Mon Combat

CHAPITRE 7: Mort ou Vif

L'homme me tend une lettre.

MOI : (réticente) Qu'est ce que c'est ?
WOLFGANG : Tiens ! Christian a tenu à ce que je te la remette...

Je prends l'enveloppe.

MOI : C'est lui qui vous l'a donné ?

Il hoche la tête et prend sa pipe dans sa mains et l'agite comme pour me dire « Vas y ouvre ! ». J'exécute. J'ouvre l'enveloppe. Je prends une grande respiration. Je met le papier devant mes narines comme pour m'assurer qu'elle proviens bien de Chris.

MOI : (inquiète) Il l'a écrit avant de mourir ?
WOLFGANG : Ouvre !

Je déplie la lettre. Mon cœur s'accélère à chaque étape. Je me dis que ce sont les derniers mots qu'il m'a laisser. L'allemand s'impatiente. Je me dépêche alors d'ouvrir la lettre et de la lire.

« Ma douce Aurélia.
Oh ma chère aimée. Si tu savais à quel point écrire cette lettre peu être douloureux pour moi. Je t'aime, ces moments passés avec toi, je les hisse jusqu'au cieux. Ces derniers moments passé avec toi sont comme une douce mélodie qui résonne dans ma tête. Je pars au combat en homme comblé d'avoir connu l'amour avant de mourir.
Mais si je t'écris aujourd'hui c'est de bonheur. Car la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Il y a des hauts... Il y a des bats... Mais l'ont se reconstruit. Tu ne vois certainement pas où je veux en venir alors je vais aller droit au bout mon amour. Je suis vivant. Mon unité a été transféré mais nous avons subis une embuscade et beaucoup des hommes sont morts. J'ai été gravement blesser, je suis quelque peu changer par cette maudite guerre. Mais grâce à Dieu je suis vivant. J'ai vraiment cru y resté mais j'ai fais un pacte avec Dieu. Si je pouvais te voir encore une fois, avec ton sourire d'ange et ta bonne humeur, je promet d'être là à chaque instant ! De me battre deux fois plus que jamais pour la liberté ! Pour tous ces gens que tu aides... Oh mon amour, ma douce Aurélia. Mon amour pour toi m'a permis de tenir alors rejoins moi... Ne pleurs pas je t'en pris, tu es bien plus jolie avec un sourire.
Si tu lis ces lignes c'est que tu as déjà rencontrer Wolfgang. Comme je te connais tu dois te poser des tonnes de questions, mais ne t'en fais pas, c'est un homme bon. Il m'a sauvé la vie. Plusieurs fois d'ailleurs alors remercie le pour moi s'il te plaît. Il a du te demander de le rejoindre. Écoute le. Il se bat pour la même cause que nous mais à de plus grande échelle. Aujourd'hui nous somme neuf hommes, il ne manque plus que toi.
En attendant de te revoir, reçois ces milles baisés.
Ton adoré,
Christian. »

Je n'en reviens pas ! Il est vivant !

MOI : Il est vivant !

Je regarde Wolfgang qui me sourit. Je replonge mon regard dans ses mots pour bien être sur de ce que je viens de lire. Oui ! Christian est vivant ! Il est vivant ! Mon cœur se remplis alors de joie. Les larmes coulent.

MOI : Je veux le voir !
WOLFGANG : Je... je ne ...
MOI : Je ne prendrais pas ma décision avant de l'avoir vu !

Je vois bien que je met ce pauvre homme au pied du mur, mais je ne peu pas rester comme ça ! Il faut que je vois Christian.

WOLFGANG : Je vais voir ce que je peu faire mais vous, vous ne devez parler de ça à personne. Vous m'entendez ! Personne ne dois savoir !

Je hoche la tête pour lui montré que j'ai compris. Mais il a l'air inquiet. Comme si ce que je lui demandais été compliquer ! Je veux juste voir l'homme que j'aime ! C'est pas sorcier... Je crois... Il s'approche l'air surnoie.

WOLFGANG : Dites ! ... il y avait quoi ? Dans la lettre ?
MOI : Je vous demande pardon ?

Non mais je rêve ! Quelle impolitesse ! Ce n'est pas un Boches pour rien ! Enfin bref... Il s'écarte avec un air étrange. Je ne sais pas trop décrire son allure.

WOLFGANG : Ce soir 20H ici !
MOI : Entendu ! Merci.
WOLFGANG : Pff...

Puis il s'en va. Tout simplement, en lisant son bouquin. Je crois que c'est la Bible... Il est vraiment bizarre cet individue ! Il reste encore 11H à attendre. Que vais-je bien pouvoir faire... Je retourne voir Kevin pour m'excuser de mon comportement ! Comment ais-je pu être si... puis Ben... je regrette vraiment ce que je lui ai dit. Ambre m'indique où le trouver. En arrivant vers lui je cru voir notre père... il était toujours avec une bouteille. Je crois qu'il est mort aujourd'hui. Et je n'ai aucune nouvelle. La discutions avec Ben s'est plutôt bien passer ! Je le prend dans mes bras. Ça nous a fait du bien de tout mettre au clair et de repartir du bon pied. Je crois qu'il aime vraiment Ambre. Qui sait ! C'est peut-être son âmes sœur ?!
Je sors du bar et rejoint Kevin à l'auberge. Il aide une petite fille. Je m'approche doucement. Kev me regarde. Il me sourit, la petite me fait un grand signe de la main.

MOI : Salut...
... : Salut ! Moi c'est Betty !
MOI : Salut Betty !
BETTY : Tu veux parler à mon frère ?
MOI : Oui s'il te plaît.

Betty court vers les autres enfants me laissant ainsi avec son frère. Il la regardait avec temps d'amour. C'était très touchant.

MOI : Elle est adorable.
KEVIN : Oui.... Tu voulais me dire quoi ?
MOI : Euh oui... je tenais à m'excuser de mon comportement... je n'étais pas dans mon état normal... je venais d'apprendre que Chris était mort est...
KEVIN : T'inquiète... C'est du passer.

Et voilà je me sens mieux ! Oh non mais il fait quoi là ?! Non non recule ! Pour il me colle contre lui ! Je le repousse. Et lui met une claque ! Il pose sa main sur sa joue.

KEVIN : Et mais t'es une grande malade ! Faut te faire soigner !
MOI : Et oh on se calme Don Juan ! Je ne t'ai pas demander de m'embrasser ! Je veux dire pas là, pas maintenant.
KEVIN : Tu t'es excuser mais j'ai cru à une ouverture !
MOI : Mais t'es cinglé ! D'où demander des excuses donne la possibilité de croire à une ouverture !?
KEVIN : Bah je ne sais pas... Oh punaise la bourde ! Je suis désoler !
MOI : Il y a de quoi !

Et là, je ne sais pourquoi nous nous mettons tous les deux à rire. Et de fil en aiguille nous nous posons dans un coin et parlons. Nous nous racontons nos vie... Et quand vient le moment de partir je le salue et retourna à l'endroit indiqué par l'allemand. Et là! Il se tient devant moi !

#Amélie