CHAPITRE 4: Le Discourt.

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BEN : Je ne veux pas qu'elle souffre Christian !

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BEN : Je ne veux pas qu'elle souffre Christian !

CHRISTIAN : Je le sais Ben. Ne t'en fais pas pour ça.
BEN : Tu n'as pas compris ! Je ne veux pas que tu t'en approche. C'est claire ?
CHRISTIAN : Ben...

Benjamin prend Chris par la cravate.

BEN : Je vais être encore plus clair ! Tu ne sors pas avec ma sœur !

Il lâche Chris est nous rejoint en souriant. Je le regarde, il me fait les gros yeux je lui répond en lui tirant la langue. Il riposte en me chatouillant comme quand on était gosse. Enfin il me lâche. Je regarde Christian qui détourne le regard en rejoignant les autres. Ben a son bras sur mon épaule et l'autre sur l'épaule d'Adeline. Il se retourne et regarde Ambre. Il joue du regard. La pauvre elle est tomber dans son piège. Ben ? C'est comme un lion devant une gazelle. Il ne lâchera pas sa proie avant de l'avoir attraper. Il va la séduire, la chérir deux ou trois jours et la laisser le cœur briser. Je le connais par cœur. Ça à beau être on frère, je déteste sa manière de traiter les femmes. Je lui donne un coup d'épaule pour le freiner un peu mais il rigole et rejoint Ambre. Elle lui sourit et Sam les regarde d'un drôle de regard. Il ne veux pas que Chris et moi soyons ensemble mais lui ne se gêne pas pour draguer la sœur d'un de ces potes !

On arrive vers le bar où l'on va manger et boire habituellement depuis trois mois mais le bombardement a tout détruit... Françoise est au centre des décombres en train de pleurer. Je me précipite vers elle. Je la prends dans mes bras. Adeline tente de la consoler. Le drame nous rattrape très vite. Un petit garçon qui hurle près d'un corps. Une femme. Sam court vers lui. Le petit essai de réveiller sa mère mais ni arrive pas. Il est en pleur. Sam essai de lui faire comprendre qu'il ne la réveillera jamais. C'est une vision horrible, je ne contrôle pas mes larmes. Il y a tellement de souffrance... Je ... Ben boite jusqu'à moi.

MOI : Viens là. Assis-toi.
BEN : Ça va.
MOI : Assis-toi espèce d'idiot.

Je coupe un morceau de tissus de ma tenue. Je m'assoie à côté de lui. Il pose sa jambe sur moi. Je nettoie la plaie.

BEN : Purée fait gaffe !
MOI : Chochotte ! Tu verras pire en trancher.
BEN : Ouais bah n'empêche que ça fait mal !

Une fois la plaie désinfecter je lui fait un bandage avec un autre bout de tissue. Il se relève. Je prend les tissues usagé et trouve une poubelle encore debout. Un garçon allemand d'une dizaine d'année distribuait le journal. L'un des habitant meurtrit se jette sur lui en le frappant. David s'interpose pour les séparer.

MOI : Paul ? Arrête ça ne sert à rien ! Il n'y est pour rien OK ?
PAUL : Ce sont les Boches qu'on fait ça !

Je baisse la tête pour lui montrer mon désarroi. Ce sont les Boches oui ! Mais ce gamin n'a pas de sang sur les mains ! Comment faire comprendre à tout ces gens que tout les allemands ne sont pas des Nazis ! J'achète un journal au jeune garçon. Paul me regarde.

PAUL : Collabo !
MOI : Moi une collabo ? Tu n'as rien compris... Mais je ne peux pas t'en vouloir. Nous tous ici sommes sous le choc de ce qu'il vient de se passer.

Comment lui dire que... peu importe on s'en fou. Il peu bien penser ce qu'il veut !

PAUL : (cri) A vous tous ! Nous ne sommes plus en sécurité ici !!! Les allemands nous canarde et les gens qu'on pensait allié nous trahissent !
CHRISTIAN : (lève le point) Elle t'a dit qu'elle n'était pas une collabo crétin !

Ou la je me met devant lui et pose une main sur son point. E l'autre sur son torse. Je baisse doucement son bras. Paul qui était terrifié par Chris se reprend.

PAUL : Le gouvernement l'a dit à la radio ! C'était un bombardement stratégique. Les Boches savaient pour le trafique d'arme... Le Fureur voulait nous exterminer !
CHRISTIAN : Ce que tu ne sais pas mon gars c'est que le gouvernement sais tout ce qu'il se passe ! Et il laisse faire ! C'est pour ça qu'on se bat ! On en a marre de se battre pour des gens qui en on rien à foutre pour nos gueule !!!
PAUL : Alors pourquoi tu te bat ?
CHRISTIAN : Pour toi ! (il se tourne vers la foule qui commençait à se rassembler) Pour vous ! Si on se bat aujourd'hui c'est pour vous ! (il regarde le jeune allemand) Pour vous tous. Savez-vous qui conduit tous les juifs, les difformes les homo les slaves et les tzigane ? C'est nous, Les français ! Le gouvernement de Vichy vous font miroiter des choses mais n'en feront pas le tiers ! Nous résistant sommes là pour vous aider ! Aider chacun d'autre vous ! Partout en France, des clans se forment pour lutter contre l'oppression ! Pour venger tous ceux qui nous ont quitté ! Pour ceux qui ont été envoyer au Front. Alors je le répète. Faites nous confiance ! Qui est avec moi ? Qui est avec nous !? Pour la liberté !

J'en pleure tellement que c'est beau. Je m'avance et pose mon bras sur la poitrine.

MOI : Moi !
AMBRE : Moi !
DAVID : MOI !
SAM : Moi !
BEN : MOI !

Adeline nous regarde, essuie ses lunettes. Et s'avance.

ADELINE : Euh moi...


Et tous les gens derrière nous nous suit. J'ai des frissons partout.... Les enfants s'assoient sur les ruines. A ce moment une femme se mit a siffler. Puis tout le monde la copie, même les enfants. Personne ne connaît cette symphonie mais peu importe. Ces quelques note de musiques redonna courage à tous ! Qui sais... peut faire qu'un jour ces notes donneront quelque choses...

#Amélie

Mon CombatWhere stories live. Discover now