Chapitre 10 Colocation

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Ils sont parti chercher le vans un peu plus tard. Toutes les affaires étaient dedans, et pas abîmé. À priori le contact de Daryl a été très persuasifs.

J'ai fini par me relever, bien que j'ai encore un peu de mal à les regarder dans les yeux. Au final personne n'a voulu me laisser seule dans l'appartement et comme j'avais le choix entre les voir tous s'installer chez moi ou dormir chez Lisa. J'ai fini par opter pour la seconde solution. Le temps que je trouve un meilleur endroit pour dormir.

J'ai donc chargé mon sac, ma guitare et mon ampli dans le van des nigthmareden. Doris me regarde de plus en plus comme un monstre, et elle suinte de haine envers moi. Je ne sais pas si c'est parce que je suis proche de Colin ou à cause de ce que j'ai raconté.

En tout cas, ils font tous comme si je n'avais rien dit. J'ai un peu l'impression qu'il ne c'est rien passé. Je suis assis à côté de mon chanteur préféré, au grand damn de Doris que j'entends grogner. Il a posé une main sur ma cuisse. Le contact de ses doigt chaud à travers mon jogging, me fait étrangement du bien.

On dépose d'abord Doris qui saute du van sans un mot, mais en claquant la porte. Puis Adam, heureux comme tout de repartir avec un sachet d accra de morue sous le bras.

Puis vient notre tour.

Colin: monte ouvrir Lisa ! Je vais aider freiya à porter ses affaires !

Elle hausse les sourcils, mais s'en va avec un sourire. Je passe une main dans mes cheveux, pas sûr de comprendre. En tout cas je peux porter mon sac seule. Alors que je pose une main sur mon bagage Colin m intercepte.

Il m enlace si tendrement que je fond littéralement dans ses bras. Les contact ne me rebute pas avec lui.

Colin: tu m'assure que tu ne toucheras plus jamais à ces merdes !

Je penche la tête, un peu sur la défensive. Je sais de quoi il parle.

Moi: jamais...

Il soupire dans mon cou. Son souffle chaud sur ma peau me trouble.

Colin : ma mère était une junkie... Je pourrais pas supporter que tu fasse comme elle...

Oh ! C'est pour cela que il s'inquiète. Je respire à fond, et je le serre à mon tour dans mes bras. Je colle mon nez dans son cou. C'est fou comme j'aime être à son contact. Je ne me force pas, je ne prend pas sur moi. C'est la seule personne avec laquelle je me sente vraiment bien. Du coup, j'ai fini par attendre ses petits gestes avec envie.

Moi: je vais te confier quelques choses... Mais seulement si tu promet de ne me poser aucune question... Et de ne rien dire !

Je prend un énorme risque. Mon cœur bat la chamade. Toute mes alarmes s'enflamme. Je n'ai absolument pas raconté le pire de mon passé, je suis à deux doigts d en dire trop, et je ne suis même pas sûr que ça le rassure vraiment.

Colin: OK !

Je souffle doucement. Je marche au bord du précipice de ma folie.

Moi: c'est ma mère qui ma injecter de force les premieres doses quand j'ai eu 10 ans...

Ces mains se resserrent sur moi comme un étaux. À l'évocation de ce moment, j'ai envie de vomir. Ça me brûlait les veines, et les crises de manques conçut pour être des punitions s alternait avec des moments de planage terrifiant.

Moi : quand on c'est enfui avec Cody, j'ai tout fait pour arrêter... Mais le manque finissait par me pousser au portes de la mort, et mon frère craquait toujours ! Je porte ça en moi... Ça cours dans mes veines, martelé dans ma chair ! C'est une prison atroce dont je ne veux plus jamais voir le fond.

it is love colin and co (terminé) Where stories live. Discover now