Fourteen

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        Niall Horan
Comment sait-il pour ça ? Ce baiser?

- Quel baiser? , demanda Avery, jouant l'innocente.

- Celui de hi... , commença un garçon au cheveux noirs.

- "Mais merde, fermez vos gueule. Ce n'était rien! Ce n'était qu'un petit baiser sans importance, j'étais soûle , hurla-t-elle, en prenant ses livres et en sortant de la classe abruptement.

Outch...

Des "ouhh" retentirent dans la pièce.

- Fermez là! Je ne l'aime pas, hurlais-je, hors de moi. Quelle connerie.

Je sortis de la classe en rogne. Je marchai vers ma case et frappai dans une case au hasard, ne pouvant pas contrôler ma colère vu le fait que je n'ai pas pris mes médicaments, ce matin. Je fis le code de mon cadenas et posai mes cahiers à leur propre place respective. Je la refermai puis marchai rapidement vers les portes extérieurs, Avery appelant mon nom derrière moi.

- Mais merde, lâches-moi, hurlais-je en enfonçant mon poing dans le mur, me causant une douleur affreuse.

À ce moment là, Avery arrêta de parler, sûrement choquée. Je l'ignorai et continuai mon chemin vers l'extérieur. Tandis que je traversai la cours d'école à grand pas, mon nom se fit hurler.

- Niall, c'est quoi ton fucking problème? hurla-t-elle, en s'approchant de moi puisque j'avais arrêté de marcher.

Je tombai contre le sol en pleurs, ayant des remords. Elle courra vers moi et s'agenouilla contre le sol afin d'être à la même hauteur que moi. Pauvre type, me répétais-je mentalement. Pourquoi cette maladie a-t-elle dût tomber sur moi? Pourquoi pas sur quelqu'un d'autre ? Enfaite, je suis qu'un égoïste. Un égoïste bon à rien. Je ne mérite pas l'attention de quiconque. Je la repoussai doucement et me relevai. Je la fixai quelques secondes puis continuai ma marche vers chez moi.

Rendu devant ma maison, je déverrouillai la porte dût à la petite clef cachée dans le bol à épingles à linge. Je verrouillai celle-ci ayant passé de l'autre côté et montai en haut, voulant atteindre le plus rapidement mes médicaments. Je pris ma dose habituelle et les avalai avec une ou deux gorgées d'eau. Voulant absolument prendre une douche, j'allai chercher une couverture et l'accrochai devant la fenêtre de la salle de bain, la rendant plus sombre. Je fermai la lumière et puis tout était noir, parfait. J'allai chercher de nouveaux vêtements, qui eux, pourront cacher mes marques. Je fermai la porte puis la verrouillai, voulant être certain que personne aille l'occasion d'entrer. J'ouvrai l'eau, afin qu'elle soit à une bonne chaleur, me déshabillai et entrai à l'intérieur de la petite cabine. Je commençai par me mousser les cheveux, retirant ce gel de mes cheveux. Je savonnai ensuite mon corps, le rinçai et pris une fameuse lame. Je pris place contre le sol avec la lame. J'appuyai mon dos puis ma tête contre le mur et versai des larmes. Ma vie est nulle. Je suis nul. Je déposai finalement la lame contre mon poignet, rouvrant mes anciennes blessures. La douleur que je ressentais, physiquement, me faisait drôlement du bien, mais je continuai tout de même à pleurer douloureusement. Voyant l'eau rouge après environ cinq minutes, je décidai de sortir de la douche. Je m'habillai rapidement et un coup complètement couvert, je pus décrocher la couverture pour ensuite ouvrir la lumière. Je regardai mon reflet dans le miroir, mes cernes sont affreuses, mes joues sont creusées vers l'intérieur, mes ecchymoses sont encore plus affreuses que hier. Je suis simplement affreux.  Je soupirai puis descendis au premier étage, mon cellulaire en mains. Ce dernier commença à sonner dans ma poche arrière, je le pris donc.

SwitchOù les histoires vivent. Découvrez maintenant