Dans de nombreuses histoires, lui, il est le méchant et mauvais garçon qui s'amuse pleinement et, elle, elle est la gentille coincée, mais si cela était le contraire? Si elle savait s'amuser et qu'il était coincé?
- Et si on inversait les rôles?
...
« Socrate a écrit : « La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé ». Je tombe et ça continue toujours comme ça. Il y a t-il une fin à tout ca? Personne ne m'offert sa main pour m'aider à me remonter, à me relever, car ouais? Je suis un échec qui ne sert à rien. Bordel que ça blesse d'être un échec dont tout le monde se foutent de lui et dont que personne ne veut l'aider à se relever et l'aider à aller mieux, à arrêter de souffrir. Putain que j'en ai marre d'être moi-même» – Niall
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— Hey Niall, réveille-toi sale pare... s'exclame une voix avant de se couper. Merde, désolé.
J'entends une porte se claquer et puis des pas se précipiter loin de la chambre. J'ouvre doucement les yeux et puis les referme immédiatement, aveuglée par la forte luminosité provenante de l'extérieur. Je ressens des bras se resserrer faiblement autour de ma taille, une tête se faufiler au creux de ma nuque et un souffle chaud contre mon cou, qui me procure des milliers de frissons qui parcourent mon corps à une vitesse hallucinante. Un sourire apparaît sur mon visage, juste à penser que ce corps, collé contre le mien, appartient à Niall. Mon sourire disparaît aussi rapidement qu'il est apparu, me souvenant que quelqu'un m'a vu, dans le lit de Niall, collée à ce dernier, alors que nous ne sommes pas du tout en couple. Je relève rapidement mon buste en ouvrant grand les yeux. Les mains du blond disparaissent de mon corps, mais l'une d'elle vient rapidement se poser sur ma cuisse dénudée. Un grognement sort de la bouche du faux-blond, avant que ce dernier se place dans la même position que moi. Il frotte doucement ses yeux en baillant et se retourne vers moi.
— C'était qui? je demande en fronçant légèrement les sourcils.
Il hausse brièvement les épaules en signe de réponse et passe une main sur sa figure, pour ensuite la faire courir dans sa chevelure blonde. Il retire, d'un mouvement lent, la couverture de son corps et se lève de la même vitesse. Je copie ses gestes et parcours le sol de mes yeux afin de trouver mon pantalon noir. Lorsqu'il entre dans mon champs-de-vu, je marche vers celui-ci et l'enfile rapidement. Je prends l'élastique, de la même couleur que mon jeans, qui est entouré autour de mon poignet et me fait rapidement un chignon décoiffé. Je me sens tellement mal à l'aise et ce, pour deux raisons. La première est que quelqu'un nous a vu, moi et Niall. Ce n'est pas que j'ai honte d'être vu avec lui, au contraire, c'est juste que... j'ai peur que lui aille honte d'avoir été aperçu avec moi. La deuxième raison est que je me sens tellement observée et je n'aime pas ce sentiment. Je me retourne vers Niall et l'aperçois me fixer des ses yeux bleus. Je rougis légèrement et baisse mon regard sur mes pieds. Je déteste mon corps, alors je ne veux pas que d'autre yeux que les miens souffrent en voyant mon corps. Je sais que beaucoup de gens disent qu'avant d'aimer les autres, vous devez vous aimer vous-mêmes, car sinon il est impossible d'aimer quelqu'un d'autre. Bien-sûr, je ne crois pas à ça, c'est que des conneries. Parfois, ce que les gens ne comprennent pas quand ils te disent ça, c'est que tu as déjà eu confiance en toi, tu t'acceptais comme tu étais. Ensuite des gens commencent à t'insulter de grosse, de laide, d'incompétente et autres. Donc tu commences à les croire et voilà que tu ne t'aime plus, que tu te déteste. Et ce n'est pas ça qui va me faire arrêter d'aimer ma famille et mes amis.
