CHAPITRE 5: Le Rendez-vous.

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Janvier 1941

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Janvier 1941. Depuis le bombardement d'Octobre dernier, la ville est plus soudée que jamais ! Chaque habitant participe à la Résistance. Ben est repartit depuis deux mois. Quant à moi j'entretiens une relation secrète avec Christian. On se cache pour mon frère. Mais seulement quand Ben est là. Nous avons un nouveau repère, le sous sol de l'auberge où ma mère Adeline et moi vivions.
Elle me paraît bien loin l'époque où je lisais en cachette dans le grenier. Aujourd'hui je me bats dans l'ombre pour la Liberté. Je suis toujours ici comme infirmière, Ambre Marguerite et Adeline m'aident beaucoup. Même si ce que l'on fait inquiète ma sœur elle sait que si on le fait c'est pour une vie meilleure ! Alors elle se tait et elle ferme les yeux et participe. Adeline à toujours été la petite sainte ni touche adorable de la famille. Excellente à l'école, serviable avec les parents... L'enfant model. Ben lui c'était plus le cancre et moi la modeste, ni trop bonne ni trop nul. Je suis une grande manuelle. J'aime me servir de mes doigts. A ce moment je soigne un pauvre bougre qui s'est ''disputer'' avec un allemand. Il ne fait que de m'asticoter.

MOI : J'aurais besoin de votre nom s'il vous plaît ?
... : Kevin. Et le votre ? C'est quoi votre petit nom ?
MOI : Nom de Famille ?
KEVIN : SMADJA. Et toi ?

J'en ai marre de ces ados de merde. J'ai autre chose à faire que de fleureter avec des séducteurs de bas étage. Il est très mignon mais j'aime Christian. Kevin est grand brun, au yeux verts marrons. Il est plutôt séduisant je dois l'avouer mais un peu trop prétentieux je dois dire. Tiens Ambre arrive. C'est le courrier. Je laisse mon patient à Marguerite et cours vers Ambre voir si je n'avais pas reçu une lettre de Christian.

AMBRE : Tiens !

Je prends la lettre qu'elle me tend. Je me mors la langue tellement j'ai hâte de lire ce qu'il m'avait écrit. Une fois l'enveloppe ouverte j'approche la lettre de mon nez pour humer son odeur avant de la placer contre mon cœur.

AMBRE : Aller lis !!
MOI :
« Ma très chère Aurélia,
Il y a deux jours mon unité a été muté dans le Jura. Il fait froid, ici le temps n'est pas de très bonne humeur. Mais la seule idée de te revoir me redonne courage et m'aide à surmonter la douleur.
Je n'ai aucune nouvelle de Ben. Nous devions être ensemble dans la 63° infanterie mais au dernier moment il a été incorporer dans une unité spéciale. Je ne savais pas si je devais te le dire, mais David me conseillais c'est pourquoi je t'en parle.
J'aimerais tellement te serrer contre moi mon amour. Chaque soir je me couche avec avec la vision de ton visage qui me sourit. Je serrais bientôt avec toi ma chère et tendre. Retrouve moi dans trois jours à la Robitière. Met une jolie robe est détache toi les cheveux. En fermant les yeux je te vois déjà danser sur la piste de danse. Je garderais cette image en attendant de te voir.
On vient de m'informer que un officier veut me voir alors je dois couper court cette conversation. Mais j'espère que très vite je pourrais te serrer tout contre mon cœur.
A toi mon amour.
Ton Christian »

Je replis la lettre et la serre une fois encore tout contre mon cœur. Marguerite qui s'occupait de Kevin m'appelle.

MARGUERITE : Alors ? Il a écrit quoi ?
KEVIN : Qui ?

Elle le fit se rasseoir.

MARGUERITE : Aurélia ?
KEVIN : (se relève) C'est qui ce mec ?
MARGUERITE : (le recouche) Oh qu'est-ce qu'il t'arrive toi ? La bougeotte ?
KEVIN : Je suis amoureuse jeune demoiselle.
MARGUERITE : Oh trop touchant... (lui plante l'aiguille dans la fesse droite) On s'en fou.

Kevin sentit l'aiguille passer et un petit cri de femme sortit de sa bouche. Je rigole et me retourne vers Ambre qui rigole aussi. Adeline s'avance et me pic la lettre avant de la lire. Elle sourit.

ADELINE : C'est trop mignon !
MOI : Je sais il est parfait ! ...

Je laisse un moment de silence. Regarde les filles et me mordille la lèvre.

MOI : Les filles je crois que je suis amoureuse...
KEVIN : Oh ! C'est quoi ce bordel !? C'est pas moi ton seul amour ?
MARGUERITE : Toi ferme là !

Le le retourne et l'endort avec un peu de morphine.

ADELINE : Marguerite !
MARGUERITE : Quoi ? Il nous foutra la paix.
Tous le monde rigole. Aller je cours m'acheter une sublime robe.

Trois jour plus tard. J'attends mon beau brun dans le le café comme convenue. Mais les heures passe et toujours aucune nouvelle de Christian. Je porte une jolie petite robe rouge à pois noir. J'ai les cheveux lâcher avec des petites chaussures noires. Je porte aussi un parqua épais car il fait tout de même un peu froid.
Je suis assise au bar. Suzanne la barman approche. Elle tient un chiffon et un verre.

SUZANNE : Tu veux boire quelque chose ma belle ?
MOI : Un café s'il te plaît.
SUZANNE : Je te fais ça.

Elle actionna la machine à café et me fait son délicieux café noire. Je me demande ce que eu bien faire Christian... Me voyant comme ça Suzanne approche inquiète.

SUZANNE : Ne t'inquiète pas ma douce, tin prince va arriver...

Elle pose ses tasses et s'appuie contre le comptoir.

SUZAINNE : Tu sais les soldats sont toujours un peu en retard. Regarde mon pauvre Marcel... Le jour du mariage, il est arriver dix minutes en retard.

Je lui sourie. Elle reprend ses porcelaine et retourne les astiquer. Je regarde les alentour. Par la fenêtre. Soudain je vis une petite voiture se garer. Un homme de la corpulence de Christian en sort. Je pose mon café et me précipite à l'extérieure. Je me suis trompé... Ce n'est pas Chris. Juste un soldat... une femme lui saute dessus.
A ce moment je vis Ben. Je ne croyais pas ce que j'ai devant les yeux. Depuis plus d'un mois je n'avais plus de nouvelle. Je lui cours dessus. Il me prend dans ses bras mais je vois bien que quelque chose cloche... Je ne sens pas ses mains, il reste droit comme un piquet. Je me décolle, et vois son visage attristé.

MOI : Quoi ?

Ben baisse la tête et retire sa coiffe. Non... Je m'éloigne. Les larmes commence à couler le long de ma joue. Ben n'a pas besoin de parler, j'ai compris au moment où je les serrer contre moi. Mais je n'ai pas voulu l'admettre. Il me sert contre lui et pose sa main gauche dans mes cheveux et l'autre sur mon dos. Je hurle ma douleur. Ça fait si mal. J'ai si mal. Pourquoi ? Pourquoi lui ? Ce n'est pas juste... A ce moment précis l'étincellement qui faisait que ma vie restait un minimum debout vient de se rompre. Plus rien n'a de sens...

#Amélie

Mon CombatWhere stories live. Discover now