Princesse Léna

Autorstwa Steredenn-dared

477K 36.9K 11.9K

Personne n'a jamais eu autant d'imagination pour déplaire à ses parents que Léna. Plus de deux cent fugues, q... Więcej

Avant-Première
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
PERSONNAGES
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 103
Chapitre 104
Chapitre 105
Chapitre 106
Chapitre 107- ÉPILOGUE
FAQ
Trilogie - TOME 2&3
Bonus 1 [special 110k]
Bonus 2 [special 120k]
Bonus 3 [special 150k]
Remerciement et BONUS
Instagram

Chapitre 80

3.1K 253 118
Autorstwa Steredenn-dared

Nous étions en plein cours de psychologie clinique et psychopathologie et l'enseignant déballait depuis de longue minutes l'ensemble de ses connaissances sur le sujet. Léna l'écoutait d'une oreille distraite. Bien que le sujet l'intéresse beaucoup, elle était bien plus attirée par ses préparatifs du bal. De nombreux médias l'avaient contacté pour savoir s'ils auraient le privilège de participer à la soirée, et elle était justement en train de sélectionner les meilleures organisations de presse dans l'immense liste qui lui était proposée. Bien sûr, elle allait inviter un ou deux journalistes travaillant pour de célèbres peoples, afin de pimenter un peu les articles qu'on lui présentera : ces gens-là ont toujours une imagination assez drôle et débordante pour inventer des belles conneries sur les stars. Toute cela promettait d'être plutôt amusant.

Puis, le jour J arriva enfin. Elle n'avait pas cours de la journée, car la réunion allait se dérouler directement après le déjeuner. L'héritière du trône se réveilla assez tôt ce matin-là, de bonne humeur et complètement excitée. Elle trépignait d'impatience rien qu'à penser à la journée qu'elle allait passer.

Elle descendit pour prendre son petit déjeuner, toujours vêtue de son pyjama : un tee-shirt noir à manches longues très ample et un simple short bleu roi. Dylan l'avait rejoint dès qu'elle avait placé un pied en dehors de ses appartements. Ils se saluèrent poliment avant de se diriger vers les escaliers de marbre. Mais l'adolescente décida de descendre les étages plus rapidement que d'habitude et s'assis à califourchon sur la rambarde lisse qui accompagnait les marches.

Le jeune garde du corps avait vu sa protéger s'installer maladroitement sur la rampe d'escalier. Il n'eut même pas le temps de l'attraper par le bras pour la retenir que le corps féminin se mit à glisser subitement. Le rire cristallin de Léna parvint à ses oreilles, le faisant soupirer. Docteur Jean était passé la veille pour résoudre le problème de cheville de sa patiente préférée (qui s'était d'ailleurs avéré mineur), et Dylan n'avait aucune envie de le rappeler pour cette fois-ci inspecter le dos de la jeune fille qui aura chuté de quelques étages dans les escaliers...

Il avait commencé à descendre les marches assez rapidement, gardant les yeux fixés sur la princesse, lorsque celle-ci poussa un petit cri plutôt ridicule. Et déséquilibré, son corps tomba dans le vide, avant d'heurter ce qui devait être le sol dans un bruit fracassant. Un éclair de panique traversa le corps du garçon, qui se descendit seulement lorsqu'il entendit les éclats de rire de la brunette. Le genre qu'elle faisait lorsqu'elle était fière d'une nouvelle bêtise. Et les râlements de plusieurs personnes parvinrent à ses oreilles. Mais qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire encore...

Dylan se pencha pour observer ce qui s'était passé, et la scène lui fit lâcher un sourire. Léna était tombée juste où il ne le fallait pas : son corps s'était écrasé au plein milieu d'une pièce montée chocolat caramel qui dégoulinait à présent sur ses vêtements, sa peau et son corps. Les cuisiniers qui tenaient le plat observaient leur jeune maitresse d'un air dépité. Le bodyguard arriva près de sa protégée en quelques secondes et l'aida à se relever. La brunette, tout sourire, semblait amusée de la situation.

Alors que le jeune homme l'entrainait par la main, elle s'empara de la dernière part du gâteau qui tenait encore debout et en fourra une partie dans sa bouche, sous le regard énervé de Dylan. Elle lui sourit arrogamment et mangea une autre bouchée avant de se retourner vers les cuisiniers :

- Bravo c'est une vraie réussite ! Faites le même pour ce soir s'il-vous-plaît !

Elle n'eut pas le temps de prononcer des mots de plus que son garde de protection rapprochée l'avait déjà fait remonter toutes les marches. Elle entendit juste de cuisinier en chef maugréer que justement, c'était un gâteau qui était prévu pour le bal.

Le garçon ferma la porte des appartement princiers derrière eux. L'adolescente était pleine de chocolat et caramel, mais n'en semblait point dérangée. Elle leva ses yeux pétillants vers son garde du corps et lui tendit vivement une part du gâteau qu'elle avait récupérée :

- Tu veux goûter ? C'est délicieux !

- Non merci ça va aller. Maugréa-t-il tout en poussant sa protégée vers sa salle de bain. Léna se laissa faire sans problème, observant d'un œil attentif le jeune homme. Il semblait ennuyé. Elle ne s'était nullement attardée sur lui, ces derniers jours. Son cerveau avait pu décompresser et réfléchir normalement, sans bouillir intérieurement dès qu'elle le voyait du coin de l'œil. Tout cela faisait un bien fou.

Léna avait un peu pensé à Jayson. Il lui avait caché sa véritable identité durant deux mois, l'enlisant dans un nœud de mensonges fort bien construit. Il se révélait être un homme opposé à celui qu'elle croyait connaître. Un homme dont elle pouvait douter sérieusement des sentiments et arrières pensées, bien qu'il lui assure de la vérité de ses propos. C'était très compliqué. Car dans ces situation-là, ou bien l'on suit son cerveau et sa raison en éloignant au plus le garçon de sa vie ; ou bien l'on passe outre tous ces éléments, acceptant de lui donner une autre chance. Ils pourraient, tous les deux, tenter l'impossible. Alors, ce serais sois le paradis sur terre, sois la descente jusqu'aux tréfonds des enfers. Et c'était à elle de choisir si oui ou non ils prenaient le risque.

- Tu ne veux vraiment pas de gâteau ? Redemanda-t-elle innocemment. Et ne laissant pas le temps au bodyguard de répondre, elle enfouit le dernier morceau à l'intérieur de sa bouche en riant.

- Je veux bien le goûter, finalement.

Elle l'observa d'un air malin :

- Trop tard ! Dit-elle en avalant d'un seul coup sa dernière bouchée. Elle se dirigeait déjà en trottinant vers son lavabo pour se laver ses mains collantes quand elle sentit d'un seul coup les doigts chauds du jeune homme glisser contre sa taille, immobilisant instantanément tout son corps. Léna vit le garçon se poster face à elle en silence, l'observer une demie seconde avant de se baisser brusquement vers elle. Elle s'appétait à sentir ses lèvres contre le siennes, et donc à reculer vivement. Son cerveau hurlait déjà à l'alerte rouge, ne comprenant rien car le garçon lui avait pourtant affirmé vouloir lui laisse autant de temps qu'elle voulait pour réfléchir.

Mais -elle n'arriva pas à savoir si elle en était soulagée- il ne l'embrassa pas. Se contentant de lécher calmement le coin de ses lèvres, d'un geste qui semblait parfaitement maitrisé. Le garde du corps se redressa enfin et lui lança un léger sourire, arrogant et victorieux.

- C'est vrai qu'il est très bon ce gâteau.

Il lui lança un dernier regard avant de se lécher presque trop sensuellement les lèvres et tourner les talons, laissant Léna seule dans sa salle d'eau. Elle s'observa dans le miroir, presque tremblante. Son visage avait viré au rouge tomate. Quelle horreur.

Elle inspira longuement avant de souffler et commencer à de déshabiller, puis entrer dans l'immense douche de luxe.

Depuis quelques temps maintenant, elle arrivait bien à cerner qui était Dylan et qui était Jayson, se trompant rarement sur laquelle des deux personnalités arborait de garde du corps. Enfin, personnalité n'était pas le bon mot car le jeune homme n'était nullement schizophrène ou bipolaire. C'était simplement un excellent professionnel qui savait se revêtir d'une identité fictive malgré les divergences avec son véritable caractère. Car Jayson choisissait toujours lorsque Dylan (ou un autre) apparaissait. Il était maitre de lui-même sur ce point-là. Ce qui était plus compliqué, en revanche, c'était d'enfouir le vrai lui pour une longue durée. Mais ce phénomène n'avait rien de plus humain, naturel et compréhensible.

La princesse savait donc exactement lorsqu'elle avait affaire à Dylan ou à Jayson. Déjà, Jayson était toujours présent lorsqu'elle était seule avec le jeune homme. Mais il apparaissait aussi de temps en temps, discrètement, lorsqu'ils étaient en petit comité.

Et ce qu'il venait de faire, ce geste à la fois exécrable et terriblement craquant, c'était le genre de chose qui donnait l'envie à Léna de lui laisser une autre chance. De leur laisser une autre chance.

Car, même si elle ne savait toujours pas vraiment si c'était pour Dylan ou Jayson qu'elle craquait, depuis que le garçon lui avait clairement dit que Dylan était fictif et monté de toute pièce pour lui plaire, Léna essayait de ne plus se concentrer sur la couverture du jeune homme. Il ne pouvait lui apporter rien de bon, si ce n'est du désespoir.

La princesse sortit toute propre de sa salle de bain, quelques instants plus tard. Elle passa la matinée à se remémorer ses discours et ce qui allait se passer durant l'après-midi et la soirée, mais aussi à donner les dernières directives au personnel du château. On aurait dit une véritable fourmilière, tournant autour de sa puissante reine. Qu'est-ce qu'elle aimait ça !

Après le repas du midi, Sixtine, Juliette et Angèle la maquilleuse rejoignirent leur jeune maitresse à ses appartements, afin de la préparer pour la réunion qui allait se dérouler entre elle et les couples royaux d'Italie, d'Espagne et de Grèce. Les parents de Léna avaient tenté de l'appeler très exactement trois-cent-quarante-huit fois depuis le début de la journée, mais elle n'avait jamais daigné leur répondre. Une bonne centaine de messages vocaux encombraient son téléphone, probablement des directives et consignes par milliers. Et quelques bonnes vieilles insultes et menaces de morts, aussi. Ils devaient déjà regretter d'avoir laissé leur fille régler un évènement aussi important.

Pour la réunion commerciale, la brunette avait choisi de mettre un pantalon blazer blanc de haute couture, taille haute, épousant parfaitement sa morphologie et la forme de ses jambes. Son haut était immaculé lui aussi, moulant son corps, et entièrement fait de dentelle. Les manches, longues, étaient bouffantes au niveau des épaules. Et son dos était entièrement dénudé, laissant apparaitre sa beau parfaite et bronzée. Léna n'aimait pas les talons, alors elle n'en chaussera par pour le bal, mais pour la durée d'une après-midi elle mit tout de même une paire d'escarpins blancs pour finir sa tenue.

Angèle la maquilla très légèrement et lui laissa les cheveux au naturel, afin qu'ils soient plus faciles à modeler pour le soir.

Et voilà qu'une heure plus tard, elle se trouvait en salle de réunion, là où ses géniteurs avaient tant l'habitude de travailler. Ses yeux pétillaient d'excitation, toute contente d'avoir de telles responsabilités sur les épaules. Il y avait monsieur et madame Del Sellaio, les couples royaux d'Espagne et celui de Grèce. Quelques-uns de leurs secrétaires étaient également là, et Dylan était debout à la porte d'entrée, accompagnée de deux caporaux de la garde royale. Léna ne comprenait absolument pas le Grec, et ne parlait point l'Espagnol bien qu'elle comprenne cette langue très proche du portugais et de l'Italien.

- L'entreprise Mac Donalds nous a fait appel pour les cadeaux des enfants du prochain trimestre. Notre commerce et nos établissements sont leurs nouveaux fournisseurs en sauces de tomate depuis un an déjà et ils sont très satisfaits des produits que nous leur proposons. Voici les jeux que leur design ont fait pour nous.

C'est le roi de Grèce qui avait parlé, en anglais pour permettre une meilleure compréhension de tout son public. Sa secrétaire lui tendit un sac qu'il posa sur la table. Il avait toute l'attention de l'héritière du trône portugais, heureuse qu'on arrive enfin sur un sujet intéressant. Mais avant d'ouvrir l'objet, le monarque se dirigea vers la brunette et recommença à parler :

- Nous comptons énormément sur votre réputation pour cette campagne presque sans frais qui nous est offert monsieur Chris Kempczinski. En effet vous avez une image très reconnue et appréciée auprès des jeunes génération, qui sont à l'origine de la majorité de notre chiffre d'affaire. Monsieur Gabino Del Sellaio a déjà accepté de participer à ce projet, nous n'attendons que votre autorisation. Grâce à Mc Donalds, tous les enfants du monde auront bientôt une vision idyllique de notre tomate d'industrie, associé entre autres à votre visage qu'ils aiment tant !

Léna ne put s'empêcher de ricaner :

- Laissez-moi deviner vous profiter de l'absence de mes géniteurs pour me proposer ce programme qu'ils n'auraient jamais accepté ?

Le roi ne répondit pas vraiment, se contentant de lâcher un petit sourire. La jeune fille, elle, écarta vivement les bras et lança :

- Mais j'accepte avec plaisir voyons ! Où faut-il signer ?

Le grec parut étonné mais son visage s'illumina. C'était étrange, mais pas improbable de la part de Léna que de laisser son image servir de jouet pour enfant et publicité pour tomate d'industrie. L'homme ouvrit le sac et sortit quatre modèles de jouets, commençant à les présenter :

- Bien nous avons ces quatre modèles vous représentant avec un de nos produits et le logo de nos entreprises. La fabrication est simple, en plastique et peu chère.

Il tendit les jeux à l'adolescente qui les saisit, les yeux pétillants. La reine de Grèce continua, à la suite de son mari :

- Ce sont les jeux féminins. Les jeux masculins seront les mêmes mais avec le prince Del Sellaio. Nous vous laissons choisir le modèle que vous préférez.

La brunette acquiesça, et après une légère observation, se retrouva confrontée à deux jouets qu'elle préférait et n'arrivait pas à départager. L'un la représentait, riante, dans une robe de princesse beige en train d'appuyer sur un pot de ketchup faisant exploser la sauce autours d'elle. Et sur le deuxième elle avait la même tenue et expressions faciales, mais avec dans chacune de ses mains deux pots de ketchup bien plein et qui débordaient de partout.

- Avez-vous le numéro de monsieur Kempeczinski ? Ses produits sont superbes, a-t-il été félicité pour ces magnifiques idées ?

Léna, Léna, un multimilliardaire qui s'occupe de l'entreprise de Mac Donald n'a pas besoin d'être félicité comme un enfant. Déjà qu'il ai très peu de chance de savoir que ses designers ont fait appel à toi et Gabino pour leur prochains jeux de Happy Meal...

Ce fut cette fois la mère de Gabino qui prit amicalement la parole, lui tendant une feuille de papier :

- Voici ses coordonnées, mais il est actuellement en voyage d'affaire avec un décalage horaire de plusieurs heures. Je pense que nous risquons de le réveiller au milieu de sa nuit.

Léna haussa les épaules, peu intéressé. Elle voulait demander à se pdg si un mixte de ces deux jouets pouvait se faire. Ce serait parfait. La brunette composa donc le numéro avant que les autres monarques puissent l'en empêcher. Ce fut à la dernière sonnerie que quelqu'un décrocha l'appareil. Une voix encore endormie s'adressa à eux, dans un anglais parfait :

- Oui allô ?

- Oui salut Chris c'est Léna Da Costa à l'appareil !

Elle vit le couple Espagnol manquer se s'étouffer à côté d'elle. Avait-elle oublié qu'elle s'adressait à l'une des plus grosses figures de l'agro-alimentaire ?!

- Altesse ! Quel plaisir de vous entendre ! Comment allez-vous ?

- Très bien merci mais trêves de formalités très cher, je ne vais pas trop vous embêter durant votre sommeil. Je vous appel au sujet des jouets qui sous ont été proposés.

L'homme au bout du fil eut un léger moment d'hésitation avant de répondre :

- Ah oui, voulez-vous que je vous donne le numéro de mon designer ? Il sera plus au point sur le sujet.

- Non, merci je laisserais le plaisir à mes parents de faire les mille-huit-cent-quarante appels de mondanités qui suivront la réunion avec nos partenaires commerciaux. Je viens de vous envoyer les photos de deux jeux, serait-il possible de faire un mixte ? Avec un sceau plein et dégoulinant dans la main gauche et un pot qui explose, un peu comme un pistolet à eau vous voyez, dans la droite ?

À côté d'elle, le roi d'Italie s'était lancé dans un fou rire incontrôlable : cette gamine de dix-sept as venait d'appeler le pdg de mac Donald pour se commander un design de jeux. Mais elle n'est vraiment pas possible !

- Oui pas de soucis Majesté je transmet immédiatement à ma secrétaire.

- Merci Chris et bonne nuit !

Et sur ses mots, elle raccrocha sans même attendre la réponse de son interlocuteur, sous les yeux éberlués de ses collègues. Mais Dylan la regardait avec des gros yeux. Léna en fit abstraction et signa avec empressement tous les papiers.

Ils discutèrent affaire durant un bon bout de temps, et Léna ne pouvait s'empêcher de dire tout ce qui lui passait par la tête. Vers la fin d'après-midi, commençant sérieusement à être ennuyée, elle ne put s'empêcher de demander d'une voix amusée et innocente pourquoi avaient-ils choisis de faire une alliance marketing autours de la tomate, car, à son goût, elle aurait plutôt favorisé le chocolat ou un autre produit bien plus alléchant. Les rois et reines rirent légèrement. La princesse les distrayait et ils la trouvaient fort sympathique et amusantes, mais ils auraient pu se passer d'une bonne partie de ses inutiles remarques. Comme lorsqu'elle à demandés s'ils avaient prévu de faire des bonbons pour animaux goûts tomate.

La réunion se termina à dix-sept heures trente, et chaque couple royale rentra dans Lisbonne où les hôtels de luxe qui les logeaient les attendaient. La réception et le bal de la soirée allait commencer à vingt heures.

Endormie par ce blablatage incessant de commerce et d'argent, Léna avait joué durant une bonne heure avec les jouets proposés par Mac Donald et les emporta avec elle lorsqu'elle se rendit à ses appartements. Sourire aux lèvres, elle posa les espèces de poupées sur son bureau. Ça faisait vraiment très moche, mais tant pis.

Sixtine et Juliette ne tardèrent pas à arriver pour l'habiller.

On ne pouvait pas avoir deux minutes tranquilles dans ce palais dis donc ! Elle soupira mais se laissa tout de même emmener par les deux gouvernantes vers son dressing.

Czytaj Dalej

To Też Polubisz

3.5M 80.4K 162
Entre lui, la cité, la rue et la famille...
3.1K 134 41
Jeune homme issu d'une famille aisée du Minnesota et diplôme dé l'université de Yale, Nick Carraway s'installe à New York pour son travail. Agent de...
88.6K 3.3K 29
Nora fait sont entrée à l'Université en littérature. Elle se retrouve en colocation avec Cora une fille un peu rock et une mère hystérique. Dans l'ap...
19K 1.1K 40
Son père étant homme d'affaires, Lizzy est contrainte de le suivre avec tout le foyer, lorsqu'il demande sa mutation. Un déménagement n'est jamais vr...