Twenty-four

Depuis le début
                                    

- Chéri, c'est qu... commença quelqu'un, ma mère, Avery!

Je relevai mon regard et vit ma mère se précipiter vers moi. Elle me prit dans ses bras brusquement et commença à me poser toute sorte de question : Ça va? Pourquoi n'es-tu pas revenue plus tôt? Où étais-tu? J'entourai aussi mes bras autour d'elle et évitai de répondre à toute ces question, voulant profiter de ce moment. Je ne sais pas comment mon père va réagir, mais pour l'instant, aucun sentiment est visible dans son visage et ça me rend nerveuse. Ma mère s'éloigna quelque peu de moi et m'invita à entrer. Mon père me regarda méchamment et entra en m'ignorant. Ça fait mal de se faire ignorer comme ça par son père, comme si tu étais son ennemi ou un simple inconnu dont il ne veut pas faire connaissance. Je suivis mes parents jusqu'au salon et nous prîmes place sur le canapé noir. Je suis tellement heureuse que ma mère n'a plus l'air de m'en vouloir pour mon manque d'absence ici. Je suis heureuse qu'elle fait comme s'il ne s'était rien passé il y a quelques semaines. Elle est la mère dont j'avais lorsque j'étais jeune, attachante et elle prend soin de moi. Mais je suis triste que mon père a l'air de tant m'en vouloir, pourtant c'est de sa faute si je suis partie si rapidement, il croyait que j'avais couché avec Niall, alors que je n'ai rien fait du tout avec lui. Je l'ai embrassé seulement une fois et c'était pour que Thomas arrête de me regarder ainsi. Il me regardait comme s'il m'en voulait de lui avoir fuit, mais je devais le faire pour mon bien mental. Je devenais folle à être sa copine, lui il était constamment saoul ou encore même drogué. Pendant que nous étions en couple, j'ai bien vite arrêté de compter le nombre de fois où il était saoul ou drogué et qu'il essayait de me voler ma virginité. Je refusais à chaque fois, car il était plus agressif lorsqu'il n'était pas dans son état normal et je ne voulais pas vivre ma première fois dans la douleur et en pleurant, car il n'a jamais été doux quand il essayait de me faire l'amour, après tout, peut-être qu'il voulait seulement me baiser, je ne sais pas. Je suis comme la plupart des filles. Vous savez, celles qui veulent que leur amoureux leur fasse l'amour avec passion, celles qui veulent que leur copain s'inquiète de si elles ont mal ou encore même celles qui veulent que leur petit-ami leur donne des attentions pendant ces moments, des baisers amoureux. Je ne sais pas si cela existe dans la vie réelle, car nous ne sommes pas dans une fiction ou dans un film à l'eau de rose, non. Nous sommes dans un monde cruelle, dans lequel les garçons essayent juste de baiser le plus de fille possible, ceux qui ne les comptent plus à quel point le nombre de filles qui ont passé dans leur lit est élevé. Nous vivons dans un monde idiot, pas dans les années 1950 où que les hommes faisaient l'amour avec la femme de leur vie, où qu'il restait avec la même femme tout le long de sa vie, car leur amour était passionné. Dans ces années, les garçons étaient galant, gentil et ils avaient un cœur qui savait aimer, pas aimer le sexe, mais aimer juste une femme.  Maintenant, beaucoup de garçons se donnent des défis de faire tomber cette fille amoureuse de lui, ou encore même le défi dans lequel le gars doit faire tomber la fille dans son lit. Le monde n'est pas autant sensé qu'avant. Il est rendu atroce, pénible et complètement idiot.

Le monde est insensé.

- Pourquoi es-tu revenue? Me demande mon père d'une voix sévère.

Cela me fait tellement bizarre de le voir comme ça, si bête. Les derniers temps où je vivais encore ici, il était froid avec moi et il devenait complètement fou à chaque geste que je faisais. J'allais rejoindre mes amis et il croyait que j'allais couché avec dix gars. Je ne sais pas pourquoi il a changé si vite dans son comportement avec moi. Si au moins je pourrai savoir la raison...

- John! S'exclama ma mère, en regardant sévèrement mon père.

Il baissa le regard quelques instants et il le remonta, me fixant à nouveau, une once de regret dans son regard. Il se leva et marcha en ma direction. Il me prit dans ces bras. Les larmes me montèrent aux yeux, je crois qu'il m'a pardonné, qu'il est redevenu à son tour le père de mon enfance, mon père.

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