Chapitre 40 : Tragédie

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Le soir même...

PDV de Isaac

"Aller Malia, je t'en prie, arrête de courir..." pensai-je, en essayant de garder mes yeux sur elle.

Ça faisait un bon moment que je courais après la coyote... Et qu'elle me fuyait. Il n'y avait environ qu'une heure de cela, elle était revenue à la maison, les larmes aux yeux. Malgré qu'elle n'avait rien voulu me dire, j'avais vite deviné ce qui s'était passé. Stiles l'avait quittée. J'avais essayé de la réconforter, de l'approcher, d'être juste là pour elle mais elle avait refusée toute aide de ma part. Ça avait fini qu'elle s'était enfuie dans les bois et j'étais maintenant ici, essayant de la rattraper.

-Malia, arrête toi! hurlai-je, ce qui eue pour but de la faire s'enfuir encore plus vite.

Je ne pouvais pas mentir, je m'inquiétais pour elle. Fallait-elle vraiment qu'elle s'enfuie à chaque fois qu'il arrivait quelque chose de mal dans sa vie? À cette pensée, j'accélérai. Je fis un petit détour, ce qui donna le résultat souhaité. Je finis par la doubler et quand elle fut assez proche, je bondis sur elle, l'emprisonnant dans mes bras. Je la coinçai entre moi et un arbre, de sorte qu'elle ne puisse plus s'échapper.

-Isaac, lâche-moi!! grogna-t'elle en essayant de me repousser.

Je ne bougeai pas d'un centimètre.

-Non. répondis-je.

-C'est quoi ton problème?? hurla-t'elle presque, la rage et la peine dans sa voix.

Je la regardai dans les yeux.

-C'est toi.

Presque aussitôt je reçus une gifle au visage, laissant au passage des égratignures sur ma peau. Ouais, elle avait sorti ses griffes, mais je fis comme si de rien n'était.

-Tu peux me griffer autant que tu veux, tu sais, j'ai toute la nuit... commençai-je.

Elle me regarda avec de gros yeux.

-Okay, j'aimerais mieux pas mais c'est juste pour te dire que ça ne changera pas le fait que tu as perdu quelqu'un, et que tu as mal. Donc arrête de me rejeter, veux-tu? J'essaye juste de t'aider...

Elle leva les yeux au ciel, échappant un long soupir.

-Tu peux pas m'aider... me répondit-elle, s'étant quelque peu calmée.

Je lui fis un petit sourire.

-Peut-être pas, mais je peux au moins essayer.

Après une longue hésitation, elle baissa les yeux, hochant la tête.

-Okay, je veux bien te laisser "essayer", même si je vois vraiment pas ce que tu pourrais faire pour...

Avant qu'elle ne puisse finir, je la pris dans mes bras, même si ce fut sûrement la chose la plus stupide que j'eue fait. Je la sentis se raidir, sûrement surprise de mon geste imprévu. Mais contre toute attente, elle finit par se détendre et je souris, heureux qu'elle me laisse la réconforter.

What is love if it's not with you? Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant