Chapitre huit : Tobacco sanetur

En başından başla
                                    


 
        Je fronçais les sourcils, peu sûre d'avoir compris. Il parût gêné, ce qui formait une fossette sur sa joue. Il frottait nerveusement le mur en baissant la tête.


 
Tu es gay?


 
        Il relevait a tête, fixant le toit de l'immeuble d'en face, continuant d'abimer le mur. Sa mâchoire se serrait. Je saisis sa main doucement et il réagit enfin. Il regardait tour à tour sa main, puis moi.


 
Tu es nerveux.
Assez, grimaçait-il.
Tu sais, je m'en fous très clairement que tu aimes les femmes, les hommes, les vaches ou les branches d'arbres. La seule chose qui m'importe c'est que tu arrêtes de te niquer les ongles contre ce foutu mur.


 
        Il sourit.
 


Comment s'appelle t-il?
Le mur?
Non, ton copain, riais-je.
Gail.
C'est joli.
Ce n'est rien à comparé de ce qu'il dégage.
Ça fait combien de temps?
14 mois.
Wow.


 
Il finit sa clope, en me racontant leur rencontre et certains détails sur eux. Je l'écoutais, captivée. J'étais heureuse de voir quelqu'un comme "moi", quelqu'un qui n'aimait pas une personne pour son sexe, mais bien pour son aura. Pete avait vraiment l'air d'être un garçon génial.
 


On rentre?
 


        Je commençais à avancer en direction de l'entrée dans la boîte quand il me retint en m'attrapant le poignet. Il le tenait fermement, mais sans me faire mal. Je lui fis face, pleine d'interrogation. Il avait son épaule gauche collée au mur, et la main droite dans sa poche.


 
So, me surnommait-il.
Oui?
C'est la même chose de mon côté.
Quoi donc?
Je m'en bas les couilles que tu aimes un garçon, une fille, un coussin ou bien un abri bus. Je veux juste que tu sois bien, débitait-il.
Je sais.
Et je sais que pour être bien, tu as besoin d'Ysia.


 
        Rien que d'entendre ces quatre lettres, mon coeur s'était excité. Il pulsait rapidement dans ma poitrine, cassant sûrement quelques vaisseaux sanguins au passage. Je me figeais. Il sourit.


 
Elle te plait.
 


        Je sentais une goutte de sueur couler de mon front. J'avais chaud. Je me mordais la lèvre inférieure sous le coup de la nervosité.


 
Dis-le, commandait-il.
 


        Il voulait m'aider à accepter mon amour pour la blonde, il voulait que je brûle la bulle de préjugés dans laquelle je m'étais enfermée pour me protéger depuis ma rencontre avec elle.
 

Hunting me [en réécriture]Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin