Crie à la Lune

8 ~ La rue invisible aux yeux des hommes

Oui, j'aurais dut poster hier, mais j'ai complètement oublié, désolé ^^' Bref, on retrouve Lou avec ces recherches, bonne lecture! ;)

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-Je sais où tu veux te rendre... Murmure une voix dans mon dos. Tu tiens donc si peu à la vie pour t'y rendre seule ?

Je sursaute violemment et me redresse d'un bon, avant de faire face au nouvel arrivant. Le gars flippant du bus me fixe d'un regard amusé et je sens un frisson me parcourir de toute part. Il a un regard si insistant, j'ai presque l'impression qu'il peut voir en moi... Non !C'est stupide, j'ai pas lut dans les info : est capable de lire dans les pensées, donc logiquement, il ne peut pas.

-Qu'es ce que tu me veux le gars flipp-...

Je laisse ma phrase en suspens, en me rendant compte que j'étais entrain de prononcer son surnom part réflexe. Je ne peux retenir un sentiment de gêne m'envahir, que je tente en vain de refouler. Si il savait le surnom que je lui ai donné, il va comprendre qu'il me fait peur, hors, il ne le faut pas, mais pas du tout !

Il me fait un grand sourire éblouissant et passe à côté de moi,m'attrapant par le poignet au passage. Surprise, je le laisse tout d'abord m'entraîner sans réagir, avant de me rendre compte que j'étais en train de le suivre bien gentiment et je tente de me dégager, agitant le bras et en tentant de l'empêcher d'avancer. Il ne s'arrête pas pour autant, mes efforts restant vain et je finis par me faire traîner, comme ci j'étais qu'un morceau de chiffon.

Je ne peux retenir un grognement de franchir la barrière de mes lèvres, en signe d'avertissement. S'il croit que je vais le suivre bien gentiment, il se trompe ! Bon, c'est ça que je faisais au départ, mais chut... Sans doute parce qu'il a marre de mon agitation, il finit par dire au bout de quelques mètres :

-Je vais te montrer où c'est, ça sera plus rapide, mais en échange...

Il s'arrête finalement et se tourne vers moi, ses yeux couleur acier brillant de malice, se qui me fait frémir, je ne sais pas trop pour qu'elle raison.

-... tu me devras une faveur.

Je fronce les sourcils, septique. Une faveur ? Qu'es ce qu'il peut bien avoir derrière la tête ? Je suis sûr qu'il a déjà une petite idée de cette faveur, mais pas moi. Mais au font, es ce que j'ai le choix ? C'est vrai que ça ira plus rapide, surtout que toute seule ça pourrait me prendre toute la journée voir plus et je ne pourrais pas faire des recherches facilement, surtout s'il y a le gars bizarre qui se met à me coller.

Je finis par hocher doucement la tête, un peu à contre cœur quand même et je vois son sourire s'accentuer, puis il m'entraîne dans les ruelles. On avance cacher par les ombres des bâtiments, dansant sous le soleil d'hiver, nos pas claquant sur le goudrons sous le silence entre nous. C'est un peu malaisant par ailleurs. Le ciel est désormais tout bleu au dessus de nos têtes, dire que ce matin il pleuvait des cordes...

On passe de ruelle à ruelle, un peu comme ci on cherchait à se cacher, nous éloignant de plus en plus du lieu où on se trouvait précédemment et de chez moi. Je sens la froideur de sa peau contre mon poignet à travers mes vêtements, ça ne m'est pas si désagréable, je me sens étrangement pas en danger en cette instant, comme ci je suis intouchable, qu'il ne me fera rien dans l'instant présent. Pourtant ça reste un vampire et un vampire ça boit du sang ! Bon... d'un côté c'est pas comme ci il allait me sauter dessus d'un coup...

Je ne peux m'empêcher de détailler les lieux du regard et de tenter de mémoriser le chemin qu'on prend, pour pouvoir y retourner un jour ou juste pour pouvoir rentrer chez moi, en cas où je devrais m'enfuir pendant cette après-midi. Tout semble si sale, si sombre,lugubre même. Les murs des battisses sont généralement couverte de gratifie, la poussière est accumulée dans le bas et d'autres traces que je préfère ne pas identifie, accentue le petit côté glauque de cette endroit. Mais où m'emmène-tu le gars flippant du bus ?