Princesse Léna

By Steredenn-dared

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Personne n'a jamais eu autant d'imagination pour déplaire à ses parents que Léna. Plus de deux cent fugues, q... More

Avant-Première
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
PERSONNAGES
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 103
Chapitre 104
Chapitre 105
Chapitre 106
FAQ
Trilogie - TOME 2&3
Bonus 1 [special 110k]
Bonus 2 [special 120k]
Bonus 3 [special 150k]
Remerciement et BONUS
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Chapitre 107- ÉPILOGUE

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By Steredenn-dared

- Stop ne dis rien laisse-moi parler.

Jayson avait coupé la parole à Gilles avant même que celui-ci n'ai le temps de placer un mot. Il l'avait appelé en visio, ce dimanche douze janvier au matin, alors que dans la pièce d'à côté des dizaines de gouvernantes s'activaient pour préparer Léna à son intronisation.

L'homme fronça les sourcils mais acquiesça.

De toute façon, il appelait pour annoncer au garçon que le conseil avait décidé qu'il n'était plus apte à conserver la profession de garde de protection rapprochée au sein de leur organisation, alors il pouvait bien se permettre de lui laisser quelques temps de parole, ils n'étaient plus à ça près.

Qu'est ce qu'allait regretter le jeune homme... Gilles s'y était énormément attaché, si bien qu'au fil du temps il était devenu son poulain.

La pépite d'or au milieu de l'argent.

Il était comme père et fils, malgré la relation stricte qui s'était installée entre eux. Les deux hommes s'aimaient profondément et souffriraient vraiment de devoir se séparer. Mais les aléas de la vie et les décisions personnelles de chacun mènent parfois à l'inévitable.

Qu'est-ce qu'il lui avait pris de laisser des rumeurs se créer pour ensuite embrasser ainsi l'héritière du trône portugais devant témoins ?

Et surtout, qu'est-ce qu'il lui avait pris à lui, en tant que supérieur, de laisser son fils prodige reprendre ce chemin dangereux que d'aller au Portugal pour la deuxième fois ?

Gilles était alors plongé dans un véritable débat intérieur, lorsque la voix de Jayson coupa court à le fil de ses pensées, le sortant brusquement de sa transe.

Son visage blêmit.

Il sentit très clairement son cœur perdre un battement.

Alors il demande au jeune homme de répéter.

- Je démissionne.

L'homme fronça les sourcils, perplexe et comprenant tout juste le tournant que venait de prendre la situation.

- Comment ça tu démissionne ?

- Je viens de t'envoyer ma lettre, signé de ma main. Je ne souhaite plus exercer la fonction de garde protection rapprochée, comprenant que j'ai passé avec vous treize merveilleuses années de ma vie et que je dois prendre un nouveau tournant. Cependant, j'espère rester avec vous et être accepté en tant qu'intervenant extérieur.

Gilles cligna des yeux plusieurs fois.

- Un intervenant extérieur est un homme de permet de nous faires de la publicité aux plus grands de ce monde, mais aussi apporter un soutien, témoigner à nos jeunes et autres. C'est une charge trop lourde pour tes épaules.

- J'exerce aujourd'hui mon dernier jour en tant que garde du corps et souhaite tout de même porter vos couleur le restant de ma vie. Peux-tu apporter cette requête au conseil ?

Cassie et Izïa, ainsi que tous les reste de l'équipe apparu subitement derrières l'écran. Ils avaient tous les larmes aux yeux, et la fille aux cheveux rose était carrément en pleurs tandis que son amie tentait en vain de la consoler. Même la jeune informaticienne laissa entrevoir cette profonde émotion gravée sur son visage, elle qui d'habitude restait si neutre.

- Tu vas affreusement nous manquer. À tous.

Izïa n'avait même pas posé cette question si habituelle du « tu es sûr de ce que tu fais ». Jayson était son ami, son équipier, son leader, et elle le connaissait bien assez pour savoir qu'il ne revenait jamais sur ce genre de décisions. Il savait prendre les choses en mains, et au plus souvent, son esprit le dirigeait instinctivement sur ce qui lui apporterait le plus de positif. Et elle en était certaine, personne sur cette terre ne pouvait apporter une meilleure vie à Jayson que celle qui l'attendait avec Léna.

Durant ces cinq mois qu'il avait passé éveiller en leur présence avant de retourner au Portugal, la jeune femme avait bien vu la profondeur des sentiments qui hantaient le garde du corps.

- Si tu crois que je vais me laisser m'éloigner de vous, tu te trompes bien. Lui avait alors répondu le garçon avec un clin d'œil maitrisé.

Toute l'équipe sourit et les sanglots de Cassie se ravivèrent.

- Cassie, t'es pire que les gosses dont tu t'occupes ! Railla Jayson pour remonter le moral de la femme, mais sans grand succès. Celle-ci ne semblait pas prête de sécher les larmes, et il fallait bien avouer que ça fendait le cœur du bodyguard.

Ces gens-là n'était pas que ses amis : ils étaient sa famille et sa vie. Alors prendre un nouveau départ, ainsi, loin d'eux, lui faisait quand même mal. Même s'il allait rester en contact (qu'on le lui interdisse ou non d'ailleurs), il les verrait moins, ne connaitrait plus cette ambiance lorsque l'un d'entre eux partait en mission et que tous les autres le suivait à distance.

Il pensa avec émotion qu'il avait, malgré les apparences, eut une belle vie jusqu'ici.

Et il se projetait dans un futur encore mieux.

La fin de la discussion fut brève et formelle. Jayson était pressé et Gilles plutôt mal-à-l'aise. Il devait licencier son élève préféré, et résultat c'est lui qui donnait sa démission. Cette histoire n'avait aucun sens.

La matinée se déroula à la vitesse de l'éclair. Les deux amants n'eurent même pas le temps de se voir, trop occupée dans leurs préparatifs respectifs.

Le stress montait tellement que les membres de Léna étaient comme tétanisées. Elle tremblait de tout son corps lorsque Jayson arriva à treize heures pour l'emmener à l'immense limousine qui l'attendait.

La mâchoire du jeune homme se décrocha tellement qu'elle faillit tomber à terre. Il n'osait même pas bouger, de peur que cette splendide image de Léna ne s'évapore, emportée au ciel par quelques anges.

Elle était vêtue d'une immense robe de princesse d'un blanc cassé extraordinaire. Jayson n'avait jamais vu de telle tenue : chaque pli semblait être placé au millimètres près, ses magnifiques manches pleines de dentelles laissaient voir ses épaules, clavicule et cou dénudés. Le tissu semblait chaud et une incroyable traine épaisse, élégante et d'une dizaine de mètres semblait flotter derrière elle. Quelques fleurs en relief, cousues du même tissu, étaient posées au niveau de la taille jusqu'à hauteur des genoux, puis sur les rebords de la traine.

Il fit un pas en avant, mais tellement subjugué par cette femme qui semblait être la sienne, le garçon s'arrêta dans son mouvement pour continuer sa contemplation.

- Tu es merveilleuse. Lâcha-t-il d'une voix teintée par une certaines émotion. Léna sourit de se jeta dans ses bras, alors que Jayson semblait encore être sur son petit nuage.

Merveilleuse.

Oui, c'était bien là le mot juste pour la qualifier.

Il voulut emmêler ses doigts dans la chevelure noisette de Léna mais stoppa son geste au dernier moment, de peur de mettre le désordre dans la jolie coiffure qu'elle arborait, et qui avait dû prendre un temps fou à être faite. C'était un incroyable chignon comme les mariés le porte, à la fois désordonné et semblant être range au vue eux prêt, aucune fleur n'irait ses mèche châtains car la beauté de ses cheveux boucles suffisaient à ebahir les spectateurs. Sur le dessus de sa tête avait été posé son diadème princier, qui semblait avoir été fait pour la jeune fille.

Malgré le rouge à lèvres qui ornait la bouche féminine, Jayson plongea sur celle-ci pour l'embrasser langoureusement. Léna sourit sincèrement et se blottit dans les bras du garçon alors qu'un millier de frissons l'envahissait.

- Tu trembles. Chuchota le garde du corps tout en se détachant de ces lèvres si gouteuses et la serrant encore plus contre lui.

- J'ai peur. Lui répondit-elle alors qu'elle se mettait à claquer les dents face à l'emprise du stress. Elle rit nerveusement alors que le garçon lui embrassait la tempe.

- Tout va bien se passer, princesse.

Bien que peu convaincue, elle acquiesça vivement, lorsque quelqu'un toqua tout à coup à la porte :

- Altesse, il est l'heure ! Lança Sixtine de sa voix aigrie avant de redescendre les escaliers de marbre aussi vite qu'elle les avait montés. C'est ainsi que main dans la main, Jayson emmena Léna jusqu'à sa voiture et l'embrassa tendrement avant de claquer la portière, laissant le véhicule blanc rouler sur les gravillons et passer le grand portail en direction de la cathédrale de Lisbonne.

Qu'elle était belle, cette cathédrale. Et elle l'était d'autant plus en ce jour spécial, alors que chaque banc avait été fleurit et que d'immenses bouquets colorés ornaient, non seulement l'autel, mais chaque moindre recoin. L'Eglise était bondée, et sur la place des milliers de personne s'entassaient alors que des grands écrans avaient été installés.

La célébration dura trois heures. Le Pape semblait prendre son temps mais le moindre de ses mots était profond et délicat. Il parlait dans un portugais bien compréhensible malgré son léger accent et semblait vraiment heureux d'être là.

Léna dut jurer devant Dieu qu'elle protégerait toujours son pays et son peuple. Jurer qu'elle ne ferait pas passer ses avantages avant ceux des autres et ne se laissera jamais corrompre. Jurer qu'elle ne cèdera jamais aux tentations de la richesse et aux sept péchés capitaux.

Puis, l'orgue cessa sa mélodie enchanteresse et le silence apparut. Plus un seul chuchotement ne montait dans les airs, et même les nourrissons avaient arrêtés de pleurer. Par des gestes souverains, le Pape demanda aux archevêques de s'approcher, apportant les objets symbolisant la royauté.

C'est ainsi qu'on lui enfila un long manteau de velours couleur pourpres, très anciens aux bordures dorées.

- Léna Maria Alva Da Costa.

Puis on lui donna la chevalière royale, faite d'or, sur laquelle était gravées les armoiries portugaises.

- Sous la bénédiction de Dieu et du peuple rassemblé en ce jour.

Et pour finir, alors qu'elle était agenouillée face à l'hôtel, l'homme de Dieu lui enleva son diadème argenté pour, à la place, y mettre délicatement la couronne royale. Faite d'or et de diamants brute, ce bijoux était la perfection et la royauté incarnée. Le Pape sembla réciter une infime prière avant de faire signe à la brunette de se relever et se tenir debout face à la foule :

- Portugais, portugaises, j'ai l'honneur de vous présenter votre Reine.

Aussitôt, les milliers de citoyens se mirent à crier, agitant leurs drapeaux verts et rouges dans tous les sens. Leurs voix heureuses hurlaient à l'unisson « vive la reine ! » tandis que Léna marchait royalement dans la nef centrale de l'Eglise pour se rendre à l'ouverture de la grande porte et ainsi permettent à tout de la voir, en chaire et en os.

L'hymne national s'enclencha presque naturellement, et les portugais s'unirent pour faire monter dans les airs ce chant qu'ils aimaient tant. Les yeux de la jeune fille pétillaient de bonheur alors qu'elle récitait avec émotions ces paroles qu'on apprend aux petits enfants.

Jayson se tenait à quelques mètres d'elle. Spécialement pour l'occasion, il avait accepté de se séparer de ses habits noirs pour enfiler un splendide costume trois pièces beige, qui retraçait à merveille les lignes de son corps si bien sculpté. Mêmes ses chaussures et son nœud papillon étaient de couleur claire. Cet accoutrement fit d'autant plus sourire Léna qui le trouvait magnifique. Les deux amants se sourirent, ce qui n'échappa au regard de certaines caméras qui se focalisèrent sur ce geste.

Puis, lorsque les cris cessèrent petit à petit, un militaire vêtu de la tenue royale vint lui tenir le micro afin que la nouvelle Reine puisse dire son discours. Et c'est d'une voix timbrée par l'émotion que Léna commença à parler. Elle exprima son amour pour la Portugal est ses habitant, promettant au peuple tout ce qu'elle pouvait leur offrir de meilleur.

Son monologue dura une demie-heure, durant laquelle elle maintenait en suspend ses auditeurs qui semblaient avaler avidement ses paroles, alors qu'on pouvait voir en chacuns la joie sur leurs visages.

À la fin, il fut bien évident que tous l'applaudirent, recommençant à l'acclamer. Cette phase parut interminable à la jeune femme qui ne cessait de remercier les gens pour leurs félicitations intenses. Et lorsque la clameur cessa petit à petit et que Léna était prête à descendre les marches pour venir cerrer les mains, prendre des photos et signer des autographes, la masse d'individu se tut d'un seul coup. Rien que l'espace d'une seconde, avant de crier encore plus fort, agitant leurs drapeaux de façon plus énergique encore.

La reine fronça les sourcils, pas sûre de bien comprendre ce qui se passait. Elle jeta un coup d'œil à son garde du corps, mais celui-ci semblait avoir disparu de l'endroit où il s'était posté. Ce n'est qu'en voyant que toutes les caméras étaient braquées au même endroit que les yeux de Léna rencontrèrent ce l'objet d'un tel soulèvement.

Jayson.

Devant elle.

Un genou à terre.

Son sang ne fit qu'un tour, alors que son cerveau interprétait cela à une blessure. Que c'était-il passé ? Mais non ! Il n'avait rien. Pas de sang, de cris de peurs, de sécurité, pompiers ou coups de feux.

Et puis il la regardait, droit dans les yeux.

Et il souriait. Vous savez, de ce vrai sourire qui lui était si rare et unique.

Léna fronça les sourcils, perdit toutes ses couleurs, trembla, comprenant ce qui se passait réellement :

- Léna Da Costa...

La voix du jeune homme était amplifiée par les dizaines de micros, qui se trouvaient pourtant à quelques mètres de lui. Léna se mordit la lèvre inférieure alors que toutes ses émotions semblaient virer aux montagnes russes et qu'on sourire éclatant naissant sur son visage :

- ... voudrais-tu m'épouser, moi, Jayson Apo Ti Thalassa ?

Ses yeux s'ouvrirent en grand. Dans l'espace d'une même seconde, ses muscles furent tétanisés, des milliers de papillons envahissaient son corps avant qu'elle ne reprenne contrôle de celui-ci, dévale en courant les peu de marches qui les séparaient de son amant pour se jeter dans ses bras alors même qu'il était en train de se redresser.

- Oui ! Oui, bien sûr que je veux !

Aucun des deux tourtereaux n'entendit le brouhara qui suivit autours d'eux. Jayson se contenta de serrer le corps féminin contre le sien avant de lui passer la bague au doigt. C'était un splendide anneau d'or blanc sur lequel était délicatement posé un lapis-lazuli entouré d'une dizaine de petits diamants.

- Σε αγαπώ. Je t'aime. Murmura Léna, laissant son compagnon bouche bée, avant qu'il ne sourisse de bonheur en comprenant que la brunette avait appris ces quelques mots dans sa langue maternelle.

- Je t'aime. Susurra-t-il à son tours.

Les deux jeunes gens s'embrassèrent lentement alors que l'émotion les submergeaient.

Il y a deux ans, on aurait dit à Léna qu'elle se fiancerait à ses dix-neuf ans, elle aurait explosé de rire en proclamant qu'elle tenait à son indépendance et refuserait la demande. Et Jayson, à cette même époque, aurait lâché un petit rictus ironique, lâchant d'une voix maitrisée qu'il préférait ne pas gâcher sa jeunesse.

Et voilà qu'ils allaient devenir le plus jeune couple portugais sur de nombreuses générations.

Les émotions leurs nouaient les entrailles alors que des frissons parcouraient leurs deux corps, spécialement leur bas ventre. La nouvelle reine entremêlait délicatement ses doigts dans la chevelure masculine, tandis que son partenaire la serrait de toutes ses forces contre lui, lui coupant presque sa respiration déjà saccadée par l'étreinte de leur baisé. Léna tremblait, et Jayson la pressait encore plus, de peur qu'elle ne tombe à terre.

Et, sans que personne ne le remarque, ils lâchèrent tous deux une petite larme, qui coulèrent sur leurs joues avant se de réunir aux coins de leurs lèvres. Le goût salé les fit encore plus sourire alors qu'ils comprenaient à peine la profondeur de l'émotion qui les envahissait.

La passion finit peu à peu par la quitter et leurs deux corps brûlants finirent par se décoller lentement l'un de l'autre. C'est alors qu'ils virent l'archevêque de Lisbonne arriver derrière eux tout sourire, le petit diadème de Léna entre ses mains. Sans un mot, il leva les bras et déposa la couronne sur la chevelure de Jayson, avant de prendre la main des deux fiancés et déclarer à haute voix :

- Portugais, portugaise, habitant du monde entier, j'ai l'honneur de vous présenter la reine Léna accompagné de son futur époux, le prince Jayson.

Et les hurlements accompagnés des mains claquant ensemble retentirent à nouveau, alors que Jayson prenait la brunette par la taille pour terminer de descendre les marches de marbre.

Telle se déroula la journée du dimanche douze janvier, première heure du règne de Son Altesse Léna Da Costa.

Le temps se prêtant à ces conditions, la soirée se déroula sur l'immense place de l'église et la grande pièce communale qui devait au moins faire la taille de la salle de bal du palais royal. Le meilleur orchestre du Portugal était monté sur scène pour commencer les festivités d'un bal qui ne se termina qu'au levé du jour. D'immenses buffets avaient été mis à la disponibilité de tous, car refusant de s'en tenir aux règles de privilégiés, Léna avait décidés que tous, riches, pauvres, classes populaires et aristocrates allaient devoir se mélanger quelques heures.

Alors que la nuit était tombé, quelques valses résonnèrent et Jayson et Léna eurent la première danse. Droit dans les yeux, ils s'observaient avec une once de naïveté, comme le sont deux amoureux le jour de leurs fiançailles.

Et ils s'embrassèrent sous la lumière d'un feu d'artifice, donnant au monde entiers la preuve de la profondeur de ce que, communément, les humains appellent l'amour.

L'amour de Léna Da Costa et Jayson Apo Ti Thalassa qui méritait bien d'avoir un livre pour l'exprimer.

Ce soir là une étoile s'alluma dans le ciel.

C'était deux comètes qui venaient de se rassembler.

Deux cœurs liés pour l'éternité.

FIN

⭐⭐⭐
Waaaaa c'était le dernier chapitre si vous saviez à quel point ça me fait bizarre ! Je vis avec Léna, Jayson, Gabi, Ivan, Inacio et tous les autres depuis tellement longtemps ça va me faire un petit vide...

Gardez Princesse Léna dans votre liste de lectures car je posterais dans les prochains jours des renseignements sur les CHAPITRES BONUS et le TOME 2 ❤️

En espérant de tout cœur que cette histoire vous ai plu ❤️

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