A l'ombre des murs [Livaï x O...

By Elise_Hyx

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Rose Stark, alors âgée de dix-neuf ans, est chargée par Kenny Ackerman d'infiltrer l'armée pour le compte d'u... More

Prologue
1 ~ La brigade d'entrainement
2 ~ Corps à corps
3 ~ Equilibre précaire
4 ~ Fête improvisée
5 ~ Représailles
6 ~ Caporal demi-portion
7 ~ Réveil délicat
8 ~ Les foudres de Kenny
9 ~ Fin de l'entrainement
10 ~ Le titan colossal
11 ~ Ravitaillement
12 ~ A cours de gaz
13 ~ Caporal à la rescousse
14 ~ Qui a tué Sawney et Bean ?
15 ~ Qui veut intégrer le bataillon ?
16 ~ Nuit glaciale
17 ~ Expérience
18 ~ Douche torride
19 ~ Première expédition extra-muros
20 ~ Quand vas-tu enfin retenir la leçon ?
21 ~ Séjour en cellule
22 ~ Imposteurs
23 ~ Dans le mille
24 ~ Je me suis pris un arbre
25 ~ Guet-apens
26 ~ Attrapez-les tous !
27 ~ Vous êtes mon héros
28 ~ Dans quel camp es-tu ?
29 ~ Appel à l'aide
30 ~ Grosse bêtise
31 ~ Interrogatoire
32 ~ Le jour le plus sombre de la vie d'Erwin Smith
33 ~ Visite surprise
34 ~ Entrainement privé
35 ~ Libérée, délivrée
36 ~ Escapade en forêt
37 ~ Ange gardien
38 ~ On récolte ce que l'on sème
39 ~ Yo-ho-ho ! Et une bouteille de rhum !
40 ~ Ligotée de force
41 ~ L'heure du thé
42 ~ Insomnie
43 ~ Le mur Rose est tombé
44 ~ Le village désert de Ragako
45 ~ La forteresse d'Utgard
46 ~ A croquer
47 ~ Bain de sang
48 ~ Elle ne ressent rien
49 ~ Douleur fantôme
50 ~ Poids mort
51 ~ Existence monotone
52 ~ Sensation oubliée
53 ~ Pas à pas
54 ~ Rééducation
55 ~ Point faible
56 ~ Reprendre les bases
57 ~ Mise à nu
59 ~ Apéritif sur la falaise
60 ~ Du bout des lèvres
61 ~ Mise en garde
62 ~ Du whisky et des patates
63 ~ Tentation
64 ~ Hésitation
65 ~ Braver l'interdit 🍋🍋
66 ~ Expédition suicide
67 ~ Dans la gueule du loup
68 ~ Trahison
69 ~ Un choix cornélien
70 ~ Désillusion
71 ~ Retrouvailles
72 ~ Fuite
73 ~ Le masque tombe
74 ~ Amertume
75 ~ Rencontre avec le diable
76 ~ Baiser volé
77 ~ Tel est pris qui croyait prendre
78 ~ Le couronnement
79 ~ Rancœur
80 ~ Préparatifs
81 ~ Le calme avant la tempête
82 ~ La vengeance est un plat qui se mange froid
83 ~ Le dernier repas des condamnés
84 ~ Une dernière nuit 🍋🍋
85 ~ Retour à Shiganshina
86 ~ Le piège se referme
87 ~ Sacrifice
88 ~ La mort de Rose
89 ~ Doute
90 ~ Agonie
91 ~ Eveil
Epilogue
Note de l'auteur
Tome 2 ~ A l'extérieur des murs

58 ~ Un soir d'orage

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By Elise_Hyx

J'avais toujours eu un sommeil très léger, c'est pourquoi j'avais immédiatement été réveillée lorsque j'avais entendu des bruits de pas tout autour de la maison. Aussi silencieusement qu'une petite souris, je m'étais glissée hors de mon lit et m'étais faufilée jusqu'à la fenêtre de ma chambre. A travers le faible interstice entre les deux volets en bois, j'avais tenté de discerner ce qui se passait à l'extérieur, en vain. Il faisait nuit noire, et l'orage battant son plein n'arrangeait rien.

– Rose ? murmura la voix endormie de ma sœur. Qu'est-ce que tu fiches ?

Je levai les yeux au ciel et fis un geste impatient de la main pour tenter de la faire taire.

– Rien, rendors-toi, ordonnai-je.

Sans demander son reste, Gaïa referma ses yeux bouffis et se rallongea sur son oreiller. Je l'observai un instant pour m'assurer qu'elle s'était bien rendormie avant de reporter mon attention sur la fenêtre, et surtout les étranges mouvements à l'extérieur. Quelque chose se tramait, j'en étais certaine.

J'hésitai un instant avant d'entrouvrir les volets pour mieux discerner ce qui se passait à l'extérieur. Malheureusement, à cause de cette foutue pluie battante, je ne voyais absolument rien. Je m'apprêtais à refermer les volets mais m'immobilisai en entendant des murmures étouffés sous ma fenêtre. Mon sang se figea dans mes veines et je restai statique un instant, ne réalisant pas très bien ce que je venais d'entendre. Non, c'était impossible ...

Je tendis l'oreille pour tenter d'entendre ce qu'ils étaient en train de se dire et étouffai un faible cri in extremis lorsque je discernai les mots « dénoncer » et « tuer ». Tuer ? Mais tuer qui ? Je n'eus pas besoin d'y réfléchir très longtemps pour trouver une réponse plausible à cette question. Les battements de mon cœur s'accélérèrent lorsque j'entendis à nouveau les pas tout autour de la maison. Il ne faisait à présent plus aucun doute que des gens mal intentionnés s'apprêtaient à pénétrer chez moi.

Jamais mes méninges ne s'étaient activées aussi vite pour tenter de trouver une solution. Mon premier réflexe fut de saisir le petit canif planqué dans ma table de nuit et de le glisser dans la poche de mon pyjama. Mon regard se posa ensuite sur Gaïa qui venait de se rendormir, et j'en vins à la conclusion que je ne pouvais décemment pas la laisser dormir comme un loir dans son lit. Je m'approchai d'elle et la secouai doucement par les épaules pour tenter de la faire émerger.

– Gaïa, réveille-toi, murmurai-je doucement, on va jouer à un jeu toutes les deux.

Ses yeux bouffis par ce réveil brutal s'ouvrirent en grand lorsqu'elle entendit le mot « jeu ». Elle avait quatre ans, il était donc normal que l'évocation d'un jeu pique sa curiosité à vif. Toujours engourdie par le sommeil, elle parvint néanmoins à se mettre debout sur son lit et agita sa poupée devant mes yeux.

– On va jouer à la poupée ? demanda-t-elle d'une voix ensommeillée.

Un sourire crispé prit place sur mes lèvres fines, et je tentai de dissimuler du mieux possible la panique qui menaçait à tout instant de s'emparer de moi. Je balayai rapidement la pièce du regard, à la recherche d'une solution.

– Non, non, on va plutôt jouer à ...

Ma voix trahissait contre mon gré une peur sans nom, et je remerciais le ciel que Gaïa n'ait que quatre ans et ne puisse donc percevoir ma terreur. Mes yeux bleus se posèrent alors sur notre penderie et l'éclair de génie dont j'avais besoin fit surface.

– A cache-cache !

Je pris délicatement ma petite sœur dans mes bras et la portai jusqu'au placard. Mes mains tremblaient à cause de la terreur qui me saisissait les entrailles, et je dus battre rapidement des cils pour empêcher les larmes de couler le long de mes joues.

– Pourquoi tu trembles, Rose ? demanda-t-elle de sa petite voix fluette.

Je lui adressai un sourire crispé et tentai de maitriser les soubresauts dont mon corps était victime. Mon cœur cognait si fort dans ma poitrine que j'avais presque peur que les criminels à l'extérieur parviennent à l'entendre. Je me fis violence pour ne pas pleurer suite au flot d'émotions contradictoires qui s'emparait de moi. J'ouvris la porte du placard et y déposai délicatement Gaïa.

– Nana ! geignit-elle en tendant les bras vers son lit.

Je levai les yeux au ciel et m'empressai d'aller récupérer sa poupée, restée sur son lit, avant de la lui apporter. Gaïa l'attrapa et la serra bien fort dans ses bras tandis que je tentai de capter à nouveau son attention.

– Tu restes cachée là et tu attends que je te trouve, d'accord ? dis-je d'une voix faussement enjouée.

Ma petite sœur daigna enfin détourner son attention de la poupée pour se reconcentrer sur moi avant de froncer les sourcils.

– Mais c'est pas comme ça que ça fonctionne cache-cache. Ça marche pas si tu sais où je suis.

Je serrai les poings et me retins de lui hurler dessus, après tout elle n'y était pour rien. Une nouvelle fois, je me forçai à sourire pour masquer mon angoisse grandissante. Je posai mes mains sur ses épaules et la repoussai délicatement dans le fond du placard.

– Tu as raison. Alors ce qu'on va faire, c'est que tu vas rester cachée ici et tu ne sors pas avant que les parents viennent te chercher, d'accord ? Je vais leur dire que tu es caché et qu'ils doivent te trouver, ça va être chouette.

Ma voix était chevrotante mais ma sœur n'y prêta pas attention, bien trop obnubilée à l'idée de faire un nouveau jeu. Elle hocha frénétiquement la tête pour m'assurer qu'elle avait bien compris les règles et resserra sa poupée contre elle. A cet instant, un bruit de verre brisé retentit au rez-de-chaussée, et mon sang se figea dans mes veines.

– N'oublie pas, tu ne dois surtout pas bouger, lui intimai-je.

Je me redressai alors sur mes pieds et refermai la porte du placard, priant intérieurement pour qu'elle reste bien cachée. Aussi silencieusement qu'une petite souris, je me faufilai à l'extérieur de ma chambre et traversai le long couloir du premier étage. Des murmures étouffés me parvinrent du rez-de-chaussée tandis que je m'empressai de rejoindre la chambre de mes parents.

Je refermai discrètement la porte dans mon dos et secouai mon père par les épaules pour tenter de le réveiller. Malheureusement, il dormait comme un loir et ne semblait pas disposé à ouvrir l'œil. Les bruits de pas dans l'escalier me poussèrent à passer à la vitesse supérieure, alors je contournai le lit et tentai de réveiller ma mère cette fois-ci. Fort heureusement, cette dernière avait un sommeil plus léger que mon paternel et ouvrit donc rapidement les yeux.

– Maman ! Maman ! m'affolai-je. Vite, réveille papa, des gens sont entrés dans la maison.

Ma mère saisit rapidement la gravité de la situation et s'empressa de secouer mon père pour tenter de le faire émerger à son tour. Elle lui rapporta rapidement la gravité de la situation et mon père réagit au quart de tour. En quelques instants, il sauta au pied de son lit et récupéra le fusil qu'il gardait planqué sous celui-ci.

– Où est Gaïa ? s'affola ma mère.

– Dans notre penderie, je lui ai dit de rester cachée et de ne pas bouger.

Ma mère fronça les sourcils, elle m'aurait sans doute hurlé dessus pour me reprocher d'avoir été si imprudente si elle n'avait pas été interrompue par la brusque ouverture de la porte. Mon père voulut mettre en joue les malfrats, mais ceux-ci furent plus rapides et parvinrent à le désarmer sans peine. Les bandits s'acharnèrent sur lui et prirent un malin plaisir à le tabasser. Quelle belle bande de lâches ! Les criminels se tournèrent vers nous lorsque le cri d'effroi de ma mère parvint à leurs oreilles.

– Mais quelle charmante petite famille tu as là, ricana l'un d'eux.

Mon père, couvert de honte et de blessures, était agenouillé et peina à redresser la tête dans notre direction. La vue de son visage tuméfié et recouvert de sang me donna un haut-le-cœur et me fit lâcher un sanglot. Son œil gauche était si gonflé qu'il paraissait sur le point d'exploser, masquant ainsi la couleur noisette de ses prunelles. Ses cheveux bruns coupés courts étaient à présent recouvert de son sang poisseux, lui donnant quelques reflets roux.

Voir mon père dans un état aussi pitoyable me fendait littéralement le cœur et je fus obligée de détourner le regard tant j'étais incapable de soutenir cette vue atroce. Le spectacle ne s'arrêta pas là puisque les bandits s'attaquèrent ensuite à ma mère. Ils lui ligotèrent les mains dans le dos et la rouèrent de coup à son tour. Pourtant, malgré la tournure plutôt sinistre que prenait la situation, elle continuait de se débattre comme une lionne, bien décidée à mettre des bâtons dans les roues de ses agresseurs.

Excédée par ce spectacle macabre, je voulus foncer dans le tas pour prendre la défense de ma mère. L'un des bandits me retint par la taille et me souleva sans grande difficulté étant donné mon poids plume avant de me tourner face à lui. Je me débattis comme une furie et parvins à lui envoyer un coup de pied en pleine figure. Surpris, mon assaillant me laissa retomber lourdement sur le sol. Je voulus courir en direction de ma mère mais fus rapidement immobilisée par les reste des hommes. Moi aussi, on me ligota les mains dans le dos et on me bâillonna.

Mon père et moi fûmes entrainés en-dehors de la pièce sans avoir notre mot à dire. On nous força à nous agenouiller dans le couloir, dans un sinistre silence uniquement brisé par les cris de détresse de ma mère et les rires gras des criminels. Mais que nous voulaient-ils ? Qu'avions-nous donc fait pour mériter un tel sort ?

– Eh Marc ! Matte un peu ce que je viens de trouver, beugla l'un d'eux.

Mécaniquement, je me tournai vers le nouveau venu et découvris avec horreur qu'il tenait ma petite sœur par le bras. Mon sang se figea dans mes veines et je fus incapable d'esquisser le moindre geste. Gaïa tenait fermement sa poupée contre elle et je vis des larmes silencieuses couler le long de ses joues. Ses yeux bleus accrochèrent les miens et je sentis un étau étreindre mon cœur.

– Désolée Rose, j'ai perdu, pleurnicha-t-elle.

J'aurais voulu la prendre dans mes bras et lui mentir en lui disant que tout se passerait bien pour la rassurer, seulement c'était impossible. Ses mains furent également liées ensembles et elle fut agenouillée à nos côtés. Je l'entendais renifler bruyamment, signe qu'elle était en train de pleurer. Mon père, quant à lui, était à la limite de l'inconscience suite aux coups qu'il avait reçus. Le silence insoutenable du couloir était uniquement brisé par les cris glaçants de ma mère de l'autre côté de cette porte. Je n'osais imaginer ce qu'ils étaient en train de lui faire subir tant ça me donnait la nausée. Les criminels semblaient se relayer, dès que l'un d'entre eux sortait de la chambre, un autre y entrait. Les cris de ma mère finirent par s'éteindre, et seul le grincement du lit parvenait à présent à nos oreilles.

Après ce qui me parut une éternité, nos ravisseurs finirent par nous bander les yeux. J'entendis la porte de la chambre s'ouvrir et les pas chancelants de ma mère nous rejoignant. Nous fûmes tous conduits sans aucun ménagement à l'extérieur de la maison. La pluie battante me trempa jusqu'aux os et, rapidement, je me mis à greloter de froid. Mes pieds trébuchaient et glissaient sur l'herbe humide de notre jardin.

Je compris à quel endroit nos ravisseurs nous emmenaient lorsqu'un bruit d'eau torrentielle parvint à mes oreilles. L'orage ainsi que les bourrasques de vent semblaient avoir sacrément agité le fleuve qui passait non loin de la maison. Mais pourquoi nous emmener là-bas ? Que nous voulaient donc ces vauriens ?

Lorsque nous fûmes arrivés, l'un des brigand me fit un croche-pied et je me rétamai la tête la première dans l'herbe. Le vacarme que faisait l'eau du fleuve était tout bonnement assourdissant, si bien que je peinais à entendre quoi que ce soit d'autre. Enfin, on nous ôta les bandeaux qui couvraient nos yeux et je pus découvrir le fleuve agité face à moi.

Gaïa était complètement effondrée et pleurait silencieusement, je l'entendais murmurer le nom de sa poupée qu'elle avait été contrainte d'abandonner à la maison. Mon père, quant à lui, peinait à garder ses yeux ouverts. Il faudrait rapidement l'emmener chez un médecin pour le soigner. Celle qui m'impressionnait le plus était ma mère. Son visage fermé ne laissait rien transparaitre et ses larmes avaient séché sur ses joues. Il émanait d'elle une force de caractère indestructible qui me galvanisait.

– Tu as voulu jouer au plus malin et tu nous a dénoncés, cracha l'un des brigands. Maintenant tu vas nous le payer. Tu vas voir ta famille mourir avant de finir au fond de ce fleuve, ensuite ça sera ton tour.

Cette menace me glaça le sang et fit couler quelques larmes le long de mes joues. Non, je ne voulais pas mourir. Pas maintenant. Pas comme ça. Je m'agitai sur mes genoux, appréhendant la suite des évènements, et me figeai en sentant un objet glisser de ma poche dans l'herbe humide. Lentement, je baissai le regard vers cet objet et ma respiration se coupa lorsque je reconnus mon petit canif. Je le ramassai aussi discrètement que possible et commençai à scier mes liens avec ce dernier.

– Non, je vous en prie ! pleurnicha mon père. Je ne voulais pas passer cette cargaison, vous m'avez forcé à le faire. Les brigades spéciales me sont tombées dessus, je n'ai pas eu le choix.

Un des malfrats venait de saisir ma mère par les cheveux et la trainait jusqu'au fleuve. Avant même que j'aie pu lever le petit doigt, il lui trancha la gorge et laissa tomber son cadavre dans le fleuve turbulent. Tout s'effondra alors autour de moi, et je fus à nouveau figée par la peur. Le cri de désespoir de mon père me ramena à la réalité et je parvins finalement à bout de mes liens.

Je devinai que mon nom était le prochain sur la liste, alors je ne perdis pas une seconde et me remis sur mes deux pieds. Je pris Gaïa dans mes bras et courus vers le fleuve qui me semblait être la seule échappatoire face à une dizaine de bandits armés jusqu'aux dents. Sans aucune hésitation, je plongeai dans l'eau glaciale et me laissai porter par le courant impétueux de l'eau. Le froid mordant s'empara de tout mon corps et je luttai de toutes mes forces pour nous maintenir à la surface, ma sœur et moi. Grâce au courant fort provoqué par la tempête, nous fûmes rapidement hors de portée des malfrats, et donc hors de danger.

La dernière chose que je vis avant que cette scène d'horreur ne disparaisse de mon champ de vision, ce fut le cadavre de mon père s'affaisser avant de tomber mollement dans le cours d'eau agité.

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