Switch

Twenty-four

( Nouveau trailer de Switch en média! Pour information, après qu'il soit présenté le titre de l'histoire et qu'il y a une photo de guirlande, la vidéo continu pendant encore une minute. Bonne lecture xx )

( Like I would - Zayn Malik)

Les jours avaient défilé depuis cette passe dans les toilettes. Il ne m'adresse plus la parole depuis, il ne me regarde plus, il m'ignore complètement. Ça m'a tellement blessée quand il m'a dit qu'il ne le savait pas s'il allait me pardonner, mais je ne l'approche pas non plus, je le regarde seulement. Je ne veux pas l'obliger à prendre une décision trop rapidement, car je ne veux pas qu'elle soit celle que je ne souhaite pas entendre. Je souhaite plus que tout qu'il me pardonne. Il est important pour moi, je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Les jours défilent lentement. J'attend toujours le jour où il viendra me dire sa réponse. Je ne sais pas quand ce moment arrivera, mais je l'attend impatiemment. Je suis tellement égoïste. Je ne pense même pas à ce qu'il a ressentit quand je lui ai dit toutes ces atrocités.

Aujourd'hui, c'est la dernière journée de cours avant les vacances pour les fêtes de Noël. Je stresse, c'est affreux. J'ai stressé pendant la journée entière, car c'est probablement la dernière journée où il pourra me pardonner avant de reprendre les cours, dans environ deux semaines. Selon-moi, il ne me pardonnera jamais après tout ça.

Je soupirai en refermant ma case et en positionnant mon sac sur une seule de mes épaules. Je marchai seule dans les couloirs, me dirigeant vers la sortie. Les élèves sont bruyants, tous heureux de ne plus avoir de cours pendant cette quinzaine de jours. Je tournai sans cesse mon regard dans chaque direction, essayant de trouver mes amis. Je ne les trouvai pas, je baissai donc le regard vers le sol et pensai à où est-ce que je vais pouvoir fêter les fêtes. Je suis toujours en dispute avec mes parents et je ne vais pas rester éternellement chez ma grand-mère. Il faut absolument que je me réconcilie avec mes parents. Pas seulement parce que je ne veux pas lasser ma grand-mère de ma présence, non, juste parce qu'ils me manquent, c'est effrayant. C'est difficile d'être séparé de mes parents, je les aime, mais parfois il y a des moments plus dure que d'autres. Je retrouve finalement mes amis assis sur un banc, avant les portes de sortie. Quand ils me virent, ils se levèrent rapidement et vénèrent vers moi. Ils me commencèrent à me parler de la fête qu'Annabelle organise samedi, donc demain. Je leur affirme que j'irai et j'entendis quelqu'un appeler mon nom. Je me tournai vers cette personne et mes amis me souhaitèrent une belle soirée voyant l'identité de la personne qui m'appelle.

Je le regardai marcher vers moi, un sourire suspendu à mes lèvres. Il est là. Je vais avoir sa réponse. Je vais savoir s'il me pardonne ou non. Soudainement, ma gorge se noua. S'il refusait de redevenir ami avec moi? S'il me repoussait comme je l'ai fait? Mon sourire s'éteint rapidement, avec ma bonne humeur. Il arriva proche de moi et mon cœur arrêta de battre.

- Rejoins-moi, ce soir vingt-deux heures à la cabane, me dit-il rapidement avant de partir en courant vers la voiture d'il y a environ deux semaines.

Je le suis du regard le temps qu'il parle avec ses amis et qu'il disparaisse dans les rues bondées de Washington à l'intérieur de la voiture. Je repris mes esprits et me dirigeai vers ma voiture à mon tour. Je sortis mes clefs de ma poche et déverrouillai la porte du côté conducteur. Je mis mon sac sur le siège passager et appuyai ma tête sur l'appuie-tête. J'hésite à y aller, maintenant, chez mes parents. Je repense aussi à ce que Niall m'a dit. Je ne sais pas encore s'il me pardonne. Je sortis finalement du stationnement en direction de la maison de mes parents.

Arrivée là-bas, je sortis de ma voiture et fermai la porte derrière moi. Ils sont là, leurs voitures sont stationnées. Ma gorge se noua et le stresse monta en moi. J'ai tellement peur qu'eux aussi me repoussent, mais s'ils me pardonnent, je vivrai mieux. Je soupirai et montai doucement les marches, afin de me rendre sur le perron. Je prends une dernière respiration avant de toquer à la porte. Quelques secondes se passèrent avant que la porte s'ouvre sur mon père. Je le fixai, mal à l'aise. Je baissai le regard et je sens le dur regard de mon père sur moi.