What is love if it's not with you? Tome 1

Chapitre 28 : Complication

Dans les chapitres précédents

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Rien ne c'était passé comme prévu. J'avais l'impression que tout avait dérapé. Je ne pouvais pas les convaincre alors mieux valait abandonner... Derek et Lydia ne voulaient et ne voudront jamais comprendre. Ils voulaient rester coincés dans leurs passés, alors que moi je voulais avancer, passer à autre chose.
Derek avait tort. Je n'avais pas peur de ramener Stiles, c'était juste impossible. Et j'aurais tout fait pour ramener mon ami, bien au contraire...

Mais l'aurais-je vraiment fait?

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Présent

PDV de Scott

-Hey Scott? Allô la terre, tu m'écoutes?

Je relevai la tête, sortant de mes pensées. Liam était devant moi, passant sa main à reprise devant mes yeux.

-Oui, oui désolé, tu disais? répondis-je, lunatique.

Liam soupira, désespéré.

-Veux-tu toujours faire parti de l'équipe? Avec Leo et tout, car je ne crois pas que ce soit...

-Oui ça va, je veux toujours. le coupai-je, insistant.

Il hocha la tête.

-Cool, j'étais sûr que je pouvais compter sur toi.

Je ne répondis pas, les yeux de nouveau au sol.

-Hey, t'es sûr que ça va? me demanda-t'il, sa main sur mon épaule.

J'expirai et acquiesçai. Les paroles de Derek m'hantaient sans cesse depuis les heures précédentes, m'empêchant de me concentrer. J'essayais de les ignorer néanmoins. Je regardai Liam. Il semblait mal à l'aise, et je savais pourquoi. Il avait tout entendu de ce que j'avais dit au nouveau coach se midi.
Dont que mon ami était... mort.

-J'vais bien, t'inquiète. mentis-je pour le rassurer.

Il hocha la tête et me salua, la cloche, annonçant la fin de l'école, raisonnant dans tout le lycée. Je prîs rapidement mon sac et sortit.
Je décidai de marcher aujourd'hui, la température, malgré très basse, ne m'affectant pas. Je pris mon temps, essayant de ne pas repenser à cette journée troublante que je venais de vivre.
La neige du matin avait fondu, pour y laisser un sol humide et glacé. On n'avait pas des hivers très froids ici, à Beacon Hills. Le climat le plus bas que l'on atteignait habituellement ne dépassait pas les -5 degrés Celsius. C'est sûrement aussi pour cela que nous avions des pumas dans nos régions. J'en avais d'ailleurs rencontré un au cours des deux mois. Contrairement à ce que j'aurais cru, ils n'étaient pas aussi agressif que le monde croyait qu'il était. J'avais pu passer sur son territoire sans avoir à me battre pour autant. Cette liberté me manquait... Mais je savais que je n'aurais pas pu m'absenter trop longtemps. Ma mère avait besoin de moi et je n'aurais pas pu l'abandonner de la sorte.

J'arrivai bientôt chez moi. Je déverrouillai la porte et rentrai.

-Bonjour m'an! dis-je à voix haute pour qu'elle m'entende.