Mon professeur de sport, Moi, et le Basket !

Lucy à la rescousse. Intrusion.

Dans la peau de Juvia :

- Mon père gère les tournois mixte de basket. Dit le type en s'approchant de moi.

Bordel pourquoi je suis sortie toute seule ? Je suis constamment embarquée dans des galères pas possible ! Et puis qu'est-ce que ça peut me foutre que son père soit gérant ou même éboueur.

- Et ? Fis-je en reculant, montrant que j'en ai rien à foutre.

- Et on a plein d'argent. On est plein aux as. Dit son pote, les mains dans les poches alors que l'autre fils de "papaquigèredestournoisdebasket" s'avance de nouveau.

Grey aussi est plein aux as. Et lui il s'en vente pas, surtout qu'en plus ce sale petit avorton n'est pas celui qui gagne cet argent. Oui avorton, il a quoi ? Quinze piges maximum. Oh s'ailler, je parle comme Lucy... Sauf qu'elle elle agit aussi violemment. Bordel que j'aimerai être comme elle dans ce genre de situation.

- Alors tu viens avec nous. Dit le fils à papa en m'attrapant le bras. 

- Merci mais j'ai déjà des choses à faire. Fis-je en me détachant de son emprise. Des choses im-por-tantes ! 

J'ai bien espacé chaque syllabe pour lui faire comprendre que je n'étais absolument pas intéressée. Mais monsieur pourrit gâté en décide autrement en crachant froidement :

- J'crois que t'as pas compris. Ma famille est méga importante, et j'ai envie de "tirer" un coup. Alors maintenant tu viens et tu fais pas chier, sinon je...

Il n'a pas le temps de finir qu'une chevelure blonde apparaît dans mon champ de vision. Elle bouscule sans distinction l'ami du riche et attrape ce dernier par le col, l'approchant d'elle avec tellement de violence qu'il en décolle presque du sol.

- Sinon quoi ? Demande-t-elle en le regardant droit dans les yeux alors que je m'écarte sur le côté pour éviter de gêner au cas où ça tournerais mal.  

Connaissant Lucy, il y a des chances pour que ça en vienne aux mains, même si ça a déjà commencé. Le gamin semble dans un premier temps choqué, puis il reprend contenance et attrape calmement le poignet de mon amie pour la forcer à le lâcher. Mais c'est avec étonnement qu'il remarque que comparé à elle, il n'a aucune force.

- Hé bien ? Le petit gosse de riche ? Plus d'argent que de forces à ce que je vois. 

Elle le lâche sous mes yeux choqués. Habituellement, elle les massacres, les humilies, voir pire. Et là, c'est comme si elle abandonnait.

- Tu sais au moins qui je suis ?! Hurle le garçon en serrant les poings.

La blonde lui sourit avec bienveillance. C'est vraiment Lucy ?! C'est quoi cette histoire ?! Elle a décidé de changer ? Mais lorsqu'elle ouvre la bouche, toutes ces questions disparaissent.

- T'as quel âge ? Quatorze ? Quinze ans à la limite ? Demande-t-elle calmement, mais subitement, sa mine change pour devenir plus provocatrice. Et toi tu sais qui on est ? Qui on connaît ? 

Puis elle sourit d'une manière bien distinguée. Le sourire qui se traduit par "Tu vas morfler".

- Je vais te donner un indice. Sans nous, ton père n'aurait jamais pu ouvrir son propre business. Dit-elle en se rapprochant de lui. On connait des gens que tu n'as même pas vu en vrai. Des types qui sont cent fois plus riche que toi surement, et qui ont les couilles de faire tout sans le mentionner. Sans s'en venter. Et le pire dans tout ça, c'est que cet argent, ils l'ont gagné, eux et pas leurs parents. Alors remballes tes "tu sais qui est mon père?" parce qu'on en a rien à foutre. A nos yeux, tu resteras un trou du cul imbus de sa personne.