Mon Combat

CHAPITRE 34: Le Retour de Kev

(Point de vue de Kevin)

Je suis à l'entrée de la ville. Je m'arrête. Juste pour retrouver cette sensation de liberter. Je retrouve le chemin de la maison, que j'ai eu la lâchetter d'abandonner il y a déjà plus de huit mois. Peut-être que si j'avais fait place à la volonté et au courage ma belle Adeline serait encore là. Je ferme les yeux, et respire. En ouvrant les yeux, je vis Adeline, là, debout devant moi. Elle sourit. Elle me prend la main. L'embrasse.

ADELINE : Tu es de retour. J'ai tellement attendu de te revoir ici. Franchit le pas. Va rejoindre Aurélia. Elle te donnera la vie que je n'ai pas pu t'offrir. Christian vous offre sa bénédiction. Adieu mon amour.
MOI : Adeline...

Elle disparaît avec un homme dans un brouillard lumineux. L'homme est de dos, il lui prend la main et avance. Quand il tourne la tête je reconnu les traits de Christian.

... : Kev ?

Quand je fus rattraper par la réalité. Je me retourne et vois Vincent qui est assis sur le capot de la voiture.

VINCENT : Tu fais quoi maintenant ?
MOI : Je vais retrouver Aurélia.
VINCENT : Alors qu'est ce que tu attends ! Fonce.
MOI : Et toi ?
VINCENT : Je ne sais pas encore. Je vais faire le tour de la ville et je vais repartir pour Berlin.
MOI : Encore merci.

Je lui sers la main. C'est vrai que tout le long du chemin il m'a énervé mais maintenant qu'il va repartir, je sens qu'il va me manquer.

VINCENT : Je te dépose quelque part ?
MOI : La dernière course ensemble ? Non c'est cool mais je vais y aller à pied. J'ai besoin de me retrouver.
VINCENT : Tu va rendre visite à qui en premier ?
MOI : Adeline. Elle m'a déjà dit au revoir mais je n'ai pas eu le temps de le lui dire à mon tour.
VINCENT : Et Aurélia ?
MOI : Je ne sais pas comment réagir.
VINCENT : Ce ne sera pas facile pour elle non plus. Aller je te laisse y aller.
MOI : Tu me redis quand tu quitte la ville ?
VINCENT : Pas de soucis l'ami. Aller fonce !

Je le salut et court au cimetière. Une fois là-bas, je m'agenouille sur sa tombe. Une demie-heure plus tard je me dirige vers le centre ville. Mon instinct m'y pousse. Je traverse les rues et les trottoirs et retrouve toutes les sensations que j'avais perdu depuis tous ce temps. Il est environ 8H, je m'arrête devant l'école de Matthieu. Quand je le vis me sauter dans les bras en criant mon nom. Je ressent comme une vague de bonheur me submerger. Le vent fait aussi son apparition. Je repose Matty par terre, puis pose mon regard sur Aurélia. Elle est un peu sous le choc mais c'est compréhensible. Je m'avance, elle est si belle. Elle porte une sublime robe rouge, elle a les cheveux relâcher qui vole au vent. Ses mains sur son jolie ventre arrondit. Une fois face à elle aucun mot ne sort. Elle verse une simple larme, et un délicat sourire de joie. Elle prend ma main et la place sur son ventre. C'est là que je comprend la situation. Bien que je me doutais que j'étais responsable de son état. Je m'agenouille et embrasse son ventre en fermant les yeux. Elle passe sa main dans mes cheveux comme pour s'assurer que j'étais bien réél.