Eight.

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~Niall Horan.~
Je me réveillai suite au bruit fort et strident de mon alarme, nous étions mardi. J'éteignis mon alarme, reposai ma tête contre mon  matelas et mis mon oreiller par-dessus ma tête. Je soupirais douloureusement et me rendis à la salle de bain.

Je pris mes deux pots de comprimés dans l'armoire; des flupentixol et des aripiprazole afin de contrôler ma maladie, le trouble de la personnalité borderline.

Cette maladie n'était pas du tout amusante à avoir. Cette maladie peut donner des envies suicidaire, donner l'envie de se mutiler puis elle donne le sentiment d'impulsivité et de colère rapidement.

Et ces médicaments m'aidaient à me contrôler. (NDA: La définition de la maladie sera dans la note à la fin du chapitre et l'utilités des médicaments y seront aussi.)

Après avoir avalé deux comprimés de chaque médicament avec une gorgée d'eau, je retournai dans ma chambre et pris rapidement un jeans noir puis un large chandail rouge. Je passai tout simplement une main dans mes cheveux afin de les replacer rapidement puis descendis en-bas.

Je fus surpris de constater que ma mère était assise à table, en pyjama, un tasse de café à la main. Elle était rarement à la maison puisqu'elle travaillait beaucoup pour pouvoir payer ma médication. J'embrassai tendrement sa joue en passant à ses côtés et elle me sourit avant de prendre une gorgée de son café qui boucanait légèrement.

- "Tu ne travailles pas aujourd'hui, maman?" Demandais-je en regardant ce qu'il y avait à manger dans le garde-manger.

Elle secoua la tête de gauche à droite plusieurs fois puis prit la parole.

- "Non, j'ai beaucoup travaillé ces derniers temps et je suis complètement épuisée. Je voulais me reposer."

Je sentis immédiatement un pincement au coeur. Si elle était aussi épuisée que cela, c'était de ma faute.

Seulement de ma faute. Moi et ma maladie. Ma foutue maladie.

Quelques personnes savaient pour ma maladie; ma mère, mon père, mon frère et mes quatre meilleurs amis. Je ne voulais pas que les gens de mon école le sache afin que les élèves passent leur temps à m'agacer sans arrêt. Je déteste tellement le TPB. Elle me différencie de tout le monde, elle me rend différent alors que tout ce que je veux est de me fondre au décor.

Les médicaments m'aidaient à devenir normal, pas totalement, mais rien de pouvait guérir cette envie de mutilation. Cela était encré en moi. Je trouve que cela me délivre du mal. Cela retire ma douleur mental et la transforme en douleur physique.

Je vis une boîte de céréales sur une étagère, je l'a pris donc et m'en servis un bol. J'allai m'assoir à la table, mon bol en mains. Je mangeai rapidement quelques bouchés puisqu'il était huit heures vingt-trois et mon autobus passait à huit heure trente.

Quand mon bol fut terminé, trois minute s'était écroulée. Je montai rapidement à l'étage afin d'aller brosser mes dents. Je pris mon sac puis descendis en-bas rapidement. J'embrassai encore la joue de ma mère et sortis dehors.

•••

Hier, quand Avery m'a proposé "d'échanger les rôles", je ne savais pas trop quoi répondre. Je ne sais pas si je vais réussir à cause de ma maladie, mes crises de larmes sont incontrôlable. Il y a des jours où elles sont faciles à contrôler et d'autre jours où elles sont complètement le contraire.

J'étais présentement en cours d'histoire avec mes quatre meilleurs amis.

- "Il vous reste une semaine pour compléter votre oral." Nous renseigna l'enseignant en écrivant des choses au tableau de couleur vert forêt.

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