Chapitre 36 : Doppelgänger

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Quelques semaines plus tard...

PDV de Scott

Je m'éveillai, mon réveil sonnant désagréablement à mes oreilles. J'eue le malheur de me rappeler que je retournais au lycée aujourd'hui, après tous ces jours de "congés". Mais par chance, je savais que je n'étais pas le seul. Tout le monde se forçait pour y retourner aujourd'hui. Moi, Malia, Lydia, Allison et même Stiles. Après être reparti chez moi le jour où je l'avais retrouvé, Allison m'avait appelée, m'indiquant qu'il avait été empoisonné par le Doppel-machin... Par chance, les médecins, dont ma mère, avaient réussi à enlever le sérum de son sang avant qu'il n'atteigne son coeur. Ce sacré monstre nous avait tous eu à ce qu'il semblait... On ne l'avait justement pas revu depuis qu'il avait essayé de tuer Stiles, et tout le monde était sur leurs gardes. S'il s'approchait encore de mon ami, je jurais que j'allais le tuer.

Je me levai, enfilant un chandail et des jeans. Nous avions justement une réunion "obligatoire" aujourd'hui, après l'école chez Deaton. C'est Allison qui nous avait donné le rendez-vous. Il semblait que son père, Chris Argent, était revenu en ville et avait beaucoup de choses à nous dire sur la créature. De plus, Deaton avait peut-être un moyen de l'arrêter. Je descendis les escaliers, me rendant dans la cuisine. Une note de ma mère était posée sur la table avec quelques billets d'argent.

"Il n'y a pas grand chose dans le frigo alors je t'ai laissé un peu d'argent de poche. Tu t'achèteras quelque chose. Je t'aime
Maman xx"

Je prîs la monnaie et la mis dans mes poches. Il fallait vraiment que je règle ce problème d'argent. Pour ma mère. Après tout, c'était moi, l'homme de la maison.

PDV de Stiles

Je me réveillai en sursaut, essayant de chasser les dernières images de mon cauchemar. J'étais dans ma chambre. Eh oui, ma chambre. Après être sorti de l'hôpital il n'y a que quelques semaines, j'étais allé retrouver mon père avec l'aide de Malia. Lui qui était parti sans laisser de notes, la coyote avait réussi à retrouver sa piste à des kilomètres à la ronde. J'avais pu voir la transformation complète de Malia, elle qui contrôlait maintenant très bien ses abilités. Je l'avais suivie avec ma vieille Jeep, qui d'ailleurs m'avait tant manqué. On avait alors retrouvé mon père, installé dans un appart d'une ville isolée et rurale. Ses traits, dès la seconde où il m'avait vu, resteront marqués dans ma tête à tout jamais. Il s'était ensuite effondré en larmes et je l'avais soutenus dans mes bras.

"Ça va aller Papa, je suis là maintenant et je ne partirai plus" lui avais-je dit, essayant de retenir mes larmes.

À cet instant, j'avais senti que les rôles étaient inversés, comme si c'était moi qui avait été son père en le soutenant ainsi. Il m'avait tellement manqué et j'avais réalisé à quel point on tenait l'un à l'autre. Il était ma seule et unique famille mais je n'aurais échangé rien au monde pour avoir plus car pour moi, il était tout. Et nous voilà maintenant ici, dans la maison de mon enfance. Mon père n'avait techniquement pas "mis en vente" la maison, il l'avait juste disons abandonné. Alors nous l'avions repris presque sans problème. Ma chambre était encore remplie de boîtes de carton que je n'avais pas eu le temps de défaire, comme toute la maison d'ailleurs. Je regardai mon cadran.
Eh merde, je vais être en retard!

Je me levai de mon lit à la vitesse grand V, trébuchant sur tout ce qui était sur mon chemin. Aie, mon petit orteil!! Je descendis les escaliers pour ne pas dire les "débouler" et avalai du jus d'orange à la bouteille. Mon père avait laissé une note sur le frigo m'indiquant de ne pas arriver en retard... Eh bien, trop tard! J'enfilai les premiers vêtements que je vis et prîs mon sac d'école qui était neuf car mon père avait eu la bonne idée de donner toutes mes affaires... Bon, en même temps, je le comprenais. Je sortis dehors pour me rendre compte qu'on était encore au mois de janvier et qu'un seul coup de vent pouvait vous faire tomber raide mort, gelé à l'os. Pour les humains du moins. Je rentrais à l'intérieur, mis un blouson et ressortis en verrouillant la porte. Je sautai dans ma Jeep et fonçai droit vers le lycée.

What is love if it's not with you? Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant