Thirty

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« Paulo Coelho a dit : « Ta douleur d'hier est ta force d'aujourd'hui ». Je ne comprends pas pourquoi est-ce que des gens s'amusent à écrire des citations fausses, comme celle-ci. La douleur que je ressens ne sera jamais ma force de demain, car elle me blesse tellement, elle me ronge tant de l'intérieur, elle me nuit tant, elle m'empêche de vivre, donc elle ne sera quelque chose de positif dans ma vie. Il y a des douleurs, que oui, tu peux les voir positivement, comme tomber amoureux, ça fait mal de savoir que tu serais prêt à tout pour cette personne, même à mourir, et que tu souffre à chaque moment lorsqu'elle n'est pas là, mais justement, cette douleur peut être positive, car elle peut te rendre heureux, autant que les sentiments amoureux peuvent être dévastateurs que merveilleux. Mais pas celle qui me colle à la peau, elle est trop immense et trop douloureuse pour que je puisse vivre avec cette douleur constante, cette douleur qui me pèse toujours sur les épaules. Je ne réussis pas à voir le positif dans cette souffrance, d'un sens, qui pourrait voir de la joie, un sens positif, à une foutue maladie qui te gâche la vie, qui te donne seulement le goût de quitter ce monde pour ne plus ressentir ce poids sur tes épaules? Car oui, j'ai déjà voulu quitter ce monde plusieurs fois, mais, dommagement, je n'ai pas réussis. C'est toujours ma mère qui me sauve au dernier moment, mais la dernière fois, c'était Avery. Si je suis encore vivant, c'est sûrement à cause d'elle. Elle rend ma douleur plus tolérable, elle empêche ma douleur de me traîner dans un gouffre dans lequel je ne pourrai plus jamais m'échapper. » — Niall.

 » — Niall

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Le vent souffle légèrement, il fait bouger les branches qui ont perdu tout leurs habits verts. Des flocons glissent du ciel gris, se déposant sur le tapis blanc qui recouvre le sol. La vue est presque nulle, à un tel point que le vent chamboule la direction des milliers de flocons.

Allongée sur mon lit, en compagnie de Niall, nous regardons doucement la tempête à travers la fenêtre. Nous sommes tout les deux blottis l'un contre l'autre, sous les couvertures, vu la baisse de température. Le blond, à l'aide d'une de ses deux mains, joue avec les doigts de ma main qui se réchauffe contre la sienne, alors que son autre main caresse doucement mes cheveux.

J'ai hâte que l'été arrive, je dis.

Il rigole légèrement et me serre plus fortement contre lui, cherchant probablement à se réchauffer. Je sursaute lorsque Lucky saute sur le lit et se couche sur nos deux corps, nous écrasant légèrement. Le blond se met à rigoler et embrasse légèrement ma tempe.

Nous devrions peut-être le faire sortir dehors, propose Niall.

J'hoche la tête et repousse les draps de sur mon corps. Je frissonne dû à la perte de chaleur que j'avais en me collant contre lui. Je prends mon chandail qui était tombé du lit et l'enfile. Je me lève et me dirige vers la porte. Lucky relève brusquement le tête vers moi et saute du lit lorsque j'ouvre la porte. Il se met à courir vers moi puis il arrête complètement à mes côtés. Je le caresse doucement et sort de ma chambre. Il sort craintivement de ma chambre et me suit à travers le chemin qui mène à la porte d'entrée. Je regarde l'heure sur l'horloge et remarque qu'il est déjà onze heure. La maison est calme, ce qui me fait comprendre que tout le monde est parti. La fête pour noël commence seulement que dans quatre heures. Sur le comptoir, il y a un mot qui m'indique que ma mère va revenir vers 11h30, donc dans à peine quinze minutes. J'ouvre la porte et il court à l'extérieur. Je rigole lorsque je le vois se rouler dans la neige. Il fait rapidement ses besoins et court vers moi. Il se secoue et puis entre à nouveau dans la maison. Je lui fait signe d'attendre sur place, en espérant qu'il m'écoutera. Je monte rapidement les escaliers et entre dans la salle de bain. Je prends rapidement une serviette et redescends l'escalier. J'essuie délicatement Lucky, pour ne plus qu'il soit trempée. Nous retournons dans ma chambre et Lucky rejoint rapidement Niall sur le lit. Je me dirige vers mon armoire et y prends un pantalon et un pull.

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