it is love colin and co (terminé)

Chapitre 91 Bébé

Je me sens vaseuse, et horriblement fatigué. Un sentiment d'urgence me taraude, mais je ne sais plus trop contre quoi je doit me battre.

Colin:... Non ! Je ne sais pas ce qu'il y avait dans la seringue... Je... Putain, sauvé les je vous en prie !

Sa voix est tellement désespéré que je me force à ouvrir les yeux.

La lumière vive des néons me brûle la rétine. J'ai un masque pour m'aider à respirer sur le visage, et le monde bouge étrangement. En voyant colin au dessus de moi, je me rends compte que je suis sur une civière, probablement dans un couloir d'hôpital.

Mon mari a du sang qui lui coule dans le cou par une horrible plaie béante. Une infirmière le poursuit pour essayer de l'inspecter, mais il l'a chasse.

Colin: Occuper vous de ma femme et de mon bébé !
Mercedes : Monsieur Spencer calmer vous !

Je pose une main tremblante sur celle de mon mari accroché au rebord de la civière.

Il écarquille les yeux et se penche vers moi.

Colin: Freiya !... Parles moi chaton, je t'en supplie !

C'est amusant, personne ne se rend compte à quel point parler peut-être horriblement compliquée quand on vient de s'évanouir.

Moi: Tu saignes...

Il pleure à moitié de soulagement, je l'ai rarement vu dans un état pareil.

Colin: C'est rien chaton ! Je vais bien ! Tu m'as sauvé la vie...

C'est un peu floue... Toutefois les souvenirs de Christy dans le box commencent à me revenir.

La civière c'est arrêter, et mon médecin m'ausculte au milieu du couloir. M'agressant les yeux avec son fichue faisceaux lumineux.

Mercedes: Est ce que vous vous rappellez du moment où vous vous êtes évanoui ?

Plus ou moins...

Je grogne, trop fatigué pour faire une phrase construite.

Mercedes : Qu'avez vous ressenti ?

Du soulagement d'avoir sauver mon mari, de la joie d'avoir réussi à péter le nez de cette saloperie de folle dingue... Mais je suppose que ce n'est pas ce qu'elle veut dire.

Moi: La même chose... Qu'après... Lana...sueur... Froid... Fatigue...

Colin fronce les sourcils, en agripant ma main, comme si j'allais m'enfuir à la première occasion.

Mercedes: Vous voulez dire... La dernière fois que vous vous êtes évanoui après votre match de boxe improvisé ?

Je hoche la tête, mon envie de faire de la boxe lui ai toujours rester en travers de la gorge.

Elle fait un signe et la civière se remet en route. Mon mari ne me lâche pas la main, alors que nous suivons le couloir. Nous finissons par rentré dans une grande pièce, et l'on me déshabille pour me brancher à un tas d'appareil. Je me retrouve avec une ceinture sur le ventre, reliant directement les battements de cœurs du bébé à une machine.

Mercedes regarde attentivement l'écran, alors que mon rockeur se ronge les ongles. Je sens que je devrais être inquiète, mais je suis trop épuiser pour ça. J'aimerais juste m'endormir, toutefois personne ne me laisse faire.

Mercedes : Tout est normal ! J'attends les résultats du labo pour la prise de sang et l'analyse de ce qu'il y avait dans la seringue !

Mon mari hoche la tête.