CHAPITRE 24: Cachotière.

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  Depuis le mariage de Ben et Ambre, papa ne me lâche pas d'une semaine

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  Depuis le mariage de Ben et Ambre, papa ne me lâche pas d'une semaine. Il veut absolument savoir ce qu'il m'arrive. J'ai trouver l'excuse que mes pouvoirs me font quelque peu défaut en ce moment. Je ne sais pas s'il m'a cru mais abandonne peu à peu son interrogatoire.

... : Aurélia ?
MOI : Hein ?
BEN : Aurélia tout va bien ?
MOI : Oui. Pourquoi ?
BEN : Depuis une semaine tu es étrange.
MOI : Non non tout vas bien. On approche de l'anniversaire de la disparition de Chris c'est tout.
BEN : Je sais... Il ta manque encore ?
MOI : Chaque jour je me dis que si il nous avait pas quitté les chose serait différente.
BEN : C'était son destin. Tu verras tu retrouveras quelqu'un qui t'aimera autant. Il te donnera aussi de beau enfant.

Je me mis à pleurer. Si seulement il savait... Papa entre à son tour.

PAPA : Ben tu peux nous laisser s'il te plais ?
BEN : Oui pas de soucis. Heu papa, au fait, Wolfgang m'a dit de te dire que le train partait à 14H.
PAPA : Merci fils !

Ben ferme la porte. Mon père s'approche de moi, me caresse la joue et me gifle.

MOI : Qu'est-ce qu'il te prend ?
PAPA: Comment as-tu pu faire cela à ta sœur ?

Les larmes me viennent. Je tente de m'expliquer mais je n'ai aucune excuse.

PAPA : Comment ? Elle a déjà perdu beaucoup trop d'être cher ! Pourquoi avoir fait ça ?
MOI : Je ne sais pas... je ne voulais pas...
PAPA : Elle t'a aidé quand tu as tout perdu... et c'est ainsi que tu l'as remercie ?! En faisant un enfant à son époux ?
MOI : Je n'ai aucune excuse... C'est arrivé. Et chaque jour je me demande pourquoi ? Je ne sais pas quoi faire papa...
PAPA : Part !
MOI : Quoi ?
PAPA : Quitte la ville, trouve toi un endroit où vivre. Trouve un métier et refais ta vie. Adeline ne dois pas savoir tu m'entend ?! Elle a déjà bien assez souffert.
MOI : Entendu, je partirais après vous. J'irai où le vent m'emporte. Mais que devrais-je dire au autres ?
PAPA : Part en même temps que nous ! Tu leur diras que... que tu viens à Paris.
MOI : Non je ne veux plus mentir.
PAPA : Si tu reste là ! Le gens se demanderons qui est le père ! Et chaque jour tu devra affronté le regard d'autrui. Pense à Matthieu, à Adeline !
MOI : Tu as sans doute raison. Je vais partir dès demain. Je dirais que je... je dois... que je dois partir en mission.
PAPA : Veux-tu que je prenne Matthieu ? Je te le déposerais quand tu seras installer.
MOI : Non nous partirons dans la nuit discrètement.
PAPA : Je te dis au revoir maintenant alors ?
MOI : Tu vas tant me manquer !!
PAPA : Toi aussi mon canard. Je t'aime.

Il me prend dans ses bras. Je le suis jusqu'à la gare, je dis au revoir à Wolfgang et Jean. Le train quitte la gare, je suis seule sur le quai. J'espère que tout se passera bien. En rentrant Adeline vient vers moi.

ADELINE : Aurélia ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
MOI : Rien rien.
ADELINE : Tiens tu as reçu ça.

Elle le tend une lettre. Je l'ouvre.

« Ma chère Aurélia,
Je sais que tu ne te rappel sûrement pas de moi mais je suis la mère de Christian. J'ai appris la mort de mon fils et j'ai voulu te faire par de mes condoléances. Je sais qu'il ne voulais plus me voir mais Ben m'écrivait et me donnait de ses nouvelles. J'ai mis du temps avant d'écrire cette lettre car la douleur était si forte que les mots ne pouvais sortir de ma bouche. Aujourd'hui j'aurais aimé connaître mon petit fils, Matthieu. Il doit avoir presque deux ans maintenant ? Je t'en pris Aurélia, en souvenir de mon fils répond à cette lettre.
Martine BERGER. »

ADELINE: De qui est-ce ?
MOI : Martine...
ADELINE : ...
MOI : La mère de Christian...
ADELINE : Je la croyais morte depuis longtemps ?
MOI : Apparemment non... Mais pourquoi Chris m'aurais mentit ?
ADELINE : Que voulait-elle ?
MOI : Que je lui présente Matthieu.

Et là je repense à ma conversation avec papa. C'est l'excuse idéal. La pauvre Adeline ne comprend rien du tout. Mais papa a raison elle a déjà trop souffert. Je ne veux pas lui brisé le cœur à nouveau. Je monte dans ma chambre et prépare mes affaires et celle de Matt.

ADELINE : Mais que fais tu ?
MOI : Mes bagages.
ADELINE : Pour aller où ? Elle ne t'a pas donner d'adresse...
MOI : Je dois aller voir Ben !
ADELINE : Ben ?
MOI : Il a son adresse.
Je ferme son sac et continue avec celui de Matthieu.

POINT DE VUE EXTERNE.

Laurent, Wolfgang et Jean arrive à Paris, 20 juin 1943, Jean prépare la réunion de demain. Ils s'installe dans un hôtel de la capitale. Jean aurait aimé qu'Aurélia les accompagne, c'est une nouvelle figure de la Résistance. Une héroïne de BD. Il la compare souvent avec le Capitaine América, un héros Marvel qui grâce à une expérience est devenu une icône. Installer sur le bureau de la chambre, il prépare une attaque offensive pour faire échouer l'organisation politique qui se trame.

JEAN : Laurent quand pensez vous qu'Aurélia pourra de nouveau combattre à nos côté ?
LAURENT : Je n'en sais rien mon ami. Elle est encore très affecter par le deuil de Christian.
JEAN : Oui je comprend mais sans elle nous courrons à notre perte !
LAURENT : Je sais...
JEAN : Pourriez-vous la convaincre ?
LAURENT : Je ne vous garantie rien.
WOLFGANG : Assez discuter politique ! Allons donc voir ses petits bistros parisiens.

Ils sortent de la chambre.
Le lendemain matin, les trois compères se rendent au CNR. Tous le monde est au rendez-vous.

POINT DE VUE AURELIA.
(souvenirs)

KEVIN : Tu as froid ?
MOI : Nous n'avons presque plus de feu...

Kevin se lève et s'approche. Il se colle à moi.

MOI : Tout ça parce que je me cachais de mon père...
KEVIN : Et moi des allemands.
MOI : Tu crois qu'ils vont nous retrouver ?
KEVIN : Chut...

Je pose ma tête sur son épaule. Il me raconte de vieille anecdote sur lui et sa petite sœur. Nous rigolons. Je le regarde, il me regarde puis nous collons nos lèvres. Il passe sa main dans mes cheveux. Je lui caresse la joue, pose ma main sur son coup puis lui pose un baiser ici puis là. Il me répond. Nous ne savons pas quoi faire mais tous s'enchaîne. L'oxygène nous manque. Il se fait de plus en plus rare. Le noire s'empare de la base. Nous nous endormons.... Puis plus rien.

... : Maman !?

J'ouvre les yeux, je suis dans ma chambre, ce n'étais qu'un rêve. Matthieu est en face de moi avec son doudou.

MATTHIEU : Maman ?!
MOI : Oui mon cœur ?
MATHHIEU : On va où maman ?


Il me montre les bagages. Je le rassure. Adeline s'appuie sur l'encadrement de porte. Elle s'inquiète. A chaque fois que je la vois j'ai envie de tout lui dire mais papa a raison elle a assez souffert. Je prend les valises et la main de mon fils et nous quittons la Poitiers.

#Amélie

Mon CombatWhere stories live. Discover now