Lorsque je me réveille, je me frotte les yeux afin de me réveiller davantage. J'ouvre lentement les yeux à ma plus grande surprise, Niall était collé contre moi, m'enlaçant fortement. Sa respiration est lente et je devine qu'il dort encore. Je commence doucement à caresser ses cheveux blonds et à observer tout ses traits faciaux. Il est tellement magnifique. Il a la bouche légèrement entrouverte et ses cheveux blonds lui retombent sur le front. Je prends mon portable de l'autre main. J'ai trois nouveau message.
5h37 - "Maman à Avery : Salut ma belle, tu dois probablement dormir, mais je veux juste t'aviser que ta grand-mère va bien, donc ne t'inquiète pas pour elle."
6h29 - "Maman à Avery : Nous venons juste d'apprendre qu'elle pourra sortir dans une ou deux semaine, pour être certain que son état ne se dégrade pas. Bonne journée et je t'aime."
9h13 - "Chase à Avery : Salut ma petite sœur d'amour :p Tu reviens enfin à la maison? Tu m'as manqué Av'!"
Je souris, heureuse qu'elle aille bien et qu'elle va pouvoir sortir de l'hôpital dans pas si longtemps que ça. Ça me touche que mon frère me dise que je lui ai manqué, car il m'a atrocement manqué. Mon frère à toujours été un modèle pour moi, un être qui a toujours su me réconforter lorsque je me sentais mal, je ne pourrais pas vivre sans lui. Il a toujours su lire à travers mes sourires, parfois faux.
10h31 - "Avery à Maman : Je suis contante qu'elle aille bien, je passerai la voir ce soir et je viens sûrement dormir à la maison ce soir, je t'aime."
10h34 - "Avery à Chase : Oui, sûrement, il va falloir avoir une conversation ensemble. Tu m'as aussi beaucoup manqué grand frère xx"
Je ferme mon portable et me concentre sur Niall, sur mes gestes dans sa chevelure dorée. Soudainement, je sens sa main passer sous mon chandail délicatement et caresser doucement ma hanche, causant qu'une multitude de frissons parcourent mon corps à pas de géant.
- Tu es réveillée depuis longtemps? il me demande d'une voix douce en fixant son regard bleu dans le mien.
Je l'observe encore, tout les moindres détails que je peux apercevoir de lui, physiquement. Tout de lui me fait fondre, son regard, ses traits, son corps, sa chevelure... tout.
- Je suis réveillée depuis cinq minutes environ, je lui dis en lui souriant un peu.
Il hoche la tête et ré-appuie sa tête sur mon ventre. Je recommence une seconde fois à caresser ses cheveux, mais je sursaute brusquement lorsqu'il qu'il s'assit rapidement. J'ai soudainement froid, sa chaleur corporelle ne caresse plus la mienne. Je fronce les sourcils en le regardant. Pourquoi est-ce qu'il réagit comme ça? Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal?
- Qu'est-ce qu'il y a? je lui demande en m'assoyant à mon tour.
Il tourne sont regard dans tout les sensés, visiblement paniqué. Il se lève rapidement et je commence à avoir peur. Peut-être qu'il s'en veut de m'avoir pardonné, peut-être qu'il réalise l'erreur qu'il commet en étant ami avec son ancienne intimidatrice, peut-être qu'il réalise que je l'aime et que ça l'effraie. Je tremble.
- Je... j'ai oublié mes médicaments, dit-il et il commence peu à peu à trembler à son tour.
Je devine immédiatement de quels médicaments il parle, ceux qui lui permettent de contrôler ses émotions intenses ainsi que de contrôler ses envies de passer à l'acte suicidaire. Il commence à pleurer, comme si cela était un drame, je ne sais pas s'il s'en veux encore pour la fois dont il avait mal agit envers moi, mais ce passage est à oublier. Je m'approche rapidement de lui et le prend dans mes bras, le plus calmement possible. Je déteste le voir comme ça, si détruit. Les larmes me montent rapidement aux bord des yeux, trop rapidement. Il se love dans mes bras, niche sa tête dans mon cou et mon cœur se brise lorsque se sent ses larmes dans mon cou et quand j'entends un puissant sanglot étouffé, étranglé, sortir de sa gorge probablement nouée à un point inimaginable.
•••
Je m'installe dans les gradins aux côtés de tout mes amis qui insistaient à aller voir cette partie de soccer qu'ils considèrent si importante. Je m'assois sur un siège, Niall s'installe à ma droite et Ashley à ma gauche.
- Je ne comprends toujours pas ce que ce match a de si important, je râle en roulant les yeux.
- Avery, ça fait dix fois que je te le dis, s'exclame le blond en tournant son regard vers le mien, un sourire collé aux coins des lèvres. C'est l'affrontement entre les équipes qui sont les meilleures de tout les Amériques!
Je roule encore une fois les yeux, je ne comprends pas ce que ce match va changer sa vie s'il le voit ou non. Je ne comprends aussi toujours pas comment est-ce que Lucas a pu se procurer tout ces billets qui valent si cher. Je grogne faiblement en tournant le regard vers l'irlandais qui rigole face à ma réaction. Je lui tire légèrement la langue et il sourit laissant apparaître son magnifique sourire dont je ne me lasserai jamais de voir. Je lui souris timidement avant de regarder le début du la partie. La foule crie et se lève lorsque les deux équipes entrent sur le terrain d'herbe verte, sauf moi qui reste complètement indifférente. Je sursaute quand je sens une main prend la mienne pour que je me lève aussi. Sa main, dans la mienne. Il sourit en me regardant et observe à nouveau les joueurs par la suite. Lorsque tout les gens s'assoient, j'en fait ainsi. Le match commence quelques minutes après, je ne comprends vraiment rien au jeu. Rien, rien, rien. Je fronce les sourcils quand que l'arbitre siffle dans son sifflet, causant des cris qui me déchirent les tympans, tandis que d'autre gens restent assis en affichant une mine colérique ou déçu, je ne sais pas. Lorsque Niall remarque que je ne me suis pas levé en même temps que lui, il s'assoit et mon cœur arrête de battre. Sa main est posée sur ma cuisse. Une décharge électrique parcourt mon corps et je me fige.
- Tu es certaine que tu vas bien? il me demande en faisant une légère pression sur ma cuisse.
J'hoche rapidement et timidement la tête et tourne ma tête pour ne pas qu'il voit trop mes joues sûrement colorées d'un rouge vif. Je sens son regard me brûler le corps, mais pas plus que sa main qui est maintenant poser sur mon genoux. Je tourne craintivement ma tête vers lui et il a toujours la tête tournée vers moi.
- Je... je ne comprends rien au soccer, je dis.
J'espère juste qu'il va rapidement retirer sa main de là. Enfin non, je sais que je ne le veux pas, mais ça me rend tellement mal à l'aise et complètement folle. Il commence à tout m'expliquer de ce jeu, mais je n'entends rien de ce qu'il dit. J'entends seulement mon cœur battre de façon irrégulière et de façon forte dans mes oreilles. Il résonne tellement fort quand je suis proche de lui. J'ai même peur qu'il l'entende à qu'il point il bat fort. Je ne comprends complètement rien de ses paroles et je ne fais rien pour, j'écoute juste le timbre de sa voix que j'aime tant.
- Tu comprends? il demande en tournant quelques fois son regard vers ce qu'il se passe devant lui.
Je mens en hochant la tête, je ne comprends encore rien à ce foutu jeu. Il me sourit un peu et concentre toute son attention vers ce qu'il se passe devant lui, oubliant de retirer sa main de ma jambe. J'essaye le plus possible de me concentrer sur ce qui se passe devant moi, mais je ne peux pas à cause de lui. Soudainement, un froid me traverse le corps à milles kilomètre heure. Je me sens... vide, lorsqu'il retire sa main de ma peau. L'endroit me brûle encore, mais pas de la bonne façon. Le sentiment de bien-être est remplacé par la souffrance qu'il ne soit plus proche de moi. Je baisse les yeux et regarde ma cuisse qui est vide.
- Je m'en vais aux toilettes, nous préviens Lucas.
J'hoche faiblement la tête, car je m'en fiche un peu, je suis trop concentré sur ce que j'ai ressentis. Il se lève et prends son soda dans sa main avant de passer devant nous, mais il trébuche et tombe sur le sol, laissant sa boisson intacte. Je me mets à rigoler avec tout mes amis, mais je ne peux pas m'empêcher de lui lancer une petite remarque en rigolant, qui n'a pas l'air de lui plaire car il me lance un regard mi-noir, mi-rieur. Il se relève, retire de bouchon de sa bouteille et vide son contenu sur mes cheveux, sur ma face, sur mon corps. Je me lève brusquement, en colère.
- Salaud, je grogne et quittant rapidement ce lieu.
Je ne peux pas m'empêcher de lui lancer mentalement des insultes. Qu'est-ce qu'il lui a pris de faire ça? Putain, j'ai pleins de liqueur dans les cheveux, complètement partout.
- Arrête de bouder Avery, rigole Lucas en me rattrapant.
Je continue de l'ignorer en accélérant mon pas vers ma voiture et puis soupire lorsqu'il attrape mon bras pour me retourner vers lui. En voyant mon visage et mes vêtements, il se moque de moi une nouvelle fois. Je lui lance un regard noir, je lui en veux de m'avoir fait ça. Ce n'est pas comme si j'allais être contante après qu'il aille reversé son soda sur moi et ce n'était pas un accident.
- Abruti, je grogne en me retirant de sa poigne.
Je m'éloigne rapidement de mes amis et de ce match de soccer, en colère. Il n'avait pas à me faire ça, car je me suis un peu moquée de lui lorsqu'il est tombé au sol lorsqu'il est allé aux toilettes. Je sors mon trousseau de clefs de mon sac et déverrouille la porte du côté conducteur. Je souffle lorsque je remarque que si je m'assis comme ça dans ma voiture, la liqueur va se déverser partout. J'ouvre le coffre de la voiture et prends une des couvertures qui se trouvent là. Je l'installe sur le siège et m'assois avant d'attacher ma ceinture et de démarrer le moteur. Je vois Lucas s'éloigner de moi pour retourner voir cette partie. Je m'apprête à reculer, mais quelqu'un toque à ma porte et je sursaute. Grâce aux gros lampadaires qui éclaire la stationnement, je peux percevoir le même garçon qui m'a fait ressentir des sentiments indescriptible en seulement un toucher. Je déverrouille la porte de droite et il rentre rapidement dans la voiture. Je regarde ses -magnifiques- yeux bleus remplis d'un sentiment que je ne peux pas deviner, je fronce doucement les sourcils, intriguée par sa venue.
- Je... je voulais t'accompagner, il murmure, en tournant son regard vers devant.
Je lui souris et m'embarque sur les routes de la ville. J'observe tout du décor qui m'entoure, les lampadaires, les lumières des voitures, les magasins, les maisons... J'ai toujours aimé observer tout ce qui m'entoure, car ça me permet de penser à autre chose. Les lumières défilent près de moi et je ne peux pas m'empêcher de penser aux sensations que j'ai ressentis un peu plus tôt ce soir, lorsqu'il m'a touché, les frissons que j'ai ressentis, mon cœur qui a arrêté de battre. Je repense à ce moment et souris. Je tourne ma tête vers le tableau de bord, où il est indiqué l'heure. Ça fait déjà presqu'une heure que nous sommes partis de ce match. Je regarde ensuite Niall qui est appuyé sur la porte, je crois qu'il dort. J'ai envie de le toucher, mais je m'abstiens, car nous ne sommes pas en couple. Ça serait con de ma part et gênant s'il se réveillerait pendant que je lui prend la main ou que je lui touche le visage. J'aurais tellement honte de moi. Alors, je ne fais que l'observer silencieusement. Il est tellement magnifique, avec ses cheveux dorés, ses yeux d'une couleur bleu océan, ses lèvres rosées légèrement entrouverte, tout de lui est attirant sauf quelques détails qui me font souffrir, à chaque fois que je les vois, à un point que je ne pourrai pas expliqué. Cette douleur me tord le ventre, m'empêche de respirer normalement, me brise le cœur. Cette douleur représente ses cicatrices qu'il a à cause de la mutilation. Tout ça à cause de moi, de ce que je lui ai fait tout ces années de temps. J'arrive enfin chez mes parents et j'hésite à réveiller Niall. Il a l'air de si bien dormir. Je soupire le plus calmement possible et sort de ma voiture, le laissant là. Je monte les quelques marches qui me mènent au perron avant d'entrer dans la maison. Personne n'est là. Je monte rapidement dans ma chambre, me prends un pantalon noir, un chandail à manches longue gris et des sous-vêtements.
Un coup ma douche prise, je m'habille rapidement et me brosse les cheveux avant de sortir de la salle de bain. Je me rends dans ma chambre et j'aperçois un corps couché sur mon lit et ma lampe de chevet ouverte. Je distingue des cheveux blonds, Niall. Je souris et m'approche de lui qui est endormi. Je m'assis délicatement sur mon matelas et l'observe à nouveau. Je regarde rapidement l'heure et vois qu'il est 21h36 et je me rappelle que je dois absolument aller voir ma grand-mère pour m'assurer qu'elle va bien. Je passe une de mes mains dans sa chevelure et murmure quelques fois son nom pour qu'il se réveille. Il se met peu à peu à bouger et il frotte ses yeux avec les paumes de ses mains. Je l'admire.
- Je m'en vais voir ma grand-mère à l'hôpital, est-ce que tu restes ici ou tu m'accompagne? je demande en murmurant et en me levant.
Il dépose sa main sur mon poignet probablement pour m'empêcher de partir sans lui, ça me fait quelque peu rougir.
- Je viens, attends-moi, il susurre.
J'hoche la tête et sors de ma chambre, lui derrière moi. J'entre à nouveau dans ma voiture et conduis jusqu'à l'hôpital.
•••
Nous sommes dans la voiture, sur le bord d'une route que je crois que presque personne n'utilise. Nous avons couché les bancs de derrière et nous nous sommes installés là avec les couvertures qui étaient là. Je suis allongée sur le dos et le blond a la tête posée sur mon ventre et il me serre dans ses bras, comme s'il avait peur que je le quitte en courant, que je le laisse seul. Ma main caresse lentement et délicatement ses cheveux. Personne ne parle, tout ce que nous pouvons entendre c'est nos respirations et parfois, j'entends mon cœur battre quand il joue avec mes doigts.
- Pourquoi as-tu toute ces couvertures dans ta voiture? il demande en prenant sa main dans la mienne.
Je repense à comment ces couvertures sont arrivées dans ma voiture. Souvent, je passais des nuits dans ma voiture, car mes parents m'engueulaient parce que j'arrivais trop tard, parce que j'arrivais parfois soûle ou encore même parce que je ne revenais pas de la nuit et donc, d'après eux, j'allais coucher avec tout les gars que je voyais. Et j'ai simplement oublié de les ramener chez moi.
- Je les ai amené par précaution, je mens.
Il hoche la tête et regarde à travers la partie du toit qui est vitrée et j'en fais ainsi. Des milliards d'étoiles se présentent devant nos yeux, accompagnées d'une lune. Le ciel est éblouissant.
- J'ai toujours aimé admirer le ciel, il murmure en me regardant.
Doucement, je fronce les sourcils et il comprend que je lui demande silencieusement pourquoi.
- Je ne sais pas trop comment expliquer, mais j'ai l'impression qu'une étoile représente une personne de ce monde, que même si nous ne voyons pas l'étoile qui nous représente, nous somme là. Comme si le ciel connaissait tout de nous, car nous sommes une partie de lui, que c'est lui qui décide nos défaites, nos réussites, notre famille, nos amis et nos amours, il susurre. Un peu comme si en regardant le ciel, on se sent bien, car c'est comme se regarder sois-même. C'est comme si le ciel était notre moitié et qu'il nous permet de nous délivrerez de tout ce qui se passe mal dans notre vie, qui nous permet d'avancer, qui nous permet de pleurer sans nous faire juger, qui nous permet de reconnaître nos sentiments envers une personne.
Il plonge son regard dans le mien et mon cœur commence à battre à une vitesse folle. Le sang monte dans mes joues et je tourne le regard vers la fenêtre. Je suis tellement mal à l'aise quand il parle d'amour et de sentiments, à cause de ce que je ressens pour lui. Je le sens bouger contre moi, des doigts se posent sous mon menton pour me faire tourner la tête et je perds tout mes moyens en voyant son visage si proche du mien. Mon cœur arrête de battre. Son corps est complètement allongé sur moi, je ne sais même pas si une feuille pourrait passé encore nos deux corps. Il approche doucement son visage du mien et nos lèvres se frôlent, se caresse sans se toucher complètement. Et nous craquons tout les deux en même temps, en déposant ses lèvres sur celles de l'autres. J'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma cage thoracique à quel point il bat fort pour lui. Ses lèvres caressent tendrement les miennes à un point que j'en oublie comment respirer. Il me rend folle. Ma tête toune à tout ces sentiments qui se bousculent dans mon cœur. Je sens sa chaleur corporelle étreindre la mienne chaleureusement. Sa langue effleure chèrement la mienne et j'ai l'impression que mon cœur ne survie pas à ce sentiment... d'amour? Ses lèvres se séparent des miennes quelques secondes le temps de reprendre son souffle et il repose ses lèvres sur les miennes et mon cœur revit à nouveau, il bat comme un fou mais ça m'importe peu. Je peux me concentrer sur qu'une seule chose: l'amour qu'il me porte.
( Désolée mille fois pour ce retard, je suis en retard de trois semaines, je crois. Désolée, désolée, désolée. J'espère quant même que ce chapitre vous a plu. Merci beaucoup pour vos vus, vos votes et vos commentaires, ça me donne chaud au cœur de savoir que vous aimez cette fanfiction et que vous êtes tant à la lire, merci pour tout xx )