Fourty six

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« Ne perds jamais espoir. Lorsque le soleil se couche, les étoiles apparaissent. »

Au moment où je sens mes yeux se fermer peu à peu pour aller le rejoindre, mes yeux s'ouvrent brusquement, le souffle court et en sueur, je m'assois directement dans le lit et tremble

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Au moment où je sens mes yeux se fermer peu à peu pour aller le rejoindre, mes yeux s'ouvrent brusquement, le souffle court et en sueur, je m'assois directement dans le lit et tremble.

Je tourne la tête dans tout les sens et remarque qu'il n'y a aucune coupure, aucune goutte de sang autour de moi, rien sauf le corps de Niall qui s'est redressé aussi brusquement que moi. Je me mets immédiatement à pleurer. Certaines personnes pourraient croire que c'est une hallucination, mais je sais bien que non. Je le sais à sa façon de me regarder, à sa façon de me regarder paniqué, à sa façon de m'aimer dans un regard.

Je le sais, c'est tout. Il n'y a pas d'explications valides à ça.

Il est réel et je le réalise réellement au moment où il m'encercle de ses bras chauds et me dire contre son torse brûlant en me soufflant des mots à l'oreille.

Calme-toi mon amour, c'est juste un cauchemar.

C'est un cauchemar. Je le serre encore plus fort dans mes bras en tremblant et en nichant ma tête dans son cou pour sentir son odeur, une odeur que j'ai cru ne plus jamais pouvoir sentir à nouveau. J'hume douloureusement l'odeur qui lui appartient, un parfum qui m'a tant manqué tandis qu'il passe doucement sa main dans mes cheveux pour tenter de m'apaiser.

Mon corps est parfois parcouru de quelques sanglots, je réalise peu à peu ce qu'est une vie sans lui, c'est mortel. Je me souviens à quel point mon rêve semblait réel, à quel point le perdre m'avait rendue malade. Je ne peux pas m'empêcher de penser au rêve que j'ai fait. Juste penser à ça me donne le goût de vomir.

Tu n'étais plus là.

Je sens légèrement son corps se braquer contre le mien lorsque ces mots sortent de ma bouche sous un léger murmure à peine audible, un murmure tremblant et torturé.

Tu étais mort.

Ma gorge est nouée à un tel point que les mots que je viens de prononcer me déchirent encore plus la gorge. Je le sens resserrer sa prise sur mon corps tremblant et toujours nu, comme le sien. Je ne peux pas m'empêcher de caler ma tête contre sa poitrine pour entendre les battements lents et forts de son cœur, et ils me prouvent qu'il est vraiment réel.

Je ne veux pas avoir à vivre sans toi, je souffle d'une faible voix nouée.

Il embrasse tendrement le haut de mon crâne en enlaçant chaleureusement nos doigts ensemble alors que son autre main caresse tendrement ma joue au moment où je place mon visage en face du sien.

Tu n'auras jamais à vivre ça, il souffle en approchant légèrement son visage du mien.

Ses douces lèvres se posent sur ma joue, puis s'alignent à mes lèvres sans pour autant les embrasser.

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