Mon Combat

CHAPITRE 13: Le Chant des Partisants

  POINT DE VUE AURELIA.

Alors que nous venions d'arriver, le sifflement reprit. Mais cette fois avec des paroles.

«Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne
Ohé, partisans, ouvriers et paysans c'est l'alarme
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes...

Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades,
Ohé, les tueurs, à vos armes et vos couteaux, tirez vite,
Ohé, saboteurs, attention à ton fardeau, dynamite..

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère
II y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche, nous on tue ou on crève.

Ici, chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place,
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur nos routes
Chantez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...

Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne
Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur la plaine

Oh -Qh-Oh-Oh-Oh-Oh-Oh-Oh-Oh-Oh-Oh-Oh. »

J'étais partis quoi ? Deux mois ? Et ce beau sifflement avait donné naissance à un hymne. Un très bel hymne. Rien qu'à l'entendre chanter par mes amis me fait frissonner. Je porte Matthieu. Je m'avance vers mon père.

MOI : Papa, je te présente Matthieu Laurent Richard BERGER. Mon fils.
PAPA : Bonjour mon petit bonhomme. Je suis ravi de te rencontrer. Tu as la meilleur maman du monde tu le sais ça ?

Chris viens nous rejoindre, il a le sourire jusqu'au yeux. Derrière lui, je crois apercevoir Adeline. Elle est en vie !! Je laisse mon fils à mon père et saute dans les bras de ma sœur. Je suis tellement heureuse de la revoir que je ne lui laisse pas le temps de voir papa. Une fois je dessers mon étreinte, elle pose ses yeux sur notre père. Les larmes lui viennent, elle lui saute dessus à son tour. Il ne manque plus que Ben. Kev la suit de près. Y aurait-il de l'amour dans l'air ? Je regarde le beau brun avec un sourie en coin. Oh il rougit ! Trop chou. Je m'avance vers lui. Il me prend dans ses bras.

KEVIN : Ravi de te revoir poupée.
MOI : Salut. Merci d'avoir sauver ma sœur.
KEVIN : Pas de quoi.
ADELINE : BEN !!

Je me retourne et je crois voir un fantôme. Adeline sautant au bras de Benjamin. Il est de retour ! Il prend mon père dans ses bras. Les larmes glissent le long de ma joue. Il s'avance. Il essuie mes larmes et le prend dans mes bras. J'embrasse son cou et lui chuchote.

MOI : Tu m'as tellement manquer !
BEN : Je suis désoler frangine.
MOI : Tu ni pouvais rien. Je t'aime tellement.
... : Maman !

En entendant ce doux son cristallin je me décolle de mon frère et m'approche de mon fils. Il répéta ce mot. Mon père me sourie.

PAPA : Mon petit fils est un prodige !
MOI : Mon bébé !

Mon père me le redonne et rentre dans le bunker. Lorsqu'il en ressort deux heures plus tard avec Lucien il est métamorphosé. Bien rasé, bien coiffé, lavé, habillé... La total, comme si il n'avait jamais été capturé. Il m'a temps manquer ! Quand soudain un jeune garçon d'environ 12 ans arrive en courant vers nous. Je pose Matthieu dans son landau.

MOI : Calme toi. Comment tu t'appelles ?
... : Hervé. Hervé MARCEL.
MOI : OK Hervé, que ce passe-t-il ?
HERVE : Les allemands ! Ils cassent tous ! Ils vont les tuer !
CHRISTIAN : Théodore, Louis CARTAN et Louis TOUSSAIN ?
HERVE : Oui ! Ils veulent les décapiter ! Vite !
MOI : OK. Christian, on y va Papa tu nous suis ?
PAPA : Lucien on y va !

Ils posent se qu'ils tenaient et nous rejoignent. On court vers Poitiers empêcher l'exécution de ces trois Résistants. Mais nous arrivons trop tard! Le temps qu'Hervé vienne nous prévenir, ils les avaient déjà tuer. Je sens la colère monter. Je ferme les yeux, me concentre, Hervé demande ce que je fais.

CHRISTIAN : Hervé, va te cacher ! On s'occupe des allemands !

Hervé court s'enfermer dans une boutique. Lorsque j'ouvre les yeux un allemand pointe son armes sur Chris. Je me déplace vers lui et l'assomme. Je met KO tous les autres allemands. Je commence à appréciée mes nouvelles qualités. Mon père regarde la scène mais n'agit pas ne dit rien. Il reste là... sans bouger. Quand Kev qui nous avait suivait avec Adeline chantent le Chant des Partisans. Toute la ville résonne. Le son fait vibrer les murs de la ville. Je regarde Kev, il prend la main de la chère sœur. Je lui fais un clin d'œil. Un nouveau couple vient de se former. Nous rentrons à la baise. Je prends Kev par le bras et nous nous éloignons du groupe.

MOI : Alors ?
KEVIN : Alors quoi ?

Je montre ma sœur du doigt.

MOI : Alors ?
KEVIN : Y a rien a dire...
MOI : Te fou pas de moi. Je sais reconnaître les signes mon petit coco.
KEVIN : OK. Mais ne e dis pas à Ben s'il te plaît ! Il ne m'aime déjà pas beaucoup. Et vu comme il a réagis avec son meilleur ami imagine avec un mec qu'il n'apprécie pas spécialement.
MOI : OK. Mais c'est sérieux ? Je veux dire tu ne vas pas t'engager dans l'armé et disparaître ?
KEVIN : Non. Un Juif sur un champs de bataille c'est moyen.

Je sourie et nous retournons bras dessus bras dessous vers les autres. Matthieu me saute dans les bras. Ce que ce bout de chou ma manquer ! Mon père s'approche.

PAPA : tu devrais aller te changer chérie.
MOI : Pourquoi je pue ?
PAPA : Bah...

Tsss^^ je lui donne une tape sur l'épaule. Je lui laisse Matthieu pour aller me laver. C'est vrai que je ne sens pas la rose. En même temps ça fait deux mois que je ne me suis pas doucher... En même temps en prison la case douche n'es pas délivré avec la case torture.
L'eau ruisselle sur mon corps, je repense à ces dernier mois. Ma vie avait totalement changer. Je ne suis plus la même aujourd'hui.
C'est vrai, au jour d'aujourd'hui, j'ai l'impression que mon univers tourne différemment. J'ai reçu ses nouveau pouvoir, j'ai retrouver ma famille tous prend une tournure agréable. J'apprends à me servir de ces dons et commence à les accepter.

Au fil du temps je m'épanouis. Je continue de me battre. Dans deux jour c'est l'anniversaire de Matthieu. Ça passe si vite. J'ai l'impression que c'était hier le jour où j'apprenais que j'étais enceinte, le jour où je me suis marié en cachette, ou quand ma vie à basculée. Ici rien a changer, depuis que papa est revenu, il a pris les commande de la résistance, nous faisons un travaille surhumains. Kev et Adeline ont prévu de se marié très prochainement. Moi je suis toujours avec Christian. Il est parfait. Lorsque je suis avec lui, mon cœur bat à deux milles à l'heure. J'essaie de toujours le protégé quand on est en mission. Ce qui l'énerve un peu je dois avouer. Mais je me dis que si j'ai reçu ses pouvoirs c'est pour protégé les miens ! Alors si ça permet de le garder en vie je continuerais. Une nouvelle mission réussit avec brio. Les Nazis sont de moins en moins nombreux en France. La fin de la guerre est proche. Bien que le pays est sur le point de capitulé nous ont continue à se battre et de plus en plus de gens nous rejoignent. On va foutre ces boches à la porte de notre pays !

Matthieu à aujourd'hui un an et demi, il a bien grandit ! C'est un garçon précoce, il sait parler et courir. Je suis si fier de lui. Christian et moi jouons avec lui, il est si beau. Mon cher mari veut apprendre le chant des Partisans à Mat. Et vous savez quoi ? Il l'a connais presque par cœur. Bon avec quelque petites fautes mais à un an on ne peu pas tout savoir.
Quand soudain, un sifflement résonna dans tout le bunker. Christian confis Matthieu à Kev et Adeline. Nous on sors pour voir ce qu'il se trames.

... : LES BOCHES NOUS ON RETROUVER !!!!!!
PAPA : FUIEZ ! Aurélia prend ta sœur et Mat et quitté le camps !
MOI : Mais...
PAPA : Vite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

A ce moment mon cœur s'arrêta. Une bombe s'écrasa à deux mettre. Je suis projeter à trois mettre. Une fumée terrible recouvre le camps. Que va-t-il se passer ?