CHAPITRE 28: Le Pardon

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  (Flash back) Kevin est assis au bureau, il écrit une lettre pour Adeline

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  (Flash back)

Kevin est assis au bureau, il écrit une lettre pour Adeline. Depuis quelque temps le jeune homme a écrit une centaine de lettre pour sa dulcinée. Pourtant celle-ci n'est pas loin, juste au rez de chausser. Mais il s'apprête à faire un long voyage et pour pas que sa femme ne l'oubli il lui laisse quelques lettre pour qu'elle se rappel de tout l'amour qu'il a pour elle.

« Ma chère Adeline,
Le temps passe si vite, aujourd'hui cela va faire presque huit moi que je suis partit. J'espère que ton chagrin s'estompe au fur et à mesure que le temps passe. Je regrette de t'avoir abandonner, mais aujourd'hui tu sais pourquoi je l'ai fait. Adeline si tu savais comme je t'aime. Aurélia t'aime aussi tu peux me croire, elle doit s'en vouloir autant que moi. Ma tendre Adeline, ta sœur est une femme formidable, vous avez tant de point commun que tu ne voudrais le croire. Mais si tu ne lui a pas encore pardonner fait le, pour moi, pour toi et pour Matthieu. Il a besoin de sa tatie Adeline. S'il te plaît mon amour, je te connais, tu ne pourras pas resté fâchée très longtemps avec ta sœur. Tu es une femme forte Adeline Catherine Evelyne LEPRINCE, et c'est pour ça que je t'aime mon amour. Réfléchit, va au marché pour décompresser je sais que ça t'aide de compter les légumes. Et si tu croise Aurélia, s'il te plaît dis lui qu'elle te manque.
Je t'aime ma douce fleur des champs.
Ton Kevin qui pense à toi »

Le jeune homme pose sa plume, numérote la lettre et la pose avec le reste des enveloppes. Il prend la boîte et la cache dans une ouverture dans le mur. Puis il redescend sert son amante tout contre lui et lui embrasse la tempe.

ADELINE : Tout va bien chérie ?
KEVIN : Oui... ne t'inquiète pas.

Aurélia entre dans la pièce.

AURELIA : Coucou les amoureux!Quoi de beau ?

Kevin et Aurélia se jette un coup d'œil discrètement pendant qu'Adeline à le dos tourné. Mais s'arrête au moment où celle-ci se retourne pour répondre à sa sœur.

ADELINE : Rien de spécial et toi ?
AURELIA : Rien... la routine. Depuis que Christian n'est plus là, tout par à volo ici.
ADELINE : Pourquoi dis-tu ça ? Tu veux me dire quelque chose ?
KEVIN : Non non elle veut sûrement dire que Christian lui manque c'est tout... n'est-ce pas ?
AURELIA : ... oui ça doit être ça... Excusez moi je dois y aller.
ADELINE : Aurélia ? Mais...
KEVIN : Laisse là, ça ne fait pas deux mois que son mari est mort laisse lui du temps...

(présent)

Kevin repense souvent à se moment, sa famille lui manque. Il regrette sa lâcheter. Regardez où il en ai. Se battre pour survivre. Assis par terre à contempler le ciel, se demandant pourquoi il avait tout abandonner ? Cela valait-il la peine de fuir ? N'aurait-il pas fallu affronter la dur vérité ? Quand une alarme retentit, les allemands viennent de nouveau chercher une dizaine de détenue pour les emmener au four. Au début on leur avait fait croire que c'était des sanitaires mais lorsque les deux premiers groupes y sont aller mais ne sont pas revenue... les prisonniers se sont poser des questions. Puis l'un d'entre eux les a suivit et à découvert les corps de ses camarades.
Aujourd'hui ils doivent se cacher pour rester en vie. Avec de la peau sur les os. Kev a perdu plus de 9KG en trois mois alors imaginez en huit.

Du côté de Poitiers, la tension redescend. Adeline vient voir Matthieu de temps en temps mais elle a toujours du mal à parler avec sa sœur. Elle se débrouille toujours pour venir quand Aurélia n'est pas là.
Un soir où Adeline travaillait, Aurélia décide d'aller la voir à l'hôpital. Elle frappe à la porte, Adeline s'occupe d'un de ces patients. Aurélia s'avance. Adeline l'ignore.

AURELIA : Didie ? S'il te plaît parle moi... même si c'est pour m'engueuler... j'ai besoin de te parler. Tu es ma sœur !
ADELINE : Alors monsieur PLANTIN vous faite attention maintenant entendu ? Je ne veux pas que vous ré-ouvriez votre blessure.
MR PLANTIN : Oui mademoiselle. Mais si je peux me permettre, cette jeune et jolie demoiselle aimerait vous parler... Je vais vous laisser discuter.

Aurélia sourit au petit papy assis sur le lit. Celui-ci lui sourit en retour. Adeline n'a pas le choix et ne peux reculer. Elle prend sa sœur par le bras et s'éloigne du lit.

AURELIA : Adeline s'il te plaît pardonne moi... je...
ADELINE : Tu es ma sœur Aurélia... évidement que je te pardonne mais ne me demande pas de faire comme avant. Ce n'est pas possible et tu le sais !
AURELIA : Merci... je sais que la situation est compliquer... que tu as toujours rêver d'un enfant avec Kevin et que je n'avais pas le droit de te volé ce bonheur. Mais...
ADELINE : Chut... Je n'aurait jamais pu avoir d'enfant, donc... ne t'en fait pas. Avec le temps je pourrais me faire a cet enfant.
AURELIA : Merci.

La supérieur d'Adeline entre.

ADELINE : Madame ? Puis-je prendre la soirée s'il vous plaît ? Ma sœur a besoin de moi ce soir ?
SUPERIEUR : Entendu. Mais juste pour cette fois !

Les deux sœurs sortit de l'hôpital toute excitées. Mais en sortant, Adeline s'arrête et attrape le bras de sa sœur. Elle l'a tire vers elle pour la prendre dans ses bras. Sans se douter de ce qui allait ce passer.
Un soldat allemand approche le fusil à la main. Il avance d'un pas déterminer. Arme son fusil et le pointe sur les deux jeunes femmes en hurlant en allemands ''Salle juives ! Je vais vous le faire payer !''. Le coup de feu par. Adeline qui avait vu la situation, se décolla de sa sœur et la poussa à terre. Le soldat fière de lui, savoure son acte, mais Aurélia se relève, elle attrape l'allemand et lui brise la nuque. Elle accourt vers Adeline. Elle la prend dans ses bras, le sang de sa sœur se repend sur le sol.

AURELIA : Non non non... Hey ! Reste avec moi ok ? Tu reste avec moi.
ADELINE : Je t'avais dis que tu nous tuerais tous avec cette Résistance...

La demoiselle agonisante plaisantait mais savait bien qu'elle n'y survivrait pas.

AURELIA : Et moi je t'ai répondu que tout nous enterrais tous...
ADELINE : Au final on échange les rôles...
AURELIA : Non non non tu vas vivre OK ? Tu vas rester avec moi. Pas vrai ?
ADELINE : Je suis fichu Aurélia.
AURELIA : Non ! NON !
ADELINE : Je suis infirmière petite sœur crois moi, j'ai vu bien des hommes avant leur dernier souffle. Juste une chose...
AURELIA : Ce que tu veux ma sœur chérie.
ADELINE : Merci.
AURELIA : Merci ? Mais... pourquoi ?
ADELINE : D'avoir permis à Kevin d'avoir la descendance que je n'ai pas pu lui donner. Au fait j'ai quelque chose pour toi... c'est... c'est...
AURELIA : Chut...

Adeline ferme les yeux et sa main qui tenait le bras de sa sœur tombe au sol. Aurélia anéantit hurle sa douleur. Les gens de la ville se réveil et sort pour voir ce qu'il se passe.
Aurélia est assise par terre avec Adeline dans ses bras, pleurant sa sœur, elle trouve une lettre dans la poche de sa soeur. Elle lui est destiné, c'est sûrement ce dont parlait sa sœur. Mais Laurent accourt vers elle en larme.

LAURENT : Adeline ??? Ma petite fille...

Il s'agenouille et la prend dans ses bras. Ambre le suivait derrière. Elle pose sa main devant sa bouche.

Une semaine plus tard, Aurélia ouvre l'enveloppe.


« Aurélia,
Je ne te demanderais qu'une seule chose, prend soin de ma chère et tendre Adeline, si elle t'a remis cette lettre, c'est qu'elle a décidé de te pardonner. Je t'en pris prend soin d'elle, fait lui vivre toute les joies de la vie. Tu es pour moi celle qui se rapproche le plus d'une amie et d'une sœur, alors je te fais confiance. Mille bisous. Kevin »

#Amélie

Mon CombatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant