Princesse Léna

By Steredenn-dared

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Personne n'a jamais eu autant d'imagination pour déplaire à ses parents que Léna. Plus de deux cent fugues, q... More

Avant-Première
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
PERSONNAGES
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 103
Chapitre 104
Chapitre 105
Chapitre 106
Chapitre 107- ÉPILOGUE
FAQ
Trilogie - TOME 2&3
Bonus 1 [special 110k]
Bonus 2 [special 120k]
Bonus 3 [special 150k]
Remerciement et BONUS
Instagram

Chapitre 90

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By Steredenn-dared

Au Portugal, le beau pays que Léna gouvernera un jour, le premier décembre est un jour férié extrêmement important ou l’on fête la restauration de l’indépendance de mille-six-cent-quarante, après quatre-vingts années passées sous la domination de l’Espagne.

Depuis ce jour, chaque année, une cérémonie a lieu à Lisbonne ou le roi, la reine et leur fille apparaisse en public pour saluer leur peuple et passer quelques mots en faveur de l’indépendance et du développement de leur Etat.

C’est le genre de fête très joviale et solennelle où quelques malades mentaux débarquent de nulle part en nous pondent quelques jolis attentats. De quoi garder en éveil toute les forces de défenses et de protection.

Bref, le premier décembre est une sorte de deuxième fête nationale.

Et nous étions le trente novembre, en soirée. Le château grouillait de partout, obéissant à de multiples directives et pour la plupart des personnes, le stress montait crescendo. Tout le monde s’activait comme dans une fourmilière.

Tout le monde sauf deux personnes.

Léna et Jayson.

Collés l’un à l’autre, ils regardaient avec attention des vidéos de Youtubeurs très connus. Juste un moment agréable pour faire passer le temps, un paquet de pop-corn entre eux. En fait, ils attendaient patiemment que le palais s’endorme. Léna avait en effet eu un superbe projet pour finir cette soirée en beauté.

Ils allaient aller aux piscines. En hiver, le grand bassin était entièrement couvert, l’eau et la température de la pièce était chauffée et le lieu devenait un véritable paradis. C’est donc vers vingt-deux heures trente qu’ils décidèrent de s’éclipser doucement. Normalement, ils ne devraient croiser personnes dans les jardins royaux à cette heure-ci.

Jayson venait de terminer d’enfiler son maillot de bain lorsque la brunette déboula en claquant la porte, un magnifique sourire gravé sur les lèvres. Avec tout son bras gauche, elle tenait tant bien que mal un immense paquet de ce qui semblait être de grosses serviettes. Elle avait revêtu son petit maillot de bain blanc, ornant à merveille sa peau qui restait bronzé malgré l’hiver qui arrivait à grand pas et éliminait petit à petit le soleil du ciel.

Avant même qu’il n’eut le temps de dire un mot, Léna l’empoigna joyeusement par la main pour l’entrainer vivement vers l’escalier de bois en colimaçon et descendre à toute vitesse. Les deux jeunes gens n’avaient même pas pris le temps de se vêtir ou même d’enfiler de quelconques chaussures, et leurs corps furent immédiatement fouettés par l’air glacial alors qu’ils sortirent à l’extérieur. La rosée était déjà bien présente, humidifiant leurs pieds qui passaient en trottinant dans l’herbe fraiche.

Ils mirent quelques minutes pour arriver jusqu’à la piscine, et la jeune fille ouvrit vivement la porte. Immédiatement, un courant d’air chaud les envahit et un nuage de buée sortit de la pièce pour se propager à l’extérieur. L’adolescente se contenta de rire doucement et entraina Jayson à l’intérieur pour claquer la porte derrière elle.

Le garde du corps n’avait jamais vu une aussi belle piscine privée d’intérieur. La dernière fois qu’il était venu ici, nous étions encore en été. Et voilà que maintenant de magnifiques murs d’un blanc immaculés se dressaient tout autours, laissant bien cinq mètres de terrasse entre eux et le bassin. L’air était humide et presque bouillant, les chauffages avaient dû être allumés depuis quelques heures. Dans un coin de la pièce on trouvait quelques splendides plantes grasses, et sur l’eau azur flottait quelques grosses bouées.

Le changement brusque de température lui donna la chair de poule et il vit Léna frissonner à ses côtés avant de se retourner vers lui tout sourire et balancer sans ménage dans un coin de la salle les affaires qu’elle tenait. 

– Le dernier dans l’eau a perduuuuuu ! Cria-t-elle tout en s’élançant vers le plongeoir. Elle allait se jeter dans l’eau lorsqu’on l’agrippa par le bras et la tira brusquement en arrière. Et sans qu’elle ne puisse comprendre quoi que ce soit, quelque chose fila à côté d’elle et atterrit dans l’eau. Une tête souriante remonta à la surface et le jeune homme lança de façon arrogante :

– Gagné !

L’adolescente grogna puis un sourire malin s’afficha sur ses lèvres et sans crier gare, elle sauta d’un seul coup dans la piscine pour atterrir brusquement sur le garçon, et leurs deux corps furent brusquement immergés par l’eau.

Léna remonta tranquillement à la surface et sortit du bassin pour se diriger vers un coin de la salle ou se trouvait un petit placard, ouvrir un tiroir et en sortit une petite télécommande sur laquelle elle pianota quelques secondes. Et doucement, une musique envahit la salle. Apparemment satisfaite, la jeune fille se dandina en riant avant de plonger une deuxième fois, et alors que le garde du corps s’approchait d’elle, l’adolescente se jeta sur lui pour lui enfouir la tête sous l’eau avant de partir le plus vite possible à l’autre bout du bassin.

Les deux jeunes gens firent calmement quelques longueurs, s’impressionnant eux-mêmes de ne pas avoir eu à appeler les urgences pour aller pêcher un noyé au fond de la piscine. Bon, Léna ne put s’empêcher de mettre la tête du bodyguard sous l’eau très exactement quatorze fois, mais Dylan avait à chaque fois fini par remonter à la surface sans aucun problème. En même temps, ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait réussir à mettre en position de faiblesse et même tuer un garde de protection rapprochée classée dans l’élite de la planète.

Finalement fatiguée, Léna s’assit dans les jacuzzis, très vite accompagnée par le garçon. Il faisait assez chaud dans la pièce et la buée envahissait l’air. La brunette ferma les yeux et laissa sa tête retomber sur le dossier. Elle sentit avec plaisir les jets d’eau chaude s’heurter contre son corps et la masser, ainsi que les bulles d’air se coller à son épiderme pour remonter lentement à la surface, où elles explosaient.

Ils savouraient tous les deux ces instants simples et beaux, et d’autant plus depuis que le patron de Jayson lui avait annoncé qu’il allait continuer à occuper sa profession avec la princesse. Le jeune garde du corps l’avait très vite annoncé à la brunette et c’est comme un fardeau qui s’était enlevé de leurs deux cœurs depuis. Ils n’avaient plus à compter les précieuses secondes qu’ils pouvaient passer ensemble. C’est comme si le temps s’était offert à eux. Quelques minutes plus tard, la jeune fille sentit un bras se placer derrière ses épaules. Elle ouvrit les yeux en souriant et se colla doucement contre le corps masculin. Elle pouvait sentir chacun de ses respirations, et au moindre contact sa peau humide semblait masser la sienne avec une étrange délicatesse.

Même après s’être baignée, Léna sentait toujours le mimosa. D’un geste presque naturel, Jayson se saisit d’une mèche de cheveux trempée de la jeune fille pour l’enrouler autour de ses doigts, fermant à son tour les yeux durant quelques instants et laissant son cerveau amplifier ses autres sens. Le toucher pour sentir cette eau presque brûlante qui décontractait ses muscles ; et aussi la peau de Léna, si douce qu’on aurait voulu la caresser pour l’éternité. L’ouïe, pour entendre le bassin qui se mouvait autours d’eux dans une charmante mélodie. Et enfin l’odorat, qui fut d’abord agressé par l’odeur de javel, pour ensuite se concentrer sur l’odeur si délicieuse qui émanait de sa protégée.

 Malgré le bien être qui l’entourait, la portugaise finit par se lever et sortir de l’eau, suivit de près par le jeune homme. Elle s’essuya patiemment le corps à l’aide d’une grosse serviette bien chaude ; et en quelques secondes il n’y avait plus que leurs cheveux et maillots de bain qui restaient humides et commençaient lentement à sécher.

L’atmosphère était calme et doux. Si bon et apaisant qu’on aurait pu se croire dans les nuages.

Jayson se frictionnait les bras lorsqu’un bruit étrange le fit froncer les sourcils. Un peu comme une porte de garage qui s’ouvrait. Il posa le regard sur la jeune fille qui lui fit un clin d’œil en souriant avant de manipuler une petite télécommande blanche qu’elle avait dans la main, et lever la tête vers le plafond. Il fit donc de même, et c’est avec admiration qu’il comprit ce qui se passait : le plafond blanc de la salle coulissait pour laisser place à une immense vitre de verre. Et les milliers d’étoiles qui ornaient le ciel se réfléchirent toutes en même temps contre sa cornée.

Il n’eut pas le temps de dire le moindre mot qu’un vêtement d’une texture de plaid lui atterrit dessus. Il observa l’habits, et le rire cristallin de Léna parvint à ses oreilles. Le garçon haussa négligemment un sourcil avant de dire :

– Sérieusement ?

Il avait dans ses mains une combinaison pyjama bleue représentant Stitch. Face à lui, l’héritière du trône portugaise hocha vivement la tête tout en enfilant le même vêtement, mais de couleur rose.

– Je vais ouvrir les fenêtres quelques instants pour évacuer la buée. Dit-elle tout sourire. Et j’aurais peur que mon petit ange attrape froid quand même !

Le jeune homme soupira et enfila le pyjama tandis que les vitres de verres glissaient à leur tour sur le côté, laissant pénétrer l’air glacial de la nuit à l’intérieur de la salle. Immédiatement, un frisson les saisit alors que leur épiderme était confrontée à deux températures contraires. La brunette se serra contre le jeune homme, et lorsque leurs nuques furent trop tendues à force de regarder en l’air, la princesse et son garde du corps s’allongèrent doucement sur le sol tiède pour mieux admirer le ciel étoilé. C’est de longues minutes plus tard que la jeune fille décida enfin de fermer le toit, et en quelques secondes l’air chaud supprima toute la froideur qui s’étaient emparé de la pièce, réchauffant les corps frigorifiés des deux jeunes gens. La vapeur avait entièrement disparue, et l’on pouvait admirer la voie lactée, particulièrement marquée cette nuit-là.

Le son de la musique augmenta petit à petit, et vint le tours un morceau qui leur était inconnu mais ressemblait à un style de Kpop, sur lequel une jolie valse pourrait être improvisée. Cette idée leur parvint à tous deux, et ils se levèrent d’un même mouvement, comme si leurs cerveaux étaient connectés. Jayson tendit posément sa main droite vers Léna :

– Aurais-je le droit à une danse ?

La brunette salua son partenaire d’un air malin et lui répondit tout en se collant à lui :

 – Ce serait avec grand plaisir.

Et leurs pas se synchronisèrent d’une façon que l’on ne pourrait définir que par la perfection. Leurs pieds semblaient être connectés d’un lien invisible qui leur faisait faire leur moindre mouvement avec une délicate précision. Leurs deux mains se tenaient précieusement, tandis que le tissu de leurs combinaisons semblait se frôler sans jamais réellement se toucher.

Les cheveux châtains de l’adolescente virevoltaient dans tous les sens, dispersant autours d’eux une multitude de gouttelettes d’eau. Lorsque la chanson se termina pour en laisser place à une autre, la jeune fille se décolla de son partenaire et se dirigea tout sourire vers la petite armoire blanche rangée dans le coin de la pièce et y sortit une bouteille de wisky ainsi que deux shots. Ses yeux insolents se posèrent sur le jeune homme qui s’approcha alors qu’elle remplissait les petits verres pour lui en tendre un.

Connaissant la résistance de Léna face à l’alcool, il se doutait bien qu’il n’allait pas pouvoir la laisser prendre trop de gorgées ou elle finirait ivre morte avec une belle gueule de bois pour la cérémonie du lendemain.

Mais Jayson aimait la boisson. Il n’était pas alcoolique car complètement indépendant, mais disons qu’il pouvait avoir une très bonne descente.

Alors qu’il saisissait un des deux shots, le plus remplis, la brunette leva le sien et planta son regard dans le sien :

– À nous. Dit-elle tendrement avant de renifler la boisson et d’un seul coup, sans réfléchir, tout ingurgiter cul sec. Le jeune homme rit intérieurement avant de faire de même. Il voyait que les joues de la princesse avaient viré au rouge piment et elle dit en riant :

– J’ai l’impression que du feu me sort par les oreilles et le nez. Et sans se laisser le temps de réfléchir, elle se servit un deuxième verre qu’elle avala de la même sorte avant de toussoter et recommencer à rire bêtement. Le liquide faisait déjà ses effets. Heureusement qu’elle avait l’alcool joyeux, vous savez celui qui reste optimiste et qui ne dit que la vérité, que ce qu’il ressent de meilleur au plus profond de soi-même. Car le garde du corps n’aurait pas supporté la ramener en pleur à ses appartements car elle aurait mouillé sa serviette ou quelque chose comme ça.

Le garçon s’empara alors de la bouteille pour le remettre dans le placard, sous la mine boudeuse de la jeune fille

– T’es pas drôôôôôle. Râla-t-elle tout en faisant semblant de faire demi-tour, mais au dernier moment elle se jeta dans ses bras. La jeune fille inspira profondément avant de se décoller du bodyguard et dire d’une petite voix :

– Tu sens le pain au lait. Elle sourit. J’adore. Puis, après avoir fait mine de réfléchir elle rajouta :

– Je sens quoi moi ?

– Le mimosa. Murmura-t-il tout en faisant glisser ses bras dans le dos féminin, entrainant l’adolescente à danser sur la musique latine qui avait envahi la pièce. La jeune fille se laissa faire avec plaisir, plaçant ses deux mains dans la nuque de son partenaire et laissant onduler son corps contre celui du Jayson. Celui-ci se contentait de suivre le rythme, observant et sentant les courbes de Léna se mouvoir contre lui. Il se demandait même s’il était en train de dormir, tellement l’instant lui paraissait merveilleux.

À l’instant où la brunette levait presque innocemment la tête vers lui, continuant à valser avec ses hanches et son corps qui se frottait au sien, il ne voyait que ses joues rosées et ses jolies lèvres qui semblaient s’offrir à lui comme sur un plateau d’argent. Presque tendrement, il se baissa lentement avant d’unir leurs deux bouches et sentir la peau de la portugaise brûler contre la sienne. Un frisson parcouru toutes sa colonne vertébrale et très vite leur baisé s’enflamma dangereusement.

Léna avait cessé de se mouvoir, posant toutes son attention sur cette embrassade si profonde qui contrôlait le moindre geste qu’elle faisait. Elle sentait les mains masculines, au début simplement posées sur son dos, s’agripper à ses hanches, parcourir son fessier avec une intriguant assurance avant de se rappuyer sur son bassin. Des papillons envahirent tout son corps alors qu’elle avait l’impression de sentir le courant passer entre eux. Elle laissa un soupir sortir de sa bouche lorsque Jayson s’empara de son cou pour y déposer une multitude de baiser et mordiller sa peau, avant de rattaquer brusquement ses lèvres, lui laissant à peine le temps de respirer. Elle souriait tout en laissant sa langue valdinguer avec celle du garçon.

Ses mains glissèrent peu à peu sur le torse du Jayson, qui n’avait pas fermé sa combinaison. Au contact des doigts purs sur l’épiderme de ses abdominaux, le jeune homme tressaillit profitant de ce plaisir de sentir contre lui les caresses de la femme qu’il aimait. Les doigts de la brunette parcouraient avidement son torse, puis son ventre, son dos et ses omoplates, avant de se poser de façon audacieuse sur les courbes de son V qui ornait son bas ventre.

Un grognement s’étouffa dans la gorge du garçon alors qu’il saisit sa partenaire par les cuisses pour la coller à lui avant de la plaquer contre le mur dans un bruit sourd. Il déposa ses lèvres humides sur la clavicule de la portugaise et remonta lentement sur la trachée, la mâchoire, avant de venir mordiller le lobe de son oreille.

Il entendait sans difficultés la respiration presque haletante de la brunette qui cambrait instinctivement son dos contre la dureté de la paroi.

Il avait cru, à ce moment-là, qu’elle ne pouvait pas le rendre encore plus dingue qu’il ne l’était déjà. Mais il se trompait, car lorsqu’elle prononça ce mot, son sang ne fit qu’un tour, son cœur loupa non pas un mais au moins cinq battements avant de repartir à une vitesse folle. Il avait senti tout son corps s’enflammer. Il avait chaud, trop chaud. Et maintenant, si ça n’avait pas été assez clair, il comprenait parfaitement la notion de « perdre le contrôler de son corps ». Tout ça car un petit mot sortit de sa bouche féminine, alors qu’il embrassait sa peau avec ardeur et passion. Un petit mot qu’elle gémit de façon si pure, désireuse et profonde :

– Jayson…

Ce fut un feu vert pour le garde du corps.

Jayson.

Il n’avait jamais senti une telle passion s’emparer de lui. Elle l’aimait lui et pas seulement ce Dylan qu’il avait incarné. Lui, et non pas un autre homme, fictif et inutile. Lui. 

Il mordit la peau féminine, juste au-dessus de la clavicule. Y laissa trainer sa langue et ses lèvres en une multitude de baiser, avant d’exercer une pression, comment aspirant l’air qui s’était clouée à l’épiderme féminine. Le jeune homme sentit Léna trembler quelques secondes avant de s’agripper à son dos et il finit par lâcher prise, ne prenant même pas le temps d’admirer cet ovale rouge qu’il venait de graver dans la peau de la princesse.

D’un geste assuré, il tira lui-même d’un coup sec sur sa combinaison pour laisser tomber à terre et s’en débarrasser promptement. Léna n’en paru que plus ravis et il la sentit sourire encore plus contre ses lèvres. Alors, calmement, il fit remonter sa main droite pour caresser le cou de l’adolescente puis, comme si c’était évident, il défit lentement la fermeture éclair du pyjama et ne perdit pas de temps pour poser ses mains sur la peau brûlante de la princesse. Très vite, il parvint à faire tomber l’ensemble du pyjama. Un frisson parcouru le corps de la brunette et elle prit entre ses mains le visage masculin pour le lever vers lui et l’embrasser vivement, alors qu’elle semblait se nourrir des caresses du jeune homme qui remontaient le long de sa colonne vertébrale.

Cependant, lorsque Jayson vint à titiller l’élastique de son maillot de bain, ce fut comme un éclair de compréhension qui passa dans les yeux de Léna. Elle décolla sa bouche de celle de son partenaire, se mordit maladroitement les lèvres alors qu’il la regardait d’un air interrogateur :

 – Je… je, ce n’est pas contre toi mais… enfin… c’est-à-dire que je ne me sens pas encore prête. Elle rit nerveusement. En plus je ne suis pas très sobre… Olala si tu savais comme je m’en veux.

De tout évidence, le jeune homme paru déçu. L’adolescente était toujours contre lui et plaquée au mur, il fit donc un pas en arrière pour la poser à terre et placer doucement ses mains sur ses épaules :

– Tu n’as pas encore assez confiance en moi ? Demanda-t-il avec un fond de froideur, si ordinaire chez lui. L’adolescente se pinça les lèvres l’air embarrassé, caressa lentement le torse avant de réussir à planter ses magnifiques yeux dans les siens et répondre d’une petite voix :

– Non, pas du tout mais… Elle toussota. Je ne l’ai jamais fait.

Ho…

Le cœur du garçon manqua un battement, alors qu’il fronçait les sourcils pour ensuite sourire. Il se baissa lentement, très lentement, et embrassa avidement les lèvres rosées de la brunette tout en susurrant :

– Dans ce cas je serais capable d’attendre toute une vie, princesse.

Jayson n’aurait jamais cru dire ça un jour. Il ne savait même pas qu’il en était capable.

Mais merde, qu’est-ce qu’il l’aimait.

Et il pouvait tout faire pour elle. Pour Léna. Pour cette splendide femme qui se serrait à lui à cet instant. Cette femme dont il sentait la peau douce effleurer la sienne. Cette femme dont la merveilleuse voix chatouilla les oreilles :

– On dors quand même ensemble ?

Il lui caressa vivement les cheveux, souriant. Lui-même ne s’était jamais senti sourire de la sorte. Jamais ce petit rictus de bonheur ne franchissait totalement ses lèvres, ou sinon par de rares occasions.

– Tes désirs sont des ordres. Murmura-t-il tout en passant son bras droit derrière les épaules féminines pour la tenir contre lui, et à l’aide de son autre bras s’empoigner de leurs affaires avant de quitter la pièce. Il jeta un petit coup d’œil au suçon qu’il avait tracé en bas du cou féminin, et un éclair de fierté lui traversa l’esprit. Elle était sa Léna. Sa princesse.

Le vent glacial leur fouetta la peau dès qu’ils mirent un pied à l’extérieur. Mais leurs deux corps semblaient bouillir mutuellement, dressant autours d’eux une boule de chaleur inébranlable.

⭐⭐⭐

Coucou tout le monde !
Je ne sais pas pourquoi, mais ce chapitre était très important pour moi. (je voulais faire un jeu de sensation avec le chaud de la piscine et le froid de l'air extérieur, mais j'ai été en grand manque de temps et d'imagination... )

Malheureusement, je l'ai un peu écris à la va-vite, j'espère quand même que vous avez ressenti les émotions que j'ai essayé de faire passer 😘

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