Niall, vérité ou conséquence? demande le métis.

Je tourne ma tête vers Niall qui m'offre un sourire avant de répondre le deuxième choix.

Va dix minutes dans le placard là-bas avec Avery, il sourit malicieusement.

Le blond rigole en murmurant un «facile» et se lève en attrapant ma main et de me tirer vers le placard. Il ouvre la porte de ce dernier et nous fait entrer à l'intérieur avant de la refermer derrière-nous. Il s'assied sur le sol et au moment où je vais pour m'assoir à ses côtés, dans cet espace restreint, il m'attire sur lui afin que je sois à califourchon sur ses cuisses. Je rigole légèrement et sourit. Ça me rappelle le moment qu'on a vécu ensemble il y a quelques mois. Le moment où nous devions aller s'enfermer dix minutes dans la remise.

Tout a changé depuis, c'est fou.

Il dépose ses mains sur mes hanches tandis que les miennes se posent sur sa nuque, jouant légèrement avec les quelques mèches de cheveux qui tombent sur celle-ci. Au moment où j'approche lentement nos bouches l'une de l'autre, il exerce une légère pression sur mes hanches et craque avant de m'attirer brusquement vers lui. Nos lèvres se retrouvent alors rapidement et nous les bougeons dans une harmonie totale. Je souris contre ses lèvres et tire légèrement sur ses cheveux.

Arrête de sourire amour, je n'arrive plus à t'embrasser, il grogne en déposant un baiser sur ma mâchoire.

J'essaie alors de réduire mon sourire et pose mon regard sur lui, ce qui me fait tout simplement encore plus sourire, c'est fou à quel point je l'aime bon sang. Il roule les yeux en remarquant que je n'ai pas arrêté de sourire.

Ça me fait penser à la situation du début de l'année, tu sais, dans la remise, je lui dis.

Il sourit maintenant à son tour et hoche la tête.

C'est vrai.

Et il re-dépose ses lèvres sur les miennes, nous entraînant tout les deux dans un baiser doux et amoureux. Mon cœur se soulève lorsqu'il passe légèrement sa main sous mon pull, qui est en vrai le sien puisque je lui ai emprunté ce matin. Il caresse légèrement ma hanche du bout des doigts et approfondit le baiser en faisant pénétrer sa langue dans ma bouche. La mienne la rejoint rapidement et elle se taquinent un lape de temps avant qu'il ne sépare nos deux bouches par manque de souffle.

C'est ta fête demain, il me rappelle en mordillant légèrement la peau de mon cou et en la suçant sans aucune douceur.

Arrête de me rappeler que je vais encore vieillir, mon dieu, je vais avoir dix-sept ans, je dis, le souffle court.

Je le sens doucement sourire contre la peau sensible de mon cou avant de susurrer quelques mots.

J'ai dix-sept ans, alors arrête de dire que je suis vieux.

Je rigole alors, la gorge déployée, et il en profite pour embrasser celle-ci.

T'es tellement vieux que c'est toujours toi qui coupe nos baisers parce que tu es à bout de souffle, je rigole.

Ah ouais? il hausse un sourcil.

Ouais, je souris, un air de défi collé sur le visage.

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