Crie à la Lune

33 ~Et l'impératrice entre en scène!

Hey! Voilà la nouveau chapitre :D Il est assez long celui-ci et contient énormément d'informations sur cette univers. J'espère qu'il vous plaira, bonne lecture ;)

---------------------------------------

Plusieurs jours sont passés depuis le nouvel an, des jours où je n'ai eut aucune nouvelle de Alexandre. Je lui ai envoyé des messages pourtant, mais chacun est resté sans réponse. Je me demande pourquoi ce silence, même en y réfléchissant, je n'arrive pas à comprendre... Au début, je me disais que, peut être, c'était parce qu'il s'en voulait d'avoir eut un comportement aussi stupide, mais j'ai beau lui avoir envoyé des messages comme quoi ce n'était pas grave, il ne répondait pas. J'imagine que c'est autre chose, mais je n'arrive pas à trouver une quelconque réponse.

Du côté de Yann, étrangement, ça allait. Il ne semble pas tenir rancune au vampire, qui l'a volontairement provoqué et il s'est excusé pour l'avoir agressé. A moi, bien sûr, je pense qu'avoir le pardon du vampire est en bas de sa liste des priorités. Je ne pensais pas qu'il s'excuserait pour l'avoir attaqué, mais à croire que sa relation avec moi lui importe plus que de savoir que je fréquente un vampire. "Pas n'importe quel vampire, un membre de la famille Hellblood", je l'imagine bien me répondre ça à cette pensée, son regard qui signifierait de faire très attention.

Un léger soupire franchit mes lèvres, alors que je réajuste mon sac sur mon épaule. C'est la rentrée des cours, j'ai aucune envie d'y aller. Que se soit par motivation, ou parce que je pourrais me faire agresser à tout moment. Durant ces deux semaine de vacance, je n'ai subit aucune attaque, certes, j'étais enfermée chez moi, mais j'avais fini par me rendrecompte que j'étais plus en sécurité entre les murs de ma maison. Peut être est-ce un sentiment de sécurité illusoire, mais les faits sont là.

-Elle est vraiment obligée de partir? Demande pour la énième fois mon cousin à ma mère.

-Oui, c'est important l'école. Affirme ma génitrice, le regard réprobateur. Puis, elle sera entourée d'assez de personne pour être assez en sécurité, ils ne l'attaqueront pas avec autant de témoins.

Malgré ces paroles, ça se voyait très bien qu'elle n'était pas sûr d'elle. Je suis persuadée qu'au font, elle voudrait me garder ici de peur de me voir disparaître. Bien sûr, ce détail n'échappe pas au loup-garou, ce qui explique le fait qu'il insiste autant. Personnellement, ça m'arrangerait si je n'avais pas à partir. L'idée de rencontrer une énième personne qui veut me tuer, me rend plus nerveuse que je le montre extérieurement.

-Tu sais, ils ne se gêneront pas pour si peu et-...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase, qu'on frappe à la porte. Par un réflexe complètement fou, je sursaute, avant de me précipiter vers les escaliers. Je les gravis à une vitesse hallucinante et reste en haut, les yeux braqués sur la porte, sur mes gardes. Mes poils se sont hérissés sur mon corps, alors que mes alarmes internes se sont allumés. Une odeur m'est parvenue de l'autre côté de la porte, une odeur qui m'est complètement inconnue, mais qui réveille mon instinct de garou.Ce qu'il y a derrière cette porte est dangereux!

Sans doute ayant le même pressentiment que moi, Yann passe Maman derrière lui, cette dernière complètement perdu, néanmoins, elle décide de nous suivre dans cette folie. Mon cousin ouvre la porte avec rapidité, avant de reculer de quelques pas, le corps tendu. Un bruit de talon frappe le carrelage du couloir. L'ennemie a fait son premier pas. Un grondement féroce sort de ma gorge et je dois concentrer toute mon énergie à ne pas bondir par dessus les escaliers et aller agresser la nouvelle venue.

Une femme d'une soixantaine d'années entre alors, ses cheveux blancs et gris coupés courts sont coiffés de manière impeccable. Elle n'est pas très grande avec un visage rond marqué par l'âge, plutôt accueillant et doux. Elle est habillée avec une chemise et un pantalon noire, sans aucun pli, ce qui lui donne un air à la fois sérieux et puissant. Ses yeux bleus passent de mon cousin à moi, avant qu'un sourire n'étire ses lèvres. Je ne saurais déchiffrer la signification de son rictus, mais il me donne froid dans le dos.