Argggg désolé je poste ce chapitre un jour en retard, mais je n'étais pas chez moi hier sorryyy 😬
J'espère que vous n'êtes pas trop en manque de princesse Léna du coup 😂😭
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Alors qu'il attendait Léna dans le couloir, Dylan ne put s'empêcher de sourire lorsqu'un des gardes royaux qui passait par là lui expliqua la situation. Que l'héritière du trône portugais avait infesté les appartements de ses parents avec des animaux de marécages...
Cela lui fit se souvenirs de la soirée d'anniversaire de la brunette, où elle avait mis des serpents et araignées dans sa chambre. Il se rappelait très bien que c'est à partir de ce soir-là que ses sentiments pour la jeune fille étaient nés.
Le garçon revoyait ces quelques heures défiler sous ses yeux : il était avec d'autres gardes du corps. Mathieu et Brieuc, si sa mémoire était bonne. Ce soir-là il surveillait attentivement la princesse tout en discutant avec ses collègues et fumant quelques cigarettes par-ci par-là. En fait, l'élément déclencheur c'est qu'il avait laissé Jayson apparaitre sans barrière, restant lui-même pour quelques minutes.
C'est Jayson qui avait aimé Léna en premier. Pas Dylan, ni un autre. C'était lui, et juste lui qui avait senti quelque chose se passer dans son cœur lorsque l'adolescente était venu le voir pour faire ce fameux défi et le faire entrer dans la piscine. Elle était si joyeuse, naturelle et belle à ce moment-là.
Comment avait-il fait pour ne pas remarquer plus tôt le charme qui se dégageait d'elle ?
Il descendit tranquillement l'escalier de marbre, saluant au passage les quelques militaires qu'ils croisaient. Vu d'où venait les cris, Léna et ses parents étaient dans le petit salon, probablement en train de s'hurler dessus.
Lorsqu'on est appelé à être garde du corps au palais royale, la princesse vous est décrite comme une adolescente insupportable et difficile à gérer. Pour être plus global, une gamine en pleine crise d'adolescence. Mais lorsqu'on apprenait à bien connaitre la brunette, à la cerner dans sa vie quotidienne, il n'était pas difficile d'en conclure que tout ceci était faux. Oui, elle était difficile à gérer, mais non ce n'était point le phénomène d'une crise d'adolescence un peu trop longue. Le garçon se souvint de son premier jour au palais. Un des employés de château l'avait averti en disant : « elle peut être un monstre comme un ange ». Cette phrase l'avait marqué, et il en avait vite compris le sens.
Comment ne pas s'attacher à une femme si pleine de vie et adorable ? Mais comment ne pas enrager face à ce comportement excessivement agaçant ?
Il était en plein dans ses pensées lorsque la porte s'ouvrit brusquement, laissant Léna apparaitre, apparemment bien énervée. Elle lança quelques noms d'oiseaux bien sentis avant de claquer la porte derrière elle et partir de pieds ferme à ses appartements. Le jeune homme la suivit de près, préférant ne pas parler pour éviter d'aggraver la situation.
Arrivé à sa chambre, Léna le laissa entrer sans un mot avant de se diriger vers la petite armoire près de son punching-ball. Juste avant d'ouvrir celle-ci, elle se retourna vers le garçon avec un sourire forcé gravé sur le visage :
- Si je me souviens bien tu sais boxer non ?
Il eut à peine le temps d'acquiescer qu'une paire de gants de boxe noirs vola en sa direction. Il les attrapa vivement et haussa les sourcils, observant l'adolescente qui enfilait déjà les siens.
- Tu veux te battre contre moi ?
- J'ai l'impression de vouloir jouer à la barbie ? Répondit-elle d'un air froid.
Il s'avança pour poser la paire de gants sur le placard :
- T'as besoin de taper, pas de te faire taper dessus Léna.
- Rho mais c'est bon tu veux m'aider ou pas ?! La dernière fois que j'ai boxé contre toi tu n'as pas été si compliqué à vaincre !
Le garçon ricana. Il se souvient bien de cette première et dernière fois où il avait enfilé les gants pour monter sur le petit ring face à la jeune princesse. C'était cet été, à la fin d'une séance de sport.
- J'ai été gentil et ai fait exprès de te laisser des chances de me vaincre. Avait-il alors dit de façon arrogante, et sous l'air exaspéré de la brunette il commença à fouiller dans le placard pour finalement y trouver ce qu'il cherchait. Léna haussa un sourcil avant de lâcher de façon dédaigneuse :
- Des pattes d'ours ? Je n'utilise jamais ce truc...
Jayson haussa les sourcils et enfila les deux gros gants plats. Ils sont souvent utilisés à l'entrainement de la boxe anglaise pour recevoir et aider le boxeur à améliorer ses coups de poings.
- C'est parce que tu étais seule à te défouler.
Il tendit de moitié ses bras vers la jeune femme.
- Frappe.
Elle s'exécuta, donnant un coup de poing bien sentit au centre de la patte. Mais l'adolescente fronça les sourcils avant de lâcher un petit « attends deux secondes » et fouiner dans son placard pour en sortir un rouleau de scotch et deux bouts de feuilles sur lequel était imprimé quelque chose. Vite fait bien fait, elle accrocha un papier sur chaque gant.
C'était la tête de ses géniteurs.
- Sérieusement ? Lui demanda son garde du corps d'un air moqueur. Et pour toute réponse, la jeune portugaise hocha la tête et cogna dans les pattes d'ours de toutes ses forces, apparemment satisfaite. Mais elle s'arrêta au bout de deux minutes à peine.
- Déjà fatiguée ?
- Non.
- Fais pas semblant. Dit-il tout en s'approchant de sa protégée pour se coller à son dos et s'emparer de ses poignets, par-dessus les gants. Il souffla calmement à son oreille, tout en faisant bouger les bras féminins :
- Tu as de la force mais tu ne l'utilise pas assez. Regarde. Chaque objet à un centre, c'est à la fois sa force et son point faible. Tu frappes dans le centre, et si tu vise bien au centimètres près t'as tout gagné. Disait-il tout en lui faisant faire quelques gestes. La boxe n'est pas un combat de brutes, Léna, c'est tout un art. Un art qui bien appliqué pour être aussi gracieux que destructeur. Il décolla doucement son ventre du dos de la brunette pour se remettre face à elle, lui montrant ses mains couvertes des pattes d'ours :
- Frappe.
Elle s'exécuta, concentrée, sans s'arrêter et ce durant de longues minutes.
- Bien ! Elle comprenait vite, ses poings fusaient dans tous les sens, de plus en plus précis alors qu'il bougeait les mains, comme pour esquiver lentement ses coups. Le visage crispé de l'adolescente semblait évacuer toute la rage qui se consumait en elle, ça faisait tellement de bien. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front lorsqu'elle cessa ses gestes, essoufflée.
- Continue.
- Dylan, j'en peux plus là...
- Frappe plus fort encore ! Son ton était si sévère qu'elle ne put faire autrement qu'obéir. Ça ne l'avait jamais étonné que Jayson soit le leader de son équipe. Il semblait être né pour donner des ordres, et même les hommes les plus puissants étaient confrontés à cette force qui émanait de lui. Ou les femmes les plus puissantes.
Comme Léna.
Ou comme cette autre femme si on remonte un peu dans le temps. Son ex, qu'il avait lui-même dû enfermer entre les barreaux pour le restant de sa vie.
À croire que les femmes de pouvoirs tournaient tels des électrons autours de Jayson.
Car Léna en est bien une.
Et Anastasia aussi. Même beaucoup trop.
Cette jolie russe avait été l'une de ses plus grandes erreurs. Ce jour-là, alors qu'elle avait saisit sa trahison, Jayson avant bien compris. On ne peut pas toujours tout maitriser. On ne peut pas toujours être le plus fort. On ne peut pas toujours tout avoir à son avantage. Mais on peut choisir sa réaction et maitriser son destin lorsqu'on a les clefs du jeu en main.
Jayson secoua la tête. Ce n'était absolument pas le moment de penser à son ex. Il reposa son attention sur la brunette qui frappait dans les pattes d'ours de toutes ses forces, jusqu'à ce qu'elle soit complètement épuisée et s'allonge sur le sol en position étoile, tout en retirant mollement ses gants et le jetant à plusieurs mètres d'elle.
- Je vais mourir... Souffla-t-elle tout en prenant sa pulsation cardiaque et elle rajouta :
- Mon cœur va battre un record je pense.
Elle laissa sa tête tomber sa tête sur le plancher pour observer le plafond, reprenant son souffle. Jayson s'accroupit à ses côtés.
- Ça va mieux ?
L'adolescente sourit et se redressa pour s'asseoir en tailleur et enlacer le garçon :
- Je crois que j'ai trouvé mon nouvel entraineur de boxe. Annonça-t-elle tout sourire en embrassant le bodyguard sur la joue et rajoutant :
- T'es le meilleur garde du corps que j'ai jamais eu.
- Ah oui ? Dit-il en souriant et prenant la tête de Léna par le menton pour la tourner vers lui et l'embrasser calmement. La jeune fille sourit tout en hochant la tête et dévora les lèvres de son partenaire en l'espace de quelques secondes avant de se décoller tendrement de lui et se mettre debout :
- Ceux qui ont malheureusement le titre de mes parents m'ont privé de repas. Va manger je prends ma douche en attendant !
Il s'approcha de quelques pas et lança d'un air arrogant :
- J'ai transpiré moi aussi on pourrait peut-être la prendre ensemble tu ne crois pas ?
Léna rit et posa la main sur son torse pour le pousser en arrière. Une décharge électrique passa entre leurs deux corps, faisant apparaitre un rictus sur le visage masculin :
- C'est un signe que dame Nature est d'accord avec moi tu ne crois pas ?
Bien tenté Jayson, bien tenté mais tu penses vraiment qu'elle va t'écouter ? Lui chuchota sa petit voix intérieur.
Léna lui sourit de nouveau et lança un petit « t'es con » avant de s'enfermer dans sa salle de bain. Le garçon se leva et lorsqu'il ferma la porte derrière lui, il entendait déjà la jeune fille chantonner.
Même si elle n'avait pas un don inné pour le chant, sa voix restait belle.
Dommage qu'elle n'ait pas accepté de prendre sa douche avec lui.
Il secoua la tête et commença à descendre l'escalier. Qu'est-ce qu'il rêvait de ce moment. Avant c'était juste l'embrasser, mais maintenant qu'ils étaient ensemble, maintenant que le destin semblait leur être favorable, maintenant qu'il n'avait pas de nouvelles de Gilles et profitait de ces moments avec elle, c'était bien plus loin qu'il voulait aller.
Mais n'est-ce pas normal pour un homme de souhaiter franchir le pas avec sa compagne ?
Car quand l'amour nous ronge ainsi les entrailles, rien ne semble pouvoir apaiser le désir que vous ressentez envers votre moitié.
C'était dur, ça faisait mal. Mais il le sentait, au fond de lui, que Léna n'était pas prête. Pas encore.
Parce que d'abord, avant de franchir ce pas, il voulait être sûr d'une chose : que la princesse aime Jayson Apo Ti Thalassa. Et non pas Dylan Duciel.
Ça paraissait peut-être étrange venant de sa part, lui qui a l'habitude de coucher à gauche et à droite ; de bien vouloir, pour une fois prendre plus son temps.
Cependant, et il en avait la certitude, elle n'était pas comme les autres.
Elle n'était pas le coup d'un soir mais l'idéal d'une vie.
Et rien ni personne ne pourra un jour lui enlever cette persuasion de sa tête, si ce n'est la jeune fille elle-même.
Léna était restée très longtemps sous la douche, profitant un bon bout de temps des jacuzzis qui étaient intégrés à sa baignoire. Elle se changea immédiatement en pyjama en enfila son peignoir blanc avant se sortir de la pièce. Or, dès qu'elle mit les pieds dans sa chambre un objet posé sur le lit interpella son regard. C'était une assiette sous cloche avec un petit mot écrit sur une feuille de papier blanche :
« Bonne dégustation, princesse »
Elle sourit et ouvrit les plats. C'étaient des crêpes au nutella. Les yeux pétillants, elle mangea les aliments, et une fois terminé l'adolescente se rua vers la chambre de Jayson pour le remercier. Cet homme était vraiment le meilleur.
À entendre le bruit de l'eau qui coulait, Dylan devait être sous la douche. Léna alla donc s'allonger tranquillement sur le lit du garde du corps, décidant d'aller jeter un coup d'œil sur les réseaux sociaux. Gabino l'avait averti avoir posté une nouvelle photo apparemment sublime. Au bout de quelques minutes, elle enfouit dans un élan de bien-être sa tête dans l'oreiller du jeune homme. Ça sentait bon son odeur, c'était si agréable. Le pain au lait.
- Tu m'aime tellement qu'une demi-heure sans moi et je te retrouve en train de sentir mes affaires. Trop mignon.
La voix moqueuse de Jayson parvint à ses oreilles et elle sursauta violemment, descendant du lit et se trouvant debout comme un piquet au bout de deux secondes, le visage en feu. Le jeune homme haussa les épaules et laissa tomber son paquet d'habits au sol.
Son paquet d'habits...
Elle déglutit.
Tous ses habits étaient par terre.
Il était tranquillement en caleçon en train de s'approcher d'elle comme-ci de rien n'était.
- Tu rougis.
Elle écarquilla les yeux et sentit son visage comme monter en ébullition.
- Pas du tout !
- Si je t'assure. Il entremêla son index autours d'une de ses mèches de Léna, encore humide après son shampoing, et susurra :
- C'est moi qui te fais cet effet, princesse ?
La brunette sourit, se laissant enlacer par ces bras musclés qui se glissaient dans son dos. Jayson la regardait avec des yeux... fous. Si fou que n'importe qui aurait pu en avoir peur. Mais elle trouvait ça merveilleux. Il était si beau. Ses cheveux trempés laissaient ruisseler sur son corps quelques gouttes d'eau, et son visage au premier abord fermé laissait en réalité apparaitre des traits heureux et épanouis.
- On dit que les anges font, par leur beauté exceptionnelle, rougir quiconque qui ose les regarder. Murmura-t-elle à son tour, posant ses lèvres humides contre celles du garçon, qui répondit immédiatement à son baiser. Il serrait de plus belle les mains dans son dos alors qu'elle parcourait son torse de ses doigts fins, touchant les parfaites lignes de ses muscles. Laissant son corps exécuter des mouvements sans vraiment réfléchir, Léna monta sur le lit pour ainsi surplomber Jayson, le faisant lever la tête vers lui. Elle quitta le toucher de ses abdominaux si délicieux pour poser ses deux mains brûlantes sur ses joues tandis que le jeune homme assaillait ses hanches d'une multitude de caresses.
Elle sourit encore plus, laissant des milliers de frissons s'emparaient de la moindre parcelle de son épiderme. À bout de souffle et sentant que ses muscles allaient bientôt lâcher sous l'émotion ressentie, Léna finit par interrompre leur embrassade doucement, séparant leur lèvre et posant son front contre le sien, les yeux encore fermés. Elle sentait le souffle masculin s'écraser sur son visage, faisant frémir sa peau à chaque inspiration. Les bras de Jayson finirent pas desserrer leur étreinte avant de s'enlever complètement et il prit les deux mains de la brunette dans les sienne. Puis, le garçon s'allongea paisiblement dans son lit, soulevant les draps à ses côtés. Suspicieuse, Léna fronça les sourcils mais finit par lâcher un rire enfantin lorsque le bodyguard la tira vers lui d'un coup sec et qu'elle s'écrasa contre son corps.
Léna se blottit sous la couette, bien calée contre Jayson qui la regarda s'endormir doucement.
Son cœur ne daigna se calmer que lorsque lui-même trouva le sommeil, après avoir contemplé durant de longues minutes cette femme endormie. Elle semblait ne pas pouvoir être humaine tellement ses yeux la trouvaient belle.
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Et voilà : Anastasia. On sait enfin le prénom de cette fameuse russe qui a fait chavirer le cœur de notre beau Jayson avant qu'il ne doive lui-même la jeter en prison ! Que nous réserve encore ce personnage d'après vous ?
Sinon parfois j'ai vraiment l'impression d'écrire un roman à l'eau de rose avec Jayson et Léna 😂 j'espère que ça ne vous ennuie pas trop.