Uni à Son Altesse Léna Maria Alva Da Costa, épouse Apo Ti Thalassa. Par les liens du mariage, par ces promesses d'amour et de fidélité que vous jurez en ce jour à votre épouse et notre beau pays le Portugal.

Tous faisaient silence, écoutant ces mots qui avaient déjà été prononcé pour Léna, jours pour jours trente-six mois plus tôt :

- Sous la bénédiction de Dieu et du peuple rassemblé en ce jour.

Léna souriait innocemment, comblée. La Reine se liait au Roi. Elle avait voulu gouverner seule un an. Petit caprice non très étonnant de sa part, ce pourquoi ils avaient attendus trois années pour la mariage. Avoir ses débuts seuls, comme femme indépendante, faire ses marques à la tête du gouvernement. Préparer le chemin à son merveilleux homme.

- Portugais, portugaises, j'ai l'honneur de vous présenter votre roi.

La couronne royale était bien évidemment sur la tête de Léna, qui était l'héritière et possédait le vrai statut. Les maris et femmes du monarque avaient une autre couronne. En or elle aussi, mais plus petite, moins imposante. Qui se posa délicatement sur la tête de Jayson sous un fracas d'applaudissement.

Les deux jeunes mariés s'embrassèrent de nouveau. Jamais ils ne se lasseraient de cette sensation. De l'autre contre soi. De cette âme qui se mêlait à la leur. De sentir vivre leur amour, leur corps brûlant de passion. La brunette rit de bonheur alors qu'elle se décrochait de son ancien garde du corps.

Ah, il était bien beau le chemin parcouru.

Princesse Léna devenu reine.

Dylan Duciel, le simple garde de protection rapprochée sous couverture, à présent Roi Jayson.

Après deux heures épuisantes à faire des photographies, serrer les mains, porter des enfants, signer quelques autographes, les amoureux montèrent dans une magnifique 1961 Chevrolet Corvette blanche fleurit, qui les attendait patiemment. Jayson se plaça au volant de la magnifique décapotable et démarra celle-ci, pour se diriger lentement en direction du palais, devancée par les motards de la garde royale, et suivit per les grandes limousines de leurs invités.

Le petit cortège quitta Lisbonne sous les applaudissement, les passants agglutinée sur les trottoirs et les milliers de fleurs qu'on leurs lançaient. Le rire cristallin de Léna emplissait l'air alors qu'elle s'était collée à son mari. Leurs deux couronnes d'or trônaient majestueusement sur leurs têtes, et scintillaient sous les chauds rayons du magnifiques soleil d'été qui illuminait la terre.

Ils passèrent par la route qui longeait l'enceinte royale, et donc devant le petit portail de fer, toujours électrique. Léna observait avec des yeux heureux le bois à ses côtés, cherchant quelques silhouettes familières qui lui avaient promis de venir. C'est là que trois moto les doublèrent, ajustant la vitesse de leurs engins à leur niveau, pour les observer quelques instants.

La brunette reconnu immédiatement Inacio sur le premier véhicule. L'homme de trente-et-un ans avait lui aussi bien évolué. Toujours Parrain de la Grande Mafia Européenne, il dirigeait tous ses gangsters avec une droiture incroyable, malgré qu'aucune illusion n'était possible et que la Mafia restait la Mafia, cette organisation vivant par le sang, la violence, le meurtre, l'alcool, la drogue, trafic de tous genres et prostitution. Sur son visage était placé son traditionnel bandana. Il en avait mis un blanc, aujourd'hui, témoignant de la pureté de cette journée de mariage pour le roi et la reine du Portugal. Derrière lui était accroché une jeune femme. Léna la connaissait, maintenant, la bien-aimée du mafieux, une femme adorable dont la pureté contrastai étonnamment avec cet univers lugubre dans lequel elle était plongé.

Sur les deux motos derrières se trouvait deux autres individus. L'une, inconnue à ses yeux, était vêtue de rouge et noir, et d'un bandana aux même couleurs. Ses longs cheveux noirs flottaient derrière elle. Elle avait un costume traditionnel de combattant asiatique, avec deux longs sabres dans son dos à vous faire frissonner. Intriguée, la jeune mariée l'observa quelques instants avant que la motarde lui jet un rapide coup d'œil et n'accélère, dépassant totalement le cortège.

Léna ne savait pas, et ne saura jamais que cette femme, elle lui devait en partie la vie. Que c'est grâce à elle, et surtout sa sœur jumelle, que Joâo lui avait sauvé la vie treize ans plus tôt... Et qu'elle était personnage majeure dans la vie des Osabio.

La quatrième personne semblait blonde, et la non plus la brunette n'avait aucune idée de qui elle avait affaire, se demandant bien pourquoi elles étaient là, à accompagner Inacio. Un bandana blanc recouvrait aussi son visage, et c'est avec étonnement que Léna remarqua que la femme fixait Jayson. Elle leva sa main gantée vers son visage pour baisser doucement le tissu qui couvrait sa peau, et ainsi laisser apparaitre sa joue. Trois larmes noires tatouées sous ses yeux la firent frissonner, alors qu'elle devinait trop bien la signification de celles-ci. Cette femme ne lui inspirait rien qui vaille... qui étais-ce donc ? À ses côtés, elle vit Jayson acquiescer. La blonde sourit étrangement avant d'accélérer à son tours et disparaitre de leurs champs de vision.

Toute ça c'était passé en une minute à peine. Il ne restait plus qu'Inacio et sa compagne qui lui sourirent chaleureusement derrière leur masque avant d'accélérer et disparaitre à leur tour, n'ayant pas d'autre choix car plus de temps aurait alerté la garde royale qui roulait autours d'eux.

Léna souriait, heureuse de savoir qu'Inacio était toujours là. Chacun avait une place dans le cœur de l'autre, et probablement pour l'éternité. Quelle amitié étrange, d'être à la fois si proche et éloignée d'une personne...

Elle finit par se retourner vers Jayson, intriguée :

- Mon ange... Commença-t-elle, ayant officiellement adopté ce surnom il y avait bien longtemps. Cette bonde, c'était qui ?

- Jalouse. Lui souffla l'homme tout en lui volant un baiser, avant de reprendre :

- Anastasia.

Le corps de la Reine se crispa violemment.

Anastasia ?

Comment ça Anastasia ?

Comment ça la femme qui a essayé de tuer l'amour de ma vie, et qui dit délibérément qu'elle n'hésiterait pas à réessayer, ose se pointer à notre mariage ?

Voyant ce trouble qui apparaissait sur le visage de la portugaise qu'il aimait tant, le jeune homme passa calmement le bras sur les épaules de sa bin aimée, gardant la main gauche posée sur le volant.

- C'est fini. Il soupira ces mots de soulagement, alors qu'un grand poids s'enlevait de son esprit. Ça pouvait être étrange, mais quelque part ça la mettait en paix avec lui-même. Car être en conflit avec l'une des plus grande mafieuse de ce monde, une femme qu'on a aimé par le passé de tout son cœur, ça pesait lourdement sur l'âme.

- Comment ça c'est fini ?

La décapotable entrait dans l'enceinte, avançant lentement vers le beau palais où une partie des soldats royaux étaient postés, à chevaux, à pieds, ou près de leurs motocycles. Au garde à vue, ils attendaient calmement leurs gouverneurs, un air solennel gravé sur leurs visages alors que l'orchestre entamait une magnifique mélodie.

- Sa vendetta. Il sourit, de ce sourire si beau qui lui était propre. Elle a terminé sa vendetta avec moi.

Les yeux de Léna s'ouvrirent en grand, comprenant l'importance de ces mots. Que c'était là la fin d'une sombre histoire emmêlée entre sentiments, justice et violence. Ils étaient enfin arrivés au bout de ce long chemin tumultueux.

Jayson arrêta le moteur devant le château, avant de se pencher vers la jeune mariée et l'embrasser langoureusement, susurrant :

- C'est la paix.

Léna rit face à la joie profonde de son partenaire et passa ses mains dans sa nuque plus lui caresser les cheveux.

- Je t'aime. Murmura-t-elle alors qu'il lui embrassait le front d'un air protecteur.

- Moi aussi je t'aime, princesse.

Elle sourit de plus belle, laissant son mari et roi descendre du véhicule pour venir lui ouvrir la portière.

La soirée fut très belle, Jayson et Léna ne pouvaient rêver mieux. Ils avaient été entourés de gens adorable et remplis de bonne humeur, l'orchestre était admirable, la nourriture extraordinaire et la fête inoubliable.

C'était surtout le dessert qui avait réjouis Léna. Avec cette immense fontaine de chocolat et ces corbeilles de fruits succulents. Et puis cette incroyable pièce montée qui avaient éveillées leurs papilles gustatives.

Ivan et Gabino firent un sketch incroyable et à mourir de rire racontant les milliers de conneries inventés par Léna. Celle-ci riait aux larmes face aux mise en scène comique que ses deux meilleurs amis utilisaient.

Eux aussi avaient bien changés. Le petit lycéen Gabino était maintenant un jeune adulte de vingt ans, toujours aussi énergique mais plus mature. Ivan lui, avait ce même physique attrayant et vivait depuis tout ce temps avec Mikayla qu'il n'avait jamais quitté.

- Mesdaaaames et messieeeeeurs ! Veuillez accueillir Léna et le grand, l'immense, le noble et l'incroyable Sautrerelle ! Cria Gabino, riant lui-même de la situation. Et en ce même moment, Ivan, coiffé d'une perruque brune horrible, du rouge à lèvre et en mini-jupe pour représenter Léna, arriva dans la salle, chevauchant Vermicelle. Le mini shetland trottinait si vite que ses petites foulées en était ridicule. Le prince ukrainien était ballotté dans tous les sens, peinant à garder son équilibre, et courant à moitié car ses jambes touchaient le sol. L'italien repris d'un air comique, montrant un carton posé par terre où était écrit « mur » au marqueur.

- Ceci est le mur d'enceinte du palais. Nous vous présentons cette bel après-midi printanier où Léna tenta de fuguer en sautant par-dessus.

Ivan tenta de mettre le mini équidé au galop mais celui-ci refusa. Il arriva donc au grand trot devant l'obstance improvisé, mais le cavalier stoppa sa monture juste devant. Regarda la foule et lança :

- Là c'est le cheval il a pas voulu sauter. Avant de faire un plongeon pour s'écraser sur le carton, fesses en l'air et sa jupe laissant entrevoir le magnifique caleçon à cœur rouges qu'il avait fait exprès de mettre.

Alors que tous le monde éclatait d'un rire franc, surtout Mikayla qui faillit s'étouffer avec sa boisson, le prince aux cheveux frisés reprit la parole :

- Là c'était Léna qui s'est écrasé comme une crêpe sur le mur.

Au même instant, Ivan se leva pour courir après Vermicelle qui était parti, au galop cette fois, vers la sortie.

- Et là c'est Léna qui au couru pendant plus d'une heure après son grrrrrand étalon sauvage qui ne voulait pas se laisser attraper !

Ivan et le shetland disparurent à l'extérieur du bâtiment, et l'italien fit un salut d'une manière exagéré, provoquant un nouveau fou-rire de la part de son publique.

Vint par la suite le tours de l'ouverture du bal, qui commença quelques temps après l'arrivée du plat principal. Jayson se leva, Léna à son bras, pour aller se poster au centre de la piste et commencer une sublime valse qui provoqua quelques applaudissements. Droit dans les yeux, les deux amoureux s'observaient, un sourire heureux gravé sur leurs lèvres. Ils se nourrissaient de l'odeur de l'autre, ce pain au lait si chaleureux et ce mimosa pétillant.

Ils finirent la danse par s'embrasser tendrement, alors que de nombreux autres couples se joignaient à eux. La brunette sentait toujours ces frissons la parcourir lorsque les lèvres de l'homme qu'elle aimait se posaient contre les siennes. Son corps s'enveloppait de chaleurs alors que les mains du garçons parcouraient son dos, elle plaça les siennes sur sa nuque pour la caresser doucement, faisant sourire son partenaire qui la serra vivement contre lui. Jayson finit par se détacher des lèvres féminines pour plonger dans son cou et l'embrasser longuement, au plus grand bonheur de celle-ci qui baissait instinctivement la tête en arrière. Elle tira sur quelques boucles du garçons ce qui lui fit lâcher un grognement d'approbation, alors qu'il se redressait l'embrasser calmement avant que leurs deux corps ne se détachent l'un de l'autre.

Léna s'empara de son magnifique bouquet de mariée. C'était l'heure de le lancer. Elle adorait cette tradition et était toute heureuse et excitée. Elle se plaça sur la petite estrade des musiciens alors que toutes les jeunes femmes non mariées présentes dans la pièces s'agglutinaient en riant face à elle. Elle aperçut Ivan sur le bord, qui semblait stressé.

Elle se plaça de dos, alors que les cris d'encouragement l'invitaient à lancer le bouquet :

- Trois ! ... Deux ! ... Unnnnnn ! Mais au lieu de jeter l'ensemble de fleur, la brunette se retourna grand sourire, descendit vivement de la petite estrade pour se diriger vers Kay qui la regardait étrangement et se saisit du bouquet, sourcils froncés, ne comprenant pas trop ce qui se passait. Un magnifique sourire tracé sur ses lèvres, Léna empoigna la jolie blonde par les épaules pour le retourner tendrement.

Et l'ukrainienne se mit à trembler.

En voyant Ivan, là, un genoux à terre devant elle :

- Mikayla Marya Olena...

Il avait dans ses mains une boite ouverte, découvrant un petite coussin sur lequel était posé une splendide bague argentée. Ne laissant même pas le temps en prince de finir sa réponse, la jeune femme éclata en sanglot et se jeta aux bras de son bien-aimé, lâchant un « oui » étouffé par l'émotion.

Le bel ukrainien serra la jolie blonde contre lui, en l'embrassant profondément alors qu'il lui passait tendrement la bague sur l'annuaire gauche.

Léna sourit de bonheur, voyant le rêve de ses deux amis qui se concrétisait de plus en plus. Et, les laissant à ce moment qui n'appartenait qu'à eux, la brunette partit avec son propre mari vers un coin de la salle.

La nuit passa à une vitesse folle, que ce soit par des discussion joyeuses avec leurs invités, quelques danses, qu'elles soient sensuelles ou ridicule comme lorsque Gabino lança la célèbre musique français « les pouces en avant, et tchik et tchak » à fond. Mais aussi lorsque ses deux meilleurs amis prirent le micro pour chanter une chanson comique écrite rien que pour elle. Et puis lorsque Docteur Jean raconta les anecdotes les plus drôles par rapport à sa patiente préférée, comme le jour où, à ses sept ans, elle avait décidé d'elle-même se ciller un plâtre qu'elle avait eu à la suite d'une mauvaise chute. Chute qu'elle s'était d'ailleurs faite en sautant dans la piscine... qui était en grand nettoyage donc vide. La fillette avait alors déniché par on ne savait quel moyen un scie. Elle avait bien failli s'amputer d'un bras, ce jour-là, et tuer Juliette en même temps qui avait bien frôlé un arrêt cardiaque en découvrant sa jeune maitresse.

L'équipe de Jayson prit elle aussi la parole, racontant entre autres toutes les tentatives de fugues que la princesse avait tenté de faire alors que le jeune homme était au service de sa protection. Ils lurent également, avec des intonation surjoués, les messages quelque peu désespéré qui lui avaient envoyés leur coéquipier face au caractère insupportable de l'adolescente.

Cassie faisait Jayson, l'imitait d'une façon si comique que Léna finit pliée en deux, accroupie par terre tellement elle riait :

- Je cite ! Cria la fille aux cheveux roses. Ouvrez les guillemets, deux petits points ! « Je vous jure, je crois que je vais la tuer. Je suis garde du corps elle va réussir à me transformer en serial-killer cette folle ».

Izïa, elle, avait le rôle de Gilles qui intervenait de temps en temps dans leur pièce de théâtre :

- Hum, comment ça mon garçon. Commença-t-elle d'une voix grave. Ne tombe jamais amoureux d'elle, c'est compris ? C'est le contrat !

- Promis juré craché ! Croix de bois, croix de fer, si j'mens j'vais en enfer ! Lança Cassie, toujours dans le rôle de Jayson. Puis la jeune grecque regarda les invités, semblant réfléchir, et rajouta :

- Trois mois plus tard... Ouvre les guillemets deux petits points ! Elle était si drôle à dire cette phrase dès qu'elle citait les messages du garçon. « Elle me fait penser n'importe quoi je deviens fou, dès que je la vois j'ai envie de l'embrasser putain de merde qu'est-ce qui se passe bordel je suis bien dans le merde » !

C'était si drôle.

Une soirée remplie de joie et du bonheur.

Ils ne dormirent pas, cette nuit-là, s'écroulant de fatigue le lendemain après-midi, vers quinze heures seulement, une fois le déjeuner passé et les convives partis. Il ne restait plus, non sans grand étonnement, qu'Ivan, Gabino et Mikayla. Les cinq amis s'étaient endormis sur le lit même de Léna, superposés les uns par-dessus les autres.

Et ils furent réveillés à dix-neuf heures pas deux voix stridentes :

- Debouuuuuuut ! C'est l'heure de se réveiller !

C'était Ivan et Gabino. Mikayla et les deux jeunes mariés grommelèrent quelques maintes protestations, et pour toute réponse les deux princes les tirèrent sans ménagement du lit.

Encore dans leurs tenues de la veille, aucun ne se changea. Les avions de l'italien et des deux ukrainiens les attendaient en effet déjà à l'aéroport. Laissant le tout jeune couple royale du Portugal chez eux, ils étaient donc rentrés dans leur pays, sourire aux lèvres après cette soirée magnifique.

Enfin seuls, Jayson et Léna ne prirent même pas le temps de manger qu'ils retournaient dans leur chambres. Ils avaient gardé les celle de Léna, ainsi que l'ancienne salle des gardes du corps, comme appartements qu'ils partageaient maintenant ensemble depuis quelques temps.

Le jeune homme ferma calmement la porte derrière eux, pour poser un regard profond sur la brunette. Celle-ci sourit en rougissant. Il ne cessera jamais de lui faire de l'effet. Le garçon, qui au fur et à mesure des années avait si évolué mentalement pour devenir une personne plus sentimentale, fit deux grands pas pour se planter face à la jeune fille. Il commença à enlever toutes les pinces de sa coiffure, jusqu'à ce que les longs cheveux féminins tombent dans son dos. Il y plongea ses mains et fondit dans la même seconde sur la bouche de sa bien-aimée, qui sourit instinctivement.

Sans plus attendre, d'un geste calculé, l'homme défit la fermeture éclair de la splendide robe blanche qui tomba brusquement à terre, dévoilant le corps halé de la femme. Celle-ci se blottit entièrement contre lui, caressant doucement sa nuque.

Continuant à l'embrasser, Jayson passa avidement ses main dans le dos, les fesses, pour finir par s'appuyer sur les hanches de sa partenaire. Celle-ci se mit sur la pointe des pieds et commença à inonder son visage d'un milliers de baiser, les lèvres féminines effleurant la moindre parcelle de sa peau avant de se loger sans son cou. Il soupira d'aise, et saisit d'un seule coup la jeune femme par la cuisse pour la porter, faire quelques pas et la déposer vers le premier bureau qu'il rencontra. Mais apparemment insatisfaite, celle-ci se dégagea et atterrit debout sur un espèce de petit banc, large mais très bas.

Surplombant à présent le brun d'une dizaine de centimètres, elle se baissa lentement pour l'embrasser, tout en lui caressant le joues. Mais celui-ci décida d'accélérer la situation et plongea dans le cou de la brunette, titillant sa peau avec ses dents tout en susurrant :

- Ma femme.

Il posa de nouveau ses mains sur les hanches féminines, alors qu'elle entremêlait ses doigts à ses cheveux en bataille. Et avant de défaire le soutien-gorge immaculé qu'elle portait, le jeune roi continua d'une voix rauque :

- Ma femme rien qu'à moi.

Il l'embrassa entre les deux seins tout en le serrant encore plus contre lui. Toucher cette peau. Encore et encore. S'imprégner de cette odeur de mimosa qui le rendait fou. Sa compagne soupira d'aise contre lui, et lui tira les cheveux. Un grognement rauque sortit de sa gorge alors qu'elle se baissa vers lui pour l'embrasser de nouveau, emmêlant leurs langues.

Les mains féminines parcouraient son dos, traçant les muscles de ses épaules, descendant le long de sa colonne vertébrale. Il tremblait de désir alors qu'elle s'était mise à parcourir son torse de sa main droite, appuyant sur sa nuque avec sa gauche pour qu'ils continuent à s'embrasser. Elle caressa ses pectoraux, abdominaux saillants. Le v de son bas ventre. Elle sourit encore plus contre ses lèvres en le sentant frémir, alors qu'ils ancraient ses doigts sur ses hanches.

Mais elle n'eut pas le temps de finir son geste, que d'une violence très peu contrôlée, son partenaire la porta brusquement pour la mettre tout aussi rapidement sur les bureau. Dans un geste tout aussi rapide, il enleva lui-même le reste d'habits qu'il lui restait avant de plonger dans le cou de la portugaise qui pencha instinctivement sa tête pour le laisser faire, tout en enroulant ses jambes autours des hanches masculines.

- Jayson...

Ce prénom sortit de ses lèvres alors qu'elle s'accrochait à lui comme à une bouée de secours. Il releva la tête vers elle, les yeux brillants, accentuant la pression de ses mains qu'il fit glisser sur ses cuisses. Elle gémit légèrement, collant encore plus leurs deux corps comme pour l'inviter à continuer.

- Ma femme.

Il susurra ces mots à son oreille, la faisons sourire.

- Mon homme. Continua-t-elle en plongeant de nouveau sur ses lèvres.

Tels furent les début de la vie d'une nouvelle personne.

Léna Apo Ti Thalassa

⭐⭐⭐

Et voilàààà pour ce deuxième bonus, avec le mariage , j'espère qu'il vous a plu ! ❤️

Petit passage avec Inacio, j'espère qu'il vous a intéressé. 😊
En tout cas si vous voulez en savoir plus sur la femme du mafieux, cette fille habillée de rouge et noir, ou encore l'évolution d'Anastasia (la signification de ses trois larmes tatouée par exemple) rendez vous sur Longue vie au prince Joâo, je vous y attends avec impatience !

⚠️ Rendez vous dans la partie "bonus et remerciements" pour proposer et voter le thème du prochain bonus ! ⚠️

Merci pour tout pour ces 120k (9/12/20) de lectures aussi c'est juste incroyable !

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