Switch

By Tommo19911224

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Dans de nombreuses histoires, lui, il est le méchant et mauvais garçon qui s'amuse pleinement et, elle, elle... More

Prologue.
One.
Two.
Three.
Four.
Five.
Six.
Seven.
Eight.
Nine.
Ten
Eleven.
Twelve.
Thirteen
Fourteen
Fifteen
Journal de Niall
Sixteen.
Seventeen
Eighteen
Nineteen
Twenty-one
Twenty-two
Twenty-three
Twenty-four
Twenty-five
Twenty-six
Twenty-seven
Journal de Niall
Twenty-eight
Twenty-nine
Thirty
Thirty one
Thirty two
Thirty three
Thirty four
Journal de Niall
Thirty five
Thirty six
Thirty seven
Thirty eight
Thirty nine
Fourty
Fourty one
Fourty two
Fourty three
Fourty four
Fourty five
Fourty six
Fourty seven
Fourty eight
Γ‰pilogue
Remerciements + Questions
Mise au clair
FAQ
Enfin de retour, nouvelle fiction

Twenty

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By Tommo19911224

Niall Horan
Je rentrai précipitamment en classe, ne voulant pas être d'avantage en retard, suivis de Louis. Mais rapidement, je rencontrai le sol, douloureusement. Je gémis de douleur et les larmes me menacèrent rapidement de couler de mes yeux. Je relevai mon regard vers cette personne et vis un garçon, Zack, je crois. Je me relevai difficilement, la gorge nouée, essuyai légèrement mon pantalon et mes futures larmes et marchai vers le fond de la classe, la tête baissée.

- Alors, tu es en couple avec elle?

J'arrêtai de marcher en fronçant les sourcils. De quoi parle-t-il? Je me retournai vers lui et le questionnai du regard.

- Toi et Avery, répond Zack, ayant un sourire moqueur.

Je secouai la tête et me demandai pourquoi est-ce qu'il pensait cela. Je recommençai ma marche et m'assis à ma place, troublé.

- Hier soir, vous sembliez très proche, ajouta quelqu'un d'autre en pouffant, positionné plus loin dans la classe.

Hier j'étais proche d'elle? Mon seul souvenir est qu'elle m'embrassait le cou, mais sans plus. Je sentis mes joues chauffer à ce souvenir, mais je me dépêchai d'enfouir ma tête entre mes deux bras, croisés sur mon bureau. Je commençai à réfléchir afin de savoir ce qu'il s'était réellement passé. Mon mal de crâne m'en empêcha, puisqu'il me causait d'atroces douleurs. La seule question qui me tournait dans la tête était : Que s'est-il passé pour que les gens croient que je suis en couple avec elle. Un claquement de porte retentit. Je sursautai et je relevai la tête en regardant mes alentours, pour savoir ce qu'il se passait. Je devinai que l'enseignant venait d'entrer, parce qu'il marchait encore vers son bureau. Il s'assit lourdement sur sa chaise, avant de tous nous regarder. Il ouvrit la bouche et commença à articuler des mots, puis des phrases, je ne pouvais pas empêcher mes pensées de divaguer vers la soirée de hier et vers Avery. Tout ce que je me rappelle, ce sont les baisers qui m'avaient fait frissonné. Ses baisers, à elle. Étrangement, je souris à ce souvenir et recommençai à rougir, avant d'enterrer ma tête à nouveau dans mes bras. Ma tête commença à tourner, je ne suis pas habitué à ces étranges sentiments.

Je relevai mon regard vers l'horloge qui indiquait neuf heures cinquante-huit. Le bruit des aiguilles de l'horloge résonnèrent puissamment dans ma boîte crânienne, un étourdissement traversa mon corps. Une sensation passa à travers l'entièreté de mon corps. Je ne supporte plus cela. Ma respiration saccadée, mon cœur battant à toute vitesse. J'ai de la misère à respirer correctement. Je rassemblai mes livres et les pris rapidement avant de sortir de ma classe en courant. Malgré les cris du professeur, je claquai la porte derrière moi. Je marchai rapidement vers mon casier, échangeai mes livre contre mon sac et mes devoirs et refermai la porte. Je la barrai, pressai mon pas pour sortir à l'extérieur plus rapidement, afin que je puisse enfin retrouver l'air manquant dans mes poumons. Mon dos me fit soudainement mal, quelqu'un venait de me plaquer contre un mur. Encore eux. Et probablement pour le reste de l'année. Je croyais que je m'étais enfin débarrassé de ces années de malheur, d'honte, de blessures... Mais tout cela recommence. Comme ce qu'elle faisait avant. Merde, pourquoi l'ai-je toujours à l'esprit?

- Nous n'avions pas terminé, hier, dit-il accompagné d'un de ses amis.

Brian et Matthew. Je fermai les yeux, sachant très bien ce qu'ils allaient faire. Ce qu'ils me font depuis une semaine, à chaque jour. Les premiers jours, c'était seulement le corps, ainsi je pouvais camoufler mes blessures, mais maintenant, le visage y est inclu. À chaque fois qu'ils déposaient leurs pieds ou leurs poings contre ma personne, je lâchais un gémissement de douleur. À chaque nuit, j'espère désespérément que mon cauchemar soit enfin terminé, que le lendemain, personne n'allait me blesser. J'espère qu'un jour, je vais pouvoir vivre normalement, sans que personne ne me veulent du mal. Ma conscience me rappela que je n'allais jamais pouvoir vivre une vie normale, ma maladie est là. Je le sais, ça. Je fermai les yeux en espérant que j'allais moins ressentir leurs coups. Leurs coups continuèrent de se faire ressentir et des larmes coulèrent sans que je puisse les retenir. Larme après larmes, douleur après douleur. Elles ruisselèrent sur mes joues pour ensuite terminer leur chemin contre le sol ou dans mon cou.

Lorsque des bruits de pas se firent entendre, ils se regardèrent avant de partir rapidement. Je fermai les yeux et me laissai glisser contre le sol, désespéré. Je sentais du sang se déverser de mon nez, coulant ainsi sur mon chandail gris, le tâchant. Je serrai mes jambe contre mon buste et appuya mon front contre mes genoux. J'allai tacher mon pantalon, mais maintenant, je m'en fiche. Je veux juste retourner chez moi. Me blottir dans mes couvertures et ne plus jamais me réveiller. Je me demande si je lui manquerais sur je mourrais. Même dans ces moments affreux, je pense à elle. Quel con. Quel raté.

J'entendis plusieurs voix. Trois ou quatre. Mais en particulier, sa voix. Je me relevai et me cachai derrière une rangée de casiers. Et comme je le prédisais mentalement, elle apparu dans mon champ de vision. Elle, Lucas et Kaitlyn. Ils séchaient les cours. Ils riaient tous ensemble. J'ai l'impression d'entendre mon cœur se briser, ils sont heureux et je suis triste. Je souris tristement et me précipitai vers les portes pour quitter ce lieu. Je crus entendre mon nom, mais j'ignorais cette voix, ne sachant pas si j'avais halluciné ou non. 

(Total eclipse of the heart - Sleeping at last)

Je me mis à courir, je m'en fiche de ne plus sentir mes jambes. Je veux juste m'éloigner d'eux, d'elle. Je ne comprends pas pourquoi je l'ai soudainement dans l'esprit et cela, depuis hier, me trouble l'esprit. Le vent me frappe le visage. La neige et mes larmes me brouillent la vue. Je ne vois plus rien, mais je continue de courir. Peut-être que je pourrais mourir de froid. Après tout, personne ne s'en rendrait compte. Personne ne tient à moi. Alors, pourquoi vivre? Pourquoi vivre alors que je me déteste, que personne ne tient réellement à moi?

J'arrivai en courant chez moi. Je déverrouillai précipitamment la porte en pleurs et courrai à l'étage. Je m'enfermai dans la salle de bain, m'effondrant contre le carrelage froid de la pièce. Je pleurais encore plus qu'il y a à peine cinq minutes. Je veux retirer ces traces de mon corps, ces affreuses traces de sang. Je n'en peu plus de les voir sans arrêt, à chaque jour. Je fis le même rituel qu'à l'habitude : aller chercher des vêtements propres, puis une couverture, accrocher cette dernière afin de couvrir la luminosité et puis fermer les lumières. Je me déshabillai tout en gardant mon boxer. J'allumai la douche et ajustai la température de l'eau précautionneusement. J'enlevai mon boxer avant d'entrer dans la cabine de douche. L'eau chaude réchauffa mon corps gelé, me causant un gémissement de bien-être. Je grelottai toujours et je priai pour que mon corps atteigne sa chaleur corporelle habituelle rapidement. Je savonnai mes cheveux puis mon corps. Mais soudainement, mon souffle se coupa à quel point que je sanglotais. L'air rentre difficilement dans mes poumons, je cherche mon souffle et le trouvai peu. Je sortis rapidement de la doucher laissant l'eau couler, enroula une serviette autour de ma taille et m'effondrai contre le sol, pour la deuxième fois, à quel point que mes jambes tremblaient.

Je pleurs sans arrêt. Je n'en peux simplement plus de cette vie merdique. Je pris une lame, cachée dans l'armoire, et hésitai à me faire des coupures. Pourquoi est-ce que j'hésite? Tout le monde s'en fiche de moi, de si je me blesse, de si je vais mal. Je vois mal où je dépose la lame, mais la douleur se fit ressentir, me laissant savoir la position de l'objet coupant. Je peux ressentir le sang couler le long de mes avant-bras. Je déposai ma tête contre le mur et essayai ainsi de retenir mes larmes, mais cela fut un échec. Je continuai de tracer ces marques. À chaque coupure que je me faisais, je m'insultais. À chaque coupure, je trouvais une raison de laisser le sang couler, de souffrir. J'ai tellement de raisons pour le faire : Je suis un raté, mon père m'a abandonné parce que je lui pourrissait la vie, ma mère travaille sans cesse à cause de moi, je pense de plus en plus à elle, je ne mérite pas l'amour de ma famille et de mes amis, je ne mérite pas de vivre, un être aussi laid que moi ne devrait pas rendre les autres aveuglent... J'avais mes deux avant-bras en sang et les larmes coulaient à flot, encore. Je baignais dans mon propre sang, qui s'étendait sur une partie du carrelage. Malgré que je voulais arrêter de faire ça, je décidai de continuer. Je mérite de souffrir. Je repassai dans les entailles ouvertes, sanglantes avec la même lame. Je ne ressens plus aucune douleur, mais les larmes coulent, me rappelant à quel point je suis quelqu'un de faible. Je mérite de souffrir, me répétai-je encore une fois mentalement. J'appuyai donc plus puissamment sur l'objet, qui me servait à me faire mal. Ne trouvant plus de place sur mes bras où me blesser, je décidai de changer de place. Mon ventre. Il est tellement moche et gros. Je vais en avoir pour une éternité. Jusqu'à temps que je meurs, que je quitte ce monde et laisse mes alentours enfin heureux. Que j'arrête d'empêcher les autres de vivre my comme ils le veulent. Je changeai de lame, espérant que la nouvelle coupera d'avantage.

Je mérite de me blesser.

Je mérite de souffrir.

Je mérite de mourir.

J'encrai la lame dans la peau mon torse. Cela me fit mal, atrocement mal. Mon ventre n'était pas habituer à ces coupures tandis que mes bras, eux, y sont habitué.

Mon cellulaire vibra contre le sol. J'étirai mon bras pour aller le chercher. Un appel manqué d'Avery. Elle rappelai et je répondis, croyant pouvoir être fort devant elle.

- Niall? Dit-elle d'une douce voix.

Je veux répondre, mais je ne peux pas. Mes sanglots m'en empêchent. Je suis faible.  Je raccrochai et le reposai à sa place précédente. Je veux fermer l'eau de la douche, donc je me levai tout en gardant ma serviette autour de moi. Quand je mis un de mes pieds dans la douche, un puissant vertige me prit soudainement, me faisant perdre l'équilibre. Je glissai sur le sol, maintenant, la douleur était encore plus présente sur l'entièreté de mon corps. Je n'avais plus de force pour me lever. Mon corps est faible. Le sang continue de se déverser de mes veines. Peut-être est-il venu le temps pour moi de mourir? J'étais couché contre le sol, l'eau coulant sur mon corps, lorsque des frissons me percutent, ainsi que des étourdissements et le manque d'air. Je vais mourir, c'est certain. Je vais arrêter de souffrir, de pourrir la vie de mes amis et de ma famille. Je vais arrêter d'être de ce monde que je déteste tant. Je me bats pour ne pas fermer les yeux complètement, ce qui est difficile, ayant aussi peu de force que moi. Pourquoi est-ce que je me force à vivre alors que je veux mourir depuis une éternité? Quand que je décidai de lâcher prise, la porte s'ouvrit.

- N... n'ouvre pas la.. la lumière, dis-je faiblement, épuisant mes dernières forces.

Je ne sens plus mon corps, mon cœur battre dans ma cage thoracique. Tout ce que je peux ressentir en ce moment, c'est son touché. J'entendis des pleurs et une voix cassée, mais ils semblaient loin, si loin, alors que je sais qu'elle est à mes côtés. "Reste" fut le seul mot que je pus comprendre dans sa phrase. Je sentis l'eau s'arrêter de couler ainsi qu'une brûlure sur mes bras. Tout d'un coup, je me sentis vide. Un peu comme si tout ces mauvaises choses seraient parties de mon âme. Je ne vois plus rien et je me demande si je suis mort. Je me demande si je suis vivant. Je suis vivant, je le sais. Je le sais, car j'ai ressentis ses touchés, essayant de me soigner, de me faire réagir. De me sortir de ce trou perdu. Je réussis à ouvrir faiblement mes yeux et je la vis essayant d'entourer des bandages autour de mes blessures. Elle panique, ça se voit.

- Calme-toi, ça va bien aller. Je... laisse juste tes yeux ouverts, dit-elle, en voyant  probablement mes larmes couler le long de mes joues . Elle ne croyait même pas ses propres paroles.

Elle se leva après cela et quitta la pièce, me laissant seul.

Je commence à croire que je n'aurai jamais le droit au bonheur. Jamais. À chaque jour, quelqu'un doit me frapper. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être simplement car les gens de mon école aiment me voir souffrir. Sûrement. Le son de mes sanglots me fit sursauter. J'ai souvent le goût de tout lâcher, quitter ce monde cruel, mais je reste. Pour ma mère, pour mes amis et pour elle. Mais pourtant, aujourd'hui j'ai faillis quitter ce monde. Je vais peut-être le quitter dans quelques minutes, qui sait. Je m'en veux. Je m'en veux d'être un con qui a une maladie. Je m'en veux d'agir aussi bizarrement. Je m'en veux d'être aussi moche, laid. Je m'en veux de blesser les gens que j'aime, parfois en leur faisant peur. Je m'en veux d'avoir de amis. Je m'en veux d'avoir une famille qui m'aime. Je m'en veux de penser à elle. Je m'en veux d'avoir cette maladie. Je m'en veux de vouloir mourir.

Je m'en veux de vivre.

(Merci pour les 5K de vues et pour vos commentaires et votes xx)

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