CHAPITRE 30: La Gueule Cassée.

21 2 0
                                    

  Aurélia est allonger sur son lit qui regarde le plafond

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

  Aurélia est allonger sur son lit qui regarde le plafond. Elle compte combien il y a de mouche dans la pièce. Ambre refuse qu'elle face quoique ce soit alors elle s'ennuie à compter les mouches volantes. Matthieu est à l'école, Ambre a pris l'habitude de l'emmener à l'école tous les jours depuis une semaine. Elle se lève, allume la radio et commence à ranger mais se stop nette quand elle entend qu'en se moment à Paris a lieu l'enterrement de Jean MOULIN. Alors pour s'occuper l'esprit, Aurélia se met à ranger, en commençant par la chambre d'Adeline. Le lit n'avait pas été fait depuis deux semaines, personne n'était revenue dans cette pièce depuis...

(Point de vue Aurélia)

Bon il faut que je m'occupe ou je vais devenir folle ! Si je ne le suis pas déjà ! Je me dirige vers la chambre d'Adeline sur la pointe des pieds pour pas qu'Ambre me surprenne. Elle va finir par me rendre chèvre à me forcer à rester au lit ! J'ouvre la porte en plissant les yeux par peur qu'elle se mette à grincé et qu'Ambre rapplique et ne me consigne dans ma chambre jusqu'à mon accouchement. Alléluia Ambre n'a rien entendu. J'entre. Mais ça fait étrangement étrange de revenir dans cette pièce... C'est vrai je ne suis pas rentré ici depuis presque deux semaines. Les souvenirs me remontent à la surface. Et avec les hormones c'est difficile de se contenir/ Mais je respire un bon coup et commence par faire le lit. J'ouvre la fenêtre. Met la musique à fond avec un air d'Édith PIAF. Je nettoie le bureau... quand je trouve une grosse boite. Je la prends, m'installe sur le lit et ouvre. Il y a je ne sais combien de lettres, et d'enveloppes... ça doit être les lettres que Kev a laisser à Adeline. Je referme immédiatement la boite avant que la curiosité ne s'empare de moi.

MATTIEU : Maman ? Pourquoi tu es dans la chambre de tatie Adeline ?
MOI : Rien rien ! Parle moins fort mon poussin il ne faut pas qu'Ambre nous surprenne ici !
AMBRE : Trop tard très chère !
MOI : Et zut... euh je venais juste prendre un truc que... euh j'avais prêter à Adeline mais qu'elle ne m'avais pas rendu...
AMBRE : Prends moi pour une prune.

Un sourire se dégage de son visage. J'ai compris je sors ! Je prends la boite dans une main et Mattieu dans l'autre. Ambre referme la chambre prend Matty et descend les escalier.

AMBRE : On t'attend pour manger !
MOI : J'arrive !

J'entre dans ma chambre, pose la boite sur ma commode à l'entrée et referme la porte derrière moi en mettant la clé dans ma poche. Puis je descends manger.

Deux heure après, J'ai besoin de me promener pour décompresser. Tient le postier. Il me donne une lettre pour moi mais une pour Ambre. Je le remercie et repart m'installer à l'ombre pour lire. J'ouvre la première lettre qui met destiner.

« Madame Aurélia BERGER LEPRINCE,
Je voulais vous faire par de mon grand désarroi lorsque mes gens sont venue me rapporter que vous refusiez prendre par dans la Résistance de notre pays. Mais cependant l'homme que je suis comprends vos raisons de décliner cette invitation. En revanche la tâche de sauver cette nation vous donne une seconde chance de prendre part à la révolte contre Hitler.
Revoyez moi votre réponse au plus vite sur le papier si joint.
Cordialement
Monsieur le Président du Régime de Vichy, le Général Philippe PETAIN. »

L'absurdité de ces mots me donne envie de rire. Comment un Président qui veut une collaboration avec l'ennemie peut par la suite me demander de faire l'inverse de ces propos ? De plus comment peut-il me demander cela alors qu'il sait que je ne suis pas apte à combattre ? Tout cela est stupide et grotesque. Mais pour faire bonne figure je vais lui répondre. Je prend la seconde feuille jointe à la lettre.

« Refuser ou Accepter »

Deux cases ! Deux maudites cases ! Et bien voici ce que je répond.

« Mon Général,
Je suis dans le regret de vous informer que je décline haut et fort (surtout fort) votre demande. Je ne sais pas ce que vous ont colporté vos deux pigeons voyageurs mais voici ce que je vous répond : A moins que je me serves de mon ventre comme bouclier face aux armes ennemis au risque d'explosé, je reste à Poitiers jusqu'à la fin de ma grossesse et après pour élevé mes enfants. J'ajouterais que pour moi le temps de me battre est achever. Du moins pour le moment. Mais si il faut absolument quelqu'un pour tuer le ''Fureur'' allez y je n'en ferais rien.
Cordialement,
Aurélia BERGER LEPRINCE »

Au et j'allais oublier ! Je coche la case ''Refuser''. Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment mais je me libère ! Je sens le bébé bouger ! Sur la bouche se dessine un délicat sourire qui me remplit de joie. Je me sens enfin heureuse. Pendant une seconde je disais adieu à mes doutes mes soucis, ma peine et mes angoisses pour passer un court instant avec ce petit être qui grandit en moi. Je ressens ce moment, vous savez ? Où l'on l'impression que rien ne peu vous arrivé. Je suis heureuse. Oui...Oui ! Je suis heureuse ! Pour la première fois depuis longtemps... Je me pince la lèvre inférieure, j'ai une envie de lire la lettre d'Ambre, vous savez une curiosité qui ne peu s'assouvir tant que vous ne l'avez pas faite ? Bah là c'est mon cas. J'ai cette lettre entre mes mains, ça me démange. Ca me rappelle quand Ben recevait des lettres d'amour en primaire mais que je lui piquais pour les lire. Je ronge mon ongle en regardant cette lettre qui m'appelait. Non ! Stop je me lève mais me rassois. Ah aller je l'ouvre. Je déplis la lettre.

« Ma douce Ambre,
Je peux enfin rentrer auprès de toi. Bien que je ne suis pas totalement guérit, le sergent majore et l'infirmière à affirmer que j'étais apte à faire le trajet. En revanche je dois t'informer d'une chose. Comment dire, il se peu que tu sois choquer à mon retour. La guerre fait ses ravages comme tu le sais et suite à mon accident j'ai perdu beaucoup mais mon amour pour toi m'a permis de tenir. Je t'aime Ambre. Je t'aime oui oui oui oui. J'ai demander à l'infirmière de t'écrire cela car ayant le bras droit plâtré je voulais que tu puisse lire cette lettre et de la main gauche tu n'aurais pas pu me déchiffrer.
Je serais bientôt de retour ma douce.
A toi
Ton Ben. »

Il est de retour !!! Il est vivant ! Il rentre à la maison !!! Ambre !?

Je me lève et court à la maison. En arrivant je reprends mon souffle, Ambre accourt inquiète.

AMBRE : Aurélia ? Ça va ?
MOI: Il rentre !!!!
AMBRE : Quoi ? C'est quoi que tu agites ?

Elle prend la lettre, elle l'a lit attentivement puis me regarde, elle se mis à rire à pleurer puis à rire puis à pleurer. Je la prends dans mes bras. A ce moment mon père entre.

LAURENT : Ohohoh ! On se calme jeunes filles ! Il n'y a pas de quoi se ravir !
MOI : Il rentre !!
LAURENT : Qui ?
AMBRE : Votre fils ! Ben rentre à la maison !

Laurent prend la lettre, il esquisse un sourire et tombe les fesse en arrière sur les marches d'escaliers. Au même moment Sam entre accompagner d'une jeune femme et annonce leur mariage. Tous le monde se mettent à rire.

Deux jours plus tard.

MATTHIEU : Maman ! Ambre !! Y a un monsieur dehors !

Je dévale les escaliers, à l'extérieur une camionnette. Deux hommes en tenue d'hôpitaux en sortent un homme en fauteuil. J'appelle Ambre en hurlant. Celle-ci accourt. Mais stop nette lorsqu'un homme ravager par la guerre apparaît. Ma main se pose sur les yeux de Matthieu pour lui cacher ça. Je tourne la tête pour évité le regard de mon frère. Je prends Matthieu et le rentre à l'intérieur prétextant qu'il ne se sentait pas bien. Je le pose dans sa chambre en essayant de lui expliquer la situation.

MATTHIEU : Maman ? C'est qui le monsieur en bas ? C'est tonton Ben ?
MOI : Euh... oui mon chaton mais ... euh...
MATTHIEU : Pourquoi il a ça sur la tête ? On dirait un momie. Il me fait peur maman...

Que vais-je bien pouvoir lui dire...

MOI : Ton tonton Ben est déguisé.
MATTHIEU : Pourquoi ?
MOI : Pourquoi ? Euh... je ne sais pas mon cœur il a peut-être voulu te faire une surprise et s'est déguiser...
MATHIEU : Tu pleure maman ?


Je sèche mes larmes et me relève. Je lui dit de ne surtout pas sortir de la chambre sans ma permission. Je redescends.

#Amélie

Mon CombatWhere stories live. Discover now