Ce chapitre contient de la citronnade 🍋 Si vous n'êtes pas à l'aise avec le lemon, je vous invite à passer directement au chapitre suivant 😊
Soyez indulgents svp c'est mon premier lemon 😬
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Le temps est suspendu. Le contact de ses doigts fins répand une douce chaleur dans toute ma joue. Je ferme les yeux et penche légèrement la tête sur le côté pour prolonger cet instant. La caresse de ses doigts délicats me provoque des frissons dans tout le corps, et je sens un feu ardent naitre au creux de mes entrailles.
Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je plonge dans les prunelles brûlantes de désir du caporal Livaï. Je remarque qu'il est extrêmement proche et que nos lèvres s'effleureraient presque. Nos souffles saccadés trahissant notre désir se mêlent l'un à l'autre.
Livaï allume en moi un brasier ardent lorsque, après ce qui me paraît une éternité, il comble le peu d'espace nous séparant. Ce baiser dure à peine quelques instants puisque le caporal s'éloigne rapidement de moi, surpris par son propre geste. Au fond de moi, je suis déçue que ça n'ait pas duré plus longtemps, et je mords ma lèvre pour masquer ma frustration.
Les orbes d'acier de Livaï quittent mes lèvres pour venir se plonger dans mes yeux bleus. Il me dévisage quelques instants avec insistance, comme s'il attendait quelque chose de moi. Je hoche faiblement la tête pour lui donner ma permission et esquisse un sourire lorsque nos lèvres se rencontrent à nouveau.
Ses lèvres sont étonnamment douces, et je voudrais qu'elles restent scellées aux miennes pour l'éternité. La main droite du caporal glisse lentement le long de ma mâchoire pour venir se placer dans mes cheveux, m'empêchant ainsi de m'échapper. Son autre main vient se glisser dans mon dos pour mieux coller nos corps l'un à l'autre. Je reste un instant figée face aux initiatives entreprenantes du caporal, je suis surprise qu'il paraisse aussi à l'aise dans cette situation.
Je finis par me laisser aller à mon tour et pose délicatement mes mains sur son torse musclé avant de les remonter lentement vers sa nuque. Je caresse du bout des doigts la peau nue de sa nuque et esquisse un sourire lorsque je le sens frissonner à son tour. Notre échange timoré prend fin lorsque Livaï s'écarte faiblement de moi pour prendre le temps d'observer mon visage sous toutes ses coutures. Je lui souris timidement tout en piquant un fard. Nos souffles saccadés se mélangent l'un à l'autre et j'hésite un instant avant de happer furtivement ses fines lèvres.
– Tu es sûre de vouloir faire ça ? murmure-t-il.
Ses orbes d'acier semblent soucieuses, et mes lèvres s'arquent en un timide sourire pour le rassurer. Je hoche faiblement la tête avant de me pencher doucement vers lui. Nos lèvres se rencontrent à nouveau et je sens mon corps s'enflammer. Mes mains, toujours placées dans sa nuque, jouent timidement avec ses courts cheveux noirs.
Dans un premier temps timide, notre échange devient rapidement plus passionné. J'hoquète lorsque les mains de Livaï dévalent le long de mon corps pour venir se placer sous mes cuisses. Avant même que j'aie le temps de protester, il me soulève comme si j'étais aussi légère qu'une plume et enroule mes jambes autour de sa taille. Livaï continue de m'embrasser passionnément tout en traversant l'entièreté de sa chambre en me portant.
Livaï m'assied doucement sur le bord de son bureau. Enfin, asseoir est un bien grand mot puisque je suis plus appuyée dessus que réellement assise. Je voudrais reculer pour m'asseoir correctement mais je bute contre une pile de dossiers. Je romps alors à regret notre baiser pour me retourner et regarder ce qui m'empêche de m'asseoir confortablement.
– Fais attention, il ne faut pas ...
Avant même qu'il ait fini sa phrase, j'envoie valser au sol tout ce qui était posé sur son bureau d'un geste rageur. Je me retourne vers Livaï et ricane en voyant le regard noir qu'il me lance. J'avais oublié que Monsieur était un vrai maniaque du ménage et du rangement. Livaï observe avec incrédulité les feuilles éparpillées dans tous les sens sur le sol de sa chambre et je sens ses mains se crisper sur mes hanches.
– C'est bon, pas la peine de faire ta pleureuse, soufflé-je, je rangerai.
J'attrape délicatement son visage entre mes mains et le force à se reconcentrer sur moi. Je fonds sur ses lèvres, espérant détourner son attention de la pagaille que je viens de mettre, et esquisse un faible sourire lorsqu'il répond avidement à mon baiser. Je me plais à découvrir du bout des doigts ce corps qui m'a si longtemps fascinée. Mes mains froides glissent sous le tee-shirt de Livaï pour mieux explorer chaque parcelle de sa peau douce. Il frissonne et étouffe un grognement rauque au contact de mes mains glacées.
Sa peau est étrangement brûlante, ce qui ne déplait pas à mes mains littéralement congelées à cause de la fraicheur de la nuit. Avide de désir, je prends mon courage à deux mains et lui ôte son tee-shirt. Nous nous séparons quelques instants et j'en profite pour détailler une nouvelle fois son torse musclé. Livaï replonge sur mes lèvres dans un baiser plus posé que le précédent. Il descend ensuite le long de ma mâchoire en une trainée de baisers brûlants. Je rejette la tête en arrière pour lui laisser libre accès à mon cou et me mords la lèvre lorsque je le sens déboutonner lentement ma chemise. Cette dernière part rapidement rejoindre le tee-shirt du caporal au sol, rapidement suivie par ma brassière.
Mes joues deviennent rouges à l'idée de dévoiler ainsi ma poitrine à Livaï, alors je ferme les yeux pour ne pas avoir à soutenir son regard de glace. Lentement, ses lèvres déposent une trainée de baisers de mon cou jusqu'à la naissance de ma poitrine. Ses mains, jusque-là posées sur mes hanches, caressent délicatement mon dos en remontant le long de ma colonne vertébrale. Livaï semble hésiter un instant avant de ramener sa main gauche vers mon sein. Mon pouls ainsi que ma respiration s'accélèrent à mesure que sa main approche de cette zone sensible et je lâche un faible gémissement lorsqu'il saisit mon sein avec une douceur inouïe. Du bout de son pouce, il titille timidement mon téton tandis que sa langue s'occupe de mon autre sein.
Mes mains se crispent sur ses épaules tandis qu'un feu ardent est en train de naitre dans mon bas ventre. Une bouffée de chaleur m'envahit, ainsi qu'un profond désir. J'en veux plus. J'attrape le visage de Livaï entre mes mains et le force à relever la tête pour m'embrasser à nouveau. Ce baiser est bien plus passionné que tous les autres, et nos deux langues ont entamé une douce valse. Je mordille sa lèvre inférieure, lui arrachant un grognement rauque qui me fait sourire. Je fronce les sourcils lorsque Livaï met fin à notre baiser et baisse le regard vers ma jambe gauche. Ses deux mains s'énervent en tentant de défaire le mécanisme permettant à ma prothèse de tenir en place.
– Comment on enlève cette merde ? grogne-t-il.
J'esquisse un sourire et écarte doucement ses mains avant de défaire les deux anneaux métalliques, me libérant ainsi de ma prothèse. Cette dernière retombe lourdement sur le sol en un écho métallique. A présent libéré de cet obstacle, Livaï s'empresse de déboutonner mon pantalon et de me l'ôter.
Me voilà à présent en petite culotte, assise sur le bureau du caporal Livaï. Si quelqu'un m'avait dit un jour que je finirai dans cette position, je lui aurais ri au nez. Pourtant me voilà, assise à moitié nue dans cette chambre, attendant que le caporal ne fasse qu'une bouchée de moi.
Livaï repart rapidement à l'assaut de mes lèvres tandis que ses mains partent à la découverte de mon corps tout entier. Pendant ce temps, j'en profite pour m'attaquer à la boucle de sa ceinture et à son pantalon que je fais glisser sur ses chevilles avec quelques difficultés. Je me plais à détailler son torse musclé du regard et rougis lorsque mes yeux tombent sur la bosse de son caleçon. Bon, au moins, il semble opérationnel pour la suite, c'est plutôt bon signe.
Mes doigts dessinent méticuleusement chacun des muscles de son torse tout en descendant lentement vers son bas-ventre. Je joue un instant avec l'élastique de son caleçon avant de finalement l'envoyer rejoindre le reste de nos vêtements. Je m'efforce de regarder Livaï dans les yeux, n'osant poser mon regard sur son anatomie. Timidement, ma main droite vient caresser sa virilité fièrement érigée.
Livaï lâche un gémissement et rejette la tête en arrière, me donnant ainsi accès à son cou que je m'empresse de parsemer de chastes baisers. Je sens le corps du caporal se raidir à mesure que j'augmente l'intensité de mes vas-et-viens et mon propre corps commence à trembler de désir. J'hoquète lorsque Livaï glisse une main dans ma petite culotte. Le rouge me monte aux joues et une bouffée de chaleur m'envahit tandis que Livaï commence à caresser mon intimité.
Tout mon corps est parcouru de frissons que je ne peux réprimer. Le désir se distille dans mes veines lorsque Livaï vient titiller mon clitoris. La fraicheur qui m'envahissait suite à ma soirée passée sur le toit est bien loin maintenant qu'un feu ardent s'est emparé de mon être. Je hoquète lorsque le caporal ôte ma petite culotte, dernière barrière me séparant de la nudité.
– On sera mieux sans ça, grogne-t-il contre mes lèvres tout en envoyant mon dessous rejoindre le reste de nos vêtements.
Livaï s'empare à nouveau de mes lèvres et je sens le désir affluer en moi à mesure que ses caresses deviennent de plus en plus insistantes. Ma respiration s'accélère et mon corps s'enflamme face à ce désir ardent qui s'empare de moi. Mes mains ont quitté son anatomie pour venir s'agripper au dos du caporal, comme si c'était le seul moyen pour que je ne perde pas pied. Mon souffle saccadé s'écrase dans la nuque de Livaï et mes gémissements augmentent en intensité à mesure que l'orgasme approche.
Je me cambre lorsque mon plaisir atteint son apogée et j'aurais sans doute crié si Livaï n'avait pas posé une main sur ma bouche pour me faire taire. Je m'affaisse contre lui après mon orgasme, attendant de pouvoir reprendre mon souffle. Nous restons de longues minutes en silence dans les bras l'un de l'autre avant que je ne redresse la tête pour m'emparer une nouvelle fois de ses lèvres.
Je pose alors mes deux mains sur le torse de Livaï et le repousse pour qu'il recule de quelques pas. Il fronce les sourcils, ne comprenant pas ma réaction, et j'esquisse un sourire en le poussant une nouvelle fois de toutes mes forces. Livaï recule, bute contre le lit, et retombe assis sur celui-ci. Je le rejoins alors en clopinant et pose mes mains sur ses épaules pour le forcer à s'allonger. Je m'assieds alors à califourchon sur lui et repars à l'assaut de ses lèvres. Les mains de Livaï me provoquent des frissons en parsemant mon dos de caresses.
Mes lèvres dévient des siennes pour s'attaquer à sa mâchoire crispée, puis à son cou à découvert. Je dispose ainsi une trainée de chastes baisers le long de son torse musclé. Mon souffle se coupe lorsque j'arrive à hauteur de sa virilité et j'hésite un instant avant de la reprendre en main. J'y dépose quelques baisers avant de prendre son membre en bouche et de commencer mes vas-et-viens.
Les muscles de Livaï se raidissent, son corps tout entier est en tension. Sa respiration devient plus rauque et je peux voir ses mains agripper les draps de son lit. Ses gémissements sonnent comme une douce mélodie à mes oreilles et je crois même discerner mon prénom à un moment.
Le caporal finit par lâcher les draps pour saisir délicatement mon visage entre ses mains. D'un geste, il m'invite à me rapprocher de lui et je remonte donc en une nouvelle trainée de baisers vers son visage. Je l'embrasse avidement avant de me redresser et de venir m'empaler sur son membre durement érigé.
Livaï et moi gémissons à l'unisson tandis que je commence à me mouvoir lentement au-dessus de lui. Mes mains parcourent avidement son torse musclé tandis que les siennes paraissent cousues sur mes hanches pour m'accompagner dans mes mouvements. Le plaisir se distille dans mes veines et mon corps est brûlant de désir, tout comme celui du caporal. Ma peau est parcourue de frissons et mon corps tout entier commence à trembler.
J'accentue mes mouvements du bassin, arrachant ainsi de nouveaux gémissement au caporal. Un sourire se peint sur mes lèvres lorsque mon nom franchit la barrière de ses lèvres. Nos regards semblent absorbés l'un par l'autre. Je suis incapable de détacher mes yeux bleus de ses orbes d'acier avides de désir. Il se mord la lèvre et étouffe un gémissement tandis que je donne un nouveau coup de bassin.
Un avide besoin de domination apparait au fond de mes entrailles, alors j'attrape ses mains des miennes et les force à quitter mes hanches. Je maintiens ses mains au-dessus de sa tête pour l'empêcher de bouger, ce qui lui arrache un grognement. Il tente de dégager ses mains et j'esquisse un sourire lorsqu'il échoue. Je peux voir son regard s'assombrir, et j'en déduis qu'il n'a pas dit son dernier mot.
D'un geste vif, il parvient à dégager ses mains et saisit mes poignets. Ensuite, j'ignore comment, mais il parvient à me faire basculer sur le côté. Il se retrouve à présent au-dessus de moi et semble apprécier sa position de force puisqu'un rictus apparait au coin de ses lèvres. A mon tour, je me débats pour tenter de me dégager, sans pour autant y parvenir. Livaï se penche en avant et dépose un chaste baiser au creux de mon oreille avant de me narguer.
– Il est temps de passer aux choses sérieuses maintenant, murmure-t-il.
A peine a-t-il fini cette phrase qu'il entame ses coups de butoir, m'arrachent un faible cri de surprise. Je tente à nouveau de dégager mes mains pour venir les placer dans son dos et le serrer dans mes bras, mais Livaï me maintient bien trop fermement. Je souffle de frustration et hoquète lorsqu'il me donne un nouveau puissant coup de rein.
Nos deux corps se mettent à trembler, avides de désir, et je replie mes jambes pour venir entourer son bassin. Ses coups de rein sont de plus en plus puissants, comme s'il voulait aller chercher ce plaisir enfoui au plus profond de mes entrailles. Je sens ce plaisir monter en moi et se répandre comme un feu ardent. Inconsciemment, je me cambre pour mieux le sentir en moi et ne prends même plus la peine de retenir mes gémissements.
D'un ultime coup de butoir, Livaï déverse en nous ce plaisir tant attendu nous permettant d'atteindre l'orgasme. Son nom franchit malgré moi la barrière de mes lèvres, tout comme le mien franchit les siennes. Son corps s'affaisse et il se retire pour s'allonger à mes côtés. Nos souffles saccadés résonnent en rythme et aucun de nous n'ose troubler ce silence.
Est-ce qu'il vient réellement de se passer ce que je crois qu'il vient de se passer ? On dirait bien que oui.
Mon corps est encore secoué de tremblements lorsque Livaï ramène la couette sur nous. Je m'apprête à lui tourner le dos afin de m'endormir dans mon coin lorsque les bras puissants du caporal m'entourent et m'attirent contre lui. Je ne proteste pas et pose ma tête contre son torse, percevant ainsi les battements saccadés de son cœur. Je ferme les yeux, profitant de ce dernier instant de paix avant la tempête qui sévira probablement demain lors de l'expédition. Avant de m'endormir, je perçois néanmoins les paroles du caporal Livaï.
– Je te préviens, ça a intérêt à rester entre nous, grogne-t-il.